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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 décembre 2018

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 décembre 2018, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, Chef du Gouvernement. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SEPT (07) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif à sept (07) décrets concernant les Etablissements publics locaux (EPL). Il s’agit de :

un décret fixant les conditions et modalités de création, de gestion et de suppression des Etablissements publics locaux (EPL) ;
un décret portant statut général des Etablissements publics locaux (EPL) à caractère administratif ;

un décret portant statut général des Etablissements publics locaux (EPL) de santé ;
un décret portant statut général des Etablissements publics locaux (EPL) à caractère économique ;

un décret portant statut général des Fonds locaux de financement ;
un décret portant Régime financier et comptable des Etablissements publics locaux (EPL) ;
un décret portant nomenclature budgétaire des Etablissements publics locaux (EPL).

L’adoption de ces décrets permet de doter les Etablissements publics locaux (EPL) d’un cadre juridique garantissant leur bonne gestion administrative, financière et comptable conformément aux dispositions de la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d’établissements publics.

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de don n°D374-BF, conclu le 26 octobre 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso.

D’un montant global de 4,675 milliards de francs CFA, ce projet vise à améliorer les services hydrométéorologiques, climatiques et d’alertes précoces du pays et à renforcer l’accès à ces services en ciblant des secteurs et des communautés.

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°119/AP/LA/BIDC/EBID/10/2018 conclu le 19 octobre 2018 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et la Banque d’investissement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement complémentaire du Projet d’implantation d’une usine de transformation de tomates et de mangues au Burkina Faso.

D’un montant de 8,12 millions de dollars US, soit environ 4,060 milliards de FCFA, ce financement permettra de poursuivre les travaux de construction de l’usine et de la rendre opérationnelle.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :
– un décret portant révocation de Monsieur IDO Bouladeyoi Dieudonné, maire de la commune de Pouni.

L’adoption de ce décret consacre la révocation de Monsieur IDO Bouladeyoi Dieudonné de ses fonctions de maire de la commune de Pouni, province du Sanguié, région du Centre-Ouest, pour « absence du Président du conseil municipal depuis plus de six (06) mois pour des raisons autres que celles relatives à l’intérêt de la collectivité territoriale ou de santé » et pour « poursuite devant un tribunal répressif ou condamnation pour des faits et actes punis par la loi, à l’exception des contraventions de simple police ou des délits d’imprudence, hormis les cas de délit de fuite concomitant », en application des articles 271 et 272 de la loi n°055-2004/AN du 21 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales (CGCT) au Burkina Faso, ensemble ses modificatifs.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– un rapport relatif aux tableaux de réponses du gouvernement en vue de la tenue de la rencontre annuelle Gouvernement/Organisations syndicales de travailleurs.

Au titre de l’année 2017, le cahier de doléances de travailleurs contenait quarante-un (41) points dont un (01) point relatif à la mise en œuvre des vingt-deux (22) engagements de 2015 et 2016.

Le Conseil a examiné ces différents points et instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la tenue prochaine de la rencontre annuelle gouvernement/Organisations syndicales de travailleurs.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

– un décret modificatif du décret n°2017-0104/PRES/PM/MEMC/MINEFID/MEEVCC du 13 mars 2017 portant octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) SA dans la commune de Boundry, province du Ganzourgou, région du Plateau-Central.

L’adoption de ