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Tueries à Barsalgho : « Malgré les dures épreuves, rien ne pourra entamer notre ferme volonté à poursuivre la lutte commune engagée » , martèle Assimi Goïta

Dans un message adressé au peuple burkinabè, le président malien et par ailleurs président en exercice de l’Alliance des États du Sahel ( AES), Assimi Goïta a présenté ses condoléances suite à l’attaque terroriste qui a été perpétrée contre des civils à Barsalgho. Il a souligné que « malgré les dures épreuves du moment, rien ne pourra entamer notre ferme volonté et notre détermination à poursuivre la lutte commune engagée dans le cadre de la Confédération des Etats du Sahel contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes et à transformer notre espace AES en une zone de paix, de stabilité, de développement intégré et de prospérité partagée en faveur de notre vaillant Peuple ».

MESSAGE DE SON EXCELLENCE LE COLONEL ASSIMI GOITA, PRESIDENT DE LA TRANSITION, CHEF DE L’ETAT, PRESIDENT EN EXERCICE DE LA CONFEDERATION DES ETATS DU SAHEL, SUITE A L’ATTAQUE TERRORISTE À BARSALOGHO, AU BURKINA FASO.

J’ai appris, avec une profonde affliction, l’attaque terroriste perpétrée de façon indiscriminée et barbare, le samedi 24 août 2024, contre des paisibles populations civiles et des Forces de défense et de sécurité à Barsalogho, au Burkina Faso, ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et plusieurs blessés.

En ces douloureuses circonstances, au nom du Gouvernement, du Peuple maliens et en mon nom, j’exprime ma profonde compassion et ma pleine solidarité à Son Excellence Le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat, et mes sincères condoléances au Gouvernement et au Peuple frère du Burkina Faso, durement éprouvés par ces massacres effroyables des hordes de terroristes au service des sponsors étrangers.

J’adresse, par la même occasion, mes vœux de prompt rétablissement aux blessés et implore la miséricorde divine pour le repos éternel de l’âme des disparus.

Malgré les dures épreuves du moment, rien ne pourra entamer notre ferme volonté et notre détermination à poursuivre la lutte commune engagée dans le cadre de la Confédération des Etats du Sahel contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes et à transformer notre espace AES en une zone de paix, de stabilité, de développement intégré et de prospérité partagée en faveur de notre vaillant Peuple.

Burkina/Attaque à Barsalgho : Le président nigérien présente ses condoléances au peuple burkinabè

L’agence nigérienne de presse rapporte que le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a, dans une lettre adressée à son homologue du Burkina Faso, présenté ses condoléances au peuple burkinabè. Cette compassion fait suite à l’attaque terroriste du samedi 24 aout 2024 à Barsalgho.

Dans son message, le Général Tiani a indiqué avoir ‘’appris avec une profonde affliction l’attaque lâche et barbare perpétrée par des hordes terroristes contre vos Forces de Défense et de Sécurité ainsi que d’innocentes populations civiles à Barsalgho, le samedi 24 août 2024, ayant malheureusement occasionné plusieurs morts et des blessés’’.

En cette douloureuse circonstance, le chef de l’Etat a, au nom du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, du Gouvernement, du peuple Nigérien et en son nom propre, adressé au Capitaine Traoré, au Gouvernement et au peuple Burkinabè frère ainsi qu’aux familles éplorées, ses sincères condoléances et sa profonde compassion.

‘’Le peuple Nigérien est toujours solidaire du peuple Burkinabè frère dans toutes les épreuves qu’il vit et sa détermination ne faillera point dans notre lutte commune pour la souveraineté véritable et le développement intégré de notre Confédération AES’’ écrit le Chef de l’État nigérien.

Il a ajouté que, ‘’le nombre de nos Martyrs, au lieu d’entamer notre moral, ne fait que renforcer notre inébranlable détermination à venir à bout des criminels et de leurs sponsors qui cherchent à entraver notre marche inexorable vers la paix et le progrès au sein de l’espace de la Confédération AES’’.

Lefaso.net
Source : Agence nigérienne de presse

Diplomatie : Le Danemark fermera ses ambassades au Burkina et au Mali

Dans un communiqué en date du 26 août 2024, le ministère danois des affaires étrangères a annoncé son départ de deux pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel, que sont le Burkina Faso et le Mali. Comme raison, le ministre des affaires étrangères du Danemark évoque les coups d’Etat perpétrés dans ces pays. « En raison des coups d’État militaires qui ont fortement limité les possibilités d’action dans la région du Sahel, les ambassades au Burkina Faso et au Mali seront fermées » lit-on du communiqué.

A l’inverse, le Danemark compte se rediriger vers d’autres pays de l’Afrique de l’ouest, du centre et du nord. Il s’agit du Sénégal, du Rwanda et de la Tunisie. Selon le chef de la diplomatie danoise, Lars Løkke Rasmussen, cette réorientation s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie d’engagement du Danemark auprès des pays africains. « Notre ambition est d’être présents là où cela fait sens, là où nous voyons un potentiel et là où nous avons des intérêts danois clairs » a-t-il clarifié à la presse.

Rappelons que le 24 juin 2024, la Suède annonçait aussi qu’elle fermerait ses ambassades à Bamako et Ouagadougou, annonçant du même coup l’ouverture d’une nouvelle ambassade à Dakar pour suivre le Sahel et l’Afrique de l’Ouest.

Quelques semaines plus tôt, le 9 août, le Mali intimait l’ordre à l’ambassadrice Kristina Kühnel de quitter le pays dans un délai de 72h. Et en réaction à un article sur la détérioration des relations diplomatiques entre les deux pays, le ministre suédois de la Coopération internationale au développement et du commerce extérieur, Johan Forssell s’indignait du soutien apporté par le pays de Assimi Goita à la Russie, dans la guerre qui l’oppose à l’Ukraine.

« On ne peut pas soutenir la guerre d’agression illégale de la Russie contre l’Ukraine et recevoir en même temps plusieurs centaines de millions de couronnes chaque année en aide au développement » avait-il écrit sur X.

Évoquant la rupture prochaine de la coopération entre le Burkina Faso et la Suède à travers une interview accordée à notre média, Lefaso.net, le consul honoraire du Burkina Faso en Suède, Sten Hagberg affirmait être contre cette décision. « En fait, la Suède n’a pas, stricto sensu, décidé d’interrompre la coopération avec le Burkina Faso, car il ne s’agit pas d’une interruption brutale. Par contre, le gouvernement suédois a pris la décision selon laquelle à partir de l’année prochaine, il n’y aura plus de coopération bilatérale de développement avec le Burkina Faso. La décision est malheureuse et je trouve que le gouvernement suédois a tort en prenant cette décision » s’était-il indigné.

<p class="note" data-mc-autonum="Note: « >Lire aussi : Rupture prochaine de la coopération entre le Burkina Faso et la Suède : « Une décision malheureuse », selon le consul honoraire Sten Hagberg

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Source : L’Orient-Le-Jour
Anadolu Agency

Éducation dans l’espace AES : Le Premier ministre Apollinaire Kyélem suggère la mise en place d’un programme éducatif commun

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA, a reçu en audience, ce vendredi 23 août 2024, à Ouagadougou, le ministre malien en charge de l’Éducation, Dr Amadou SY SAVANÉ. Les deux personnalités ont échangé, entre autres, sur l’éducation dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Présent dans la capitale burkinabè, dans le cadre de la Journée de l’Excellence scolaire 2024, un événement qui célèbre les efforts et les succès des élèves et enseignants burkinabè, le ministre malien en charge de l’Éducation, Dr Amadou SY SAVANÉ, a rendu une visite de courtoisie au Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA.

Le ministre malien a saisi cette occasion pour exprimer « sa profonde reconnaissance pour l’accueil chaleureux » qu’il a reçu à Ouagadougou.

« La cérémonie de la Journée de l’Excellence scolaire m’a donné une autre dimension, non seulement de l’accueil, mais aussi de la créativité du peuple burkinabè à mobiliser sa jeunesse, ses enseignants et à les honorer. À la fin de la cérémonie, j’ai eu le bonheur d’être reçu en audience par le Président du Faso, une audience particulière au cours de laquelle il a prodigué des conseils et donné ses orientations par rapport à la mise en commun de nos efforts pour aider les enfants, les scolaires, pour aller encore plus loin dans la gestion de nos bacheliers », a-t-il déclaré, à l’issue de l’audience.

Les deux personnalités ont échangé sur des sujets d’intérêt commun, notamment l’éducation dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel (AES).

« Il faut réfléchir à la meilleure façon de fédérer nos énergies dans le cadre de l’éducation de base, particulièrement. Au départ, les élèves sont pris en charge par leur famille, mais aussi par l’école au sens fondamental du terme. Donc, il faut fédérer nos efforts pour permettre à nos enfants d’avoir un parcours de qualité », a exhorté le Chef du Gouvernement burkinabè.

Dans le cadre du renforcement des liens entre les deux pays, Dr Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA, a suggéré la mise en place d’un programme éducatif commun, notamment dans le domaine de l’éducation de base.

Il a également proposé l’harmonisation de l’enseignement, et surtout l’introduction de l’histoire et de la géographie de chaque pays de l’A.É.S. dans les programmes scolaires des États membres afin de contribuer à promouvoir la fraternité et l’esprit de l’alliance entre les jeunes générations des trois pays.

DCRP/Primature

Inondations dans l’espace AES : Les Présidents Assimi Goïta , Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani compatissants

Dans un communiqué en date de ce 24 août 2024, le Président de la confédération des États du Sahel (AES), le Colonel Assimi Goïta, chef de l’État du Mali a, au nom de ses pairs du Burkina Faso et du Niger, exprimé ses « sincères condoléances et sa profonde compassion au peuple de la Confédération AES, meurtri par les inondations ».

Tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés, le Colonel Assimi Goïta a salué les efforts des Gouvernements des trois pays de l’AES, ainsi que l’élan d’entraide et de solidarité des populations de l’AES en vue de porter assistance aux sinistrés.

« J’ai suivi avec une vive émotion, les inondations meurtrières qui ont causé ces derniers jours, de nombreuses pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels importants dans l’espace de la Confédération AES.

En ces douloureuses circonstances, au nom de Leurs Excellences Le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat et Le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat du Niger, et en mon nom, j’exprime mes sincères condoléances et ma profonde compassion au peuple de la Confédération AES, meurtri par ces catastrophes naturelles.

J’adresse mes vœux de prompt rétablissement aux blessés et implore la miséricorde divine pour le repos éternel des ames des disparus.

Je salue les efforts des Gouvernements du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, ainsi que l’élan d’entraide et de solidarité des populations de l’AES en vue de porter assistance aux sinistrés.

Puisse Dieu bénir la Confédération AES et protéger notre Peuple ! », a-t-il écrit.

Lefaso.net

Coopération multilatérale : Madame Sabine BAKYONO KANZIE présente ses Lettres de cabinet à la Directrice générale de l’Organisation mondiale du Commerce

L’Ambassadeur, Représentante permanente du Burkina Faso à Genève en Suisse, Madame Sabine BAKYONO KANZIE, a présenté le mardi 20 août 2024, dans la matinée, ses Lettres de cabinet à Madame Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Après les échanges de civilités, madame la Directrice générale s’est informée davantage sur l’actualité sociopolitique et économique qui prévaut au Burkina Faso. Elle a témoigné sa compassion et sa solidarité au Peuple burkinabè qui fait face à l’adversité des attaques terroristes. L’Ambassadeur du Burkina Faso à Genève a mis en relief la résilience dont fait montre le Peuple burkinabè ainsi que son engagement aux côtés des plus hautes autorités du pays en vue de vaincre le terrorisme.

La Représentante permanente et la Directrice générale ont ensuite fait le point de la coopération entre le Burkina Faso et l’OMC, avec un accent sur l’initiative C-4 sur le coton, portée par le Burkina Faso, le Bénin, le Mali et le Tchad. Madame Ngozi Okonjo-Iweala a souligné le rôle important joué par le Burkina Faso dans cette initiative et évoqué le « Partenariat pour le Coton », qui vise à renforcer le partenariat OMC-FIFA sur le coton et à soutenir la participation des pays africains à la chaîne de valeur du coton. Elle a en outre apprécié que le Burkina Faso soit parmi les pays pilotes de l’initiative Banque Mondiale-OMC pour le commerce numérique et le développement du Burkina Faso. Madame la Directrice générale a souhaité connaître l’état d’avancement de la procédure de ratification de l’accord sur la subvention à la pêche engagée par le Burkina Faso.

Madame l’Ambassadeur, en remerciant la Directrice générale pour l’attention qu’elle accorde au dossier coton en général et particulièrement aux activités de l’initiative C-4, depuis sa prise de fonction le 1er mars 2021, a salué également son implication personnelle en faveur de la journée mondiale du « coton », tout en l’encourageant à œuvrer davantage pour la réalisation des aspects liés au développement de la filière coton dans notre pays. Sur la question de la ratification de l’accord sur la subvention à la pêche, elle a rassuré la Directrice générale de sa bonne avancée.

L’Ambassadeur Sabine BAKYONO KANZIE a enfin réitéré l’engagement et la disponibilité du Gouvernement burkinabè à accompagner les initiatives de Madame Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice générale de l’Organisation Mondiale du Commerce, dans les domaines d’intérêt commun et en vue du renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et l’OMC.

Ambassade Mission permanente du Burkina à Genève

31e session du Comité des droits des personnes handicapées : le rapport initial du Burkina Faso examiné.

Le rapport initial du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées a été examiné par le Comité des droits des personnes handicapées dans le cadre d’un dialogue interactif qui s’est tenu les 12 et 13 août 2023 à Genève. La délégation du Burkina Faso, conduite par Son Excellence Madame Sabine BAKYONO/KANZIE, Ambassadeur, Représentante permanente du Burkina Faso à Genève était composée d’experts des départements ministériels impliqués dans la mise en œuvre de ladite Convention ainsi que de représentants d’organisations de personnes handicapées.

Devant le comité, Madame Sabine BAKYONO/KANZIE, a rappelé la conviction du Burkina Faso selon laquelle aucun développement durable n’est possible sans la pleine implication de toutes les couches sociales et singulièrement les personnes handicapées. Elle a ensuite souligné que le Burkina Faso est partie prenante à l’ensemble des instruments juridiques en faveur de l’inclusion des personnes handicapées. A ce sujet, elle a fait part au comité des principaux acquis engrangés par notre pays, qui se rapportent entre autres, au renforcement continu du cadre juridique et institutionnel de protection et de promotion des droits des personnes handicapées, ainsi qu’à l’effectivité de leur autonomisation sociale et économique.

La Représentante permanente du Burkina Faso a relevé les progrès significatifs réalisés depuis la ratification de la Convention, qui se traduisent par l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de stratégies ambitieuses qui ont permis d’enregistrer des avancées notables, afin de garantir l’égalité des droits et l’inclusion des personnes handicapées. Ces mesures, a-t-elle souligné, comprennent, entre autres, l’amélioration de l’accès des personnes handicapées à l’éducation, l’emploi, la formation professionnelle, aux transports, aux soins de santé et aux infrastructures publiques. « Parmi les réalisations notables, nous pouvons citer l’élargissement des programmes d’éducation inclusive, le renforcement des services de soutien pour les familles et l’amélioration de l’accessibilité aux bâtiments publics », a-t-elle poursuivi.

Les membres du Comité des droits des personnes handicapées ont en retour félicité le Burkina Faso pour les actions entreprises pour l’épanouissement des personnes handicapées. Ils ont noté avec satisfaction les points positifs comme l’existence « d’une législation favorable, nonobstant la mise en conformité de certains textes qui restent à réaliser ».

Au terme de ce dialogue, Son Excellence Madame l’Ambassadeur a exprimé la disposition du Burkina Faso à considérer dans un esprit co-constructif les observations et recommandations formulées à l’endroit du Burkina Faso par le Comité. L’objectif de ce dialogue est avant tout de contribuer à la promotion et à la protection des droits humains des personnes handicapées sur le territoire burkinabè.

Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève

Coopération multilatérale : l’Ambassadeur, Représentante permanente du Burkina Faso auprès des Organisations internationales basées en Suisse présente ses Lettres de cabinet à la Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève

Son Excellence Madame Sabine BAKYONO/KANZIE, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès de la Confédération Suisse et Représentante permanente du Burkina Faso auprès des Organisations internationales en Suisse a présenté le jeudi 8 août 2024, ses Lettres de cabinet à Madame Tatiana VALOVAYA, Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève
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A l’occasion de l’audience qui a fait suite au cérémonial de présentation, Madame l’Ambassadeur a transmis à la Directrice générale les salutations de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, du Gouvernement et du Peuple burkinabè. La Représentante permanente a souligné à son interlocutrice, la situation sécuritaire que traverse le Burkina Faso depuis près d’une décennie, marquée par des attaques terroristes qui impactent négativement la vie des populations et le développement du pays. Sur ce point, elle a mis en exergue les efforts déployés par les autorités burkinabè avec l’accompagnement du peuple, dans la lutte contre le terrorisme et les résultats tangibles enregistrés. En outre, elle a relevé l’esprit d’ouverture continue au dialogue des plus hautes autorités burkinabè avec les représentants de l’Organisation des Nations Unies (ONU), notamment lors de leurs visites au Burkina Faso et la nécessité d’un accompagnement conséquent du Burkina Faso par ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.

En réponse, Madame Tatiana VALOVAYA a indiqué que l’ONU suit de près l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso. Dans ce sens, elle a rappelé la visite au Burkina Faso en mars 2024 de Monsieur Volker TURK, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, celle en juillet 2024 de la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Madame Amina MOHAMMED et la nomination de la Coordonnatrice du système des Nations Unies au Burkina Faso, Madame Carol FLORE-SMERECZNIAK. En outre, elle a réaffirmé l’engagement de l’ONU à accompagner le Burkina Faso et souhaité une bonne mission à la nouvelle Ambassadeur, Représentante permanente du Burkina Faso.

Avec cette accréditation, l’Ambassadeur Sabine BAKYONO KANZIE pourra désormais participer pleinement aux activités des institutions spécialisées, organisations apparentées et organes telles que l’Organisation Internationale du Travail (OIT), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Union Internationale de Télécommunication (UIT), l’Organisation Mondiale de la Propriété intellectuelle, (OMPI), l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Haut- Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH).
Ambassade, Mission permanente du Burkina à Genève

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi du 21 août 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 21 août 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a examiné un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.
Ce projet de loi comporte la modification de deux (02) articles. Cette modification concerne :
 le changement de la devise du Burkina Faso qui sera désormais « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » au lieu de : « Unité-Progrès-Justice » ;

 la possibilité de recourir, sous certaines conditions à la consultation parlementaire pour les accords relatifs à l’entrée du Burkina Faso dans une confédération, fédération ou union d’Etats.

Malgré le changement de devise intervenu en 1997, l’on note que « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire tout un symbole quand il s’agit d’affirmer le sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprême pour la Nation. L’usage au quotidien de cette devise aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des Burkinabè n’est plus à démontrer.

Ce projet de loi permettra :
 de renforcer le sentiment patriotique ;
 de conformer les dispositions de la Constitution à l’usage et à la volonté populaire ;
 d’harmoniser la devise d’avec notre Hymne national le Di-Taa-Niyè, chant de la victoire ;
 de faciliter l’adhésion du Burkina Faso à une confédération, fédération ou union d’Etats et d’impulser un développement socio-économique durable et harmonieux.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’autorisation de recrutement sur concours direct sans formation initiale d’interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

Le besoin de recrutement d’interprètes-traducteurs se justifie au regard des nouveaux défis de notre diplomatie ainsi que de la demande de plus en plus croissante au niveau du Bureau d’interprétation et de la traduction.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de onze (11) interprètes-traducteurs pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, au titre de l’année 2024.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Ce décret vise la transformation de l’AIB en Etablissement public à caractère administratif.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques.

Ce décret est une relecture du décret n°2016-471/PRES/PM/MATDSI/MINEFID du 02 juin 2016 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue d’élargir l’assiette des recettes à travers la prise en compte de nouvelles prestations identifiées.

L’innovation majeure de ce décret porte sur la prise en compte de prestations de services qui, jusque-là, ne faisaient pas l’objet de facturation. Il s’agit :

 de la délivrance de duplicatas des actes de reconnaissance officielle des associations ;
 de la délivrance de copies de fond de dossiers et/ou autres informations statistiques concernant les associations.

A ces prestations s’ajoutent les amendes pour défaut de tenue régulière des registres et celles pour non déclaration de renouvellement dans le délai légal.

L’adoption de ce décret permet la perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue de contribuer à l’accroissement des recettes de service au profit du budget de l’Etat, conformément à l’article 12 de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux Lois de finances.

Le second décret porte érection de l’Agence d’information du Burkina en abrégé « AIB » en un Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).

L’Agence d’information du Burkina a été créée par la loi n°02/64/AN du 27 mai 1964 portant statut de l’Agence de presse voltaïque pour servir de grossiste de l’information sur le territoire national.

En 1999, l’AIB a été fusionnée avec le quotidien Sidwaya. Depuis lors, l’agence peine à être à la hauteur de sa mission stratégique. Aujourd’hui, elle est uniquement réduite à une édition en ligne, soutenue par sa présence sur les réseaux sociaux et la production d’une Rétrospective de l’actualité.

La maîtrise de l’information étant un enjeu stratégique, tous les pays disposent d’une agence nationale qui assume leur présence dans le concert des Nations, grâce à la grande chaîne de collecte et de diffusion de l’information que forment les agences de presse du monde.

S’inscrivant dans cette vision, le Burkina Faso veut faire de la relance de l’AIB une urgence à travers le développement d’un pôle de production et de diffusion de l’information nationale.

L’Agence d’information du Burkina a pour missions de fournir aux usagers des informations fiables, complètes et crédibles, de défendre les intérêts nationaux et de protéger la souveraineté du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à l’Agence d’information du Burkina d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la réponse sanitaire pour la réduction des décès maternels et périnatals évitables (SGI-ReDMP) au Burkina Faso.

Le Burkina Faso a entrepris la démarche de la Surveillance des décès maternels, néonatals et la riposte en 2011. Depuis la cinquième semaine 2022, cette surveillance a intégré les mortinaissances selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Pour relever le défi, le Burkina Faso a réalisé de nombreux progrès et cela s’est renforcé par la mise en œuvre de la gratuité des soins et de la planification familiale permettant d’engranger de 2010 à 2021, les résultats suivants :

 la baisse du taux de mortalité des moins de 05 ans qui est passé de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes ;

 la baisse de la mortalité néonatale qui est passée de 28 à 18 décès pour 1000 naissances vivantes ;

 la baisse du taux de mortalité maternelle qui est passée de 341 à 154 décès pour 100 000 parturientes, et l’indice synthétique de fécondité passé de 6 à 4,9 enfants par femme.

On estime également à 87,4% la proportion des femmes enceintes qui ont accouché dans les établissements de santé en 2021, contre 66% en 2010.

Malgré ces résultats, le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs en termes de prestations, d’accès aux soins de santé essentiels en général et de services obstétricaux, prénataux et néonatals en particulier.

Afin de parvenir à une réduction rapide de la mortalité maternelle et périnatale, il est envisagé entre autres :
 l’activation du Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS) avec la mise en place d’un système de gestion des incidents pour la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte ainsi que la nomination d’un gestionnaire d’incident ;

 la prise en charge adéquate des complications obstétricales et des pathologies périnatales ;

 l’acquisition et la distribution des produits vitaux pour la santé de la mère et de l’enfant, des réactifs, des consommables et matériels médico-techniques.

II.2. Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative à l’Organisation de la 6ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), prévue du 26 au 28 septembre 2024 à Ouagadougou.

La 6ème édition de la SAMAO se tiendra sous le thème « les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ? ».

L’objectif de la SAMAO est d’assurer une visibilité nationale et internationale du secteur des mines et des carrières.

L’organisation de ce salon permettra entre autres :

 d’offrir des opportunités d’affaires aux acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie minière en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier ;

 d’attirer des investisseurs pour soutenir la croissance du secteur des mines et des carrières ;
 de soutenir le développement durable du secteur des mines et des carrières.

II.3. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux résultats du Burkina Faso à la 46e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

Au total, ce sont trois cent dix-sept (317) candidatures du Burkina Faso provenant des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche publiques, privées et interafricaines qui ont été examinées en vue de l’obtention d’une inscription sur les différentes listes d’aptitude aux fonctions de Maître-assistant, Chargé de recherche, Maître de Conférences, Maître de recherche, Professeur titulaire et Directeur de recherche.
Sur ces trois cent dix-sept (317) candidats, le Burkina Faso a enregistré trois cent cinq (305) inscrits sur l’ensemble des listes d’aptitude, soit un taux d’admission de 96,21% contre douze (12) candidats ajournés, soit un taux d’échec de 03,78%.

Ces résultats ont été validés au cours de la réunion ordinaire du Comité consultatif général qui s’est tenue du 15 au 17 juillet 2024 à Libreville au Gabon.

Le Conseil félicite les promus pour ces résultats.

La seconde communication est relative à la participation du Burkina Faso à la troisième conférence panafricaine sur la gouvernance des semences qui se tient du 21 au 23 août 2024 à Niamey au Niger.
Au cours de cette conférence, les participants doivent analyser la contribution des systèmes de gouvernance semencière à la réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Ils doivent également analyser et améliorer les outils de gouvernance semencière en vue de définir des politiques publiques pour la souveraineté semencière.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

 Madame Azeta SANON/SANGA, Mle 91 259 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;

 Monsieur Bolbien Noufou PARE, Mle 225 026 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

 Madame Fatimata NATAMA/BOUDA, Mle 225 057 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

 Monsieur Mahamadi SAWADOGO, Mle 55 726 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) ;

 Monsieur Kalifa COULIBALY, Mle 57 201 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

 Monsieur Arsène TOUGMA, Mle 111 101 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) ;

 Monsieur Eloi OUEDRAOGO, Mle 91 625 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) ;

 Monsieur Flavien Raogo IIème jumeau OUANGRAOUA, Mle 53 565 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ;

 Monsieur Moussa NIKIEMA, Mle 216 170 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ;

 Monsieur Aristide Marie Edmond TOUGMA, Mle 216 457 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

 Madame Fatoumata Windeguéta dite Julianna OUEDRAOGO, Mle 294 371 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Comptable principale en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR/Fada N’Gourma) ;

 Monsieur Kambé Drissa TRAORE, Mle 245 229 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-Koudougou) ;

 Monsieur Abdrahim SAVADOGO, Mle 278 240 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Trésorier provincial du Nayala.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 Monsieur Wendpanga Michel Abdoul Kader KONDOMBO, Gestionnaire de projets, est nommé Directeur de Cabinet ;

 Monsieur Ibrahima SANON, Mle 43 294 C, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

 Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

 Monsieur Jean BOUGMA, Mle 111 115 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

 Monsieur Nicolas SYAN, Mle 104 855 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

 Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, Ingénieur d’application des techniques informatiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice des systèmes d’information ;

 Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO, Mle 220 309 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;

 Monsieur Alassane Soma OUATTARA, Mle 247 172 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 Monsieur Souako KOHOUN, Mle 91 369 J, Géographe, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de mission, en remplacement de Monsieur Moussa BANGUIAN ;
 Monsieur Simon Joseph BALMA, Mle 76 011 X, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé d’études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

 du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

 des Centres hospitaliers universitaires Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO), Tengandogo (CHU-T), Bogodogo (CHU-B) et Sourô SANOU (CHU-SS) ainsi que du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) au titre du ministère de la Santé ;

 de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS).

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Salif NANA, Mle 96 897 P, Inspecteur des impôts.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel-Burkina Faso (FNCA-BF) :

 Monsieur Isidore Marie Alphonse KABORE, Producteur.

B. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

Le premier décret nomme Madame Flore Doussou BARRO/TRAORE, Mle 57 932 F, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 217 039 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT

 Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 56 540 U, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

Le troisième décret nomme Madame Fatoumata BA/HAMA, Mle 110 939 F, Directeur de recherche, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de GAULLE (CHUP-CDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

 Monsieur Ousmane KABORE, Mle 34 025 C, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Koulpiga Martin NACOULMA, Mle 105 244 F, Inspecteur du travail.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :

 Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

 Monsieur Brahima Sibiri PAKODTOGO, Mle 212 381 H, Inspecteur du travail.

Le sixième décret nomme Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, Présidente du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Mle 280 438 D, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Inna SEGUEDA/GUENDA, Communicatrice, Administrateur représentant la Chambre des mines du Burkina au Conseil d’administration de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI pour une dernière période de trois (03) ans.

Soutien de l’Ukraine au terrorisme au Sahel : L’AES demande au conseil de sécurité de l’ONU de prendre ses responsabilités

Dans un communiqué conjoint, les trois ministres en charge des affaires étrangères de l’AES dénoncent la déclaration de soutien de l’Ukraine au terrorisme au Sahel. Une occasion pour eux de demander au Conseil de sécurité de l’ONU de prendre ses responsabilités. Les détails dans le communiqué ci-dessous.

Monsieur le Président,

Sur instruction de nos autorités, nous avons l’honneur de vous faire parvenir ci-joint, la lettre conjointe, du 19 août 2024, que vous adressent Leurs Excellences Messieurs Karamoko Jean-Marie TRAORE, Ministre de Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso, Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali et Bakary Yaou SANGARE, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’Extérieur de la République du Niger.

Par cette lettre conjointe, les Ministres en charge des Affaires étrangères du Burkina, du Mali et du Niger dénoncent et condamnent fermement le soutien ouvert et assumé du Gouvernement de la République d’Ukraine au terrorisme international, en particulier au Sahel.

Ils demandent au Conseil de sécurité de prendre ses responsabilités face au choix délibéré de l’Ukraine de soutenir le terrorisme, afin de prévenir ces actions subversives qui menacent la stabilité du Sahel, voire du continent africain.

Nous vous prions de bien vouloir faire porter la teneur de la présente et son annexe à l’attention des membres du Conseil de sécurité et de les publier en tant que documents officiels du Conseil.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre très haute considération.

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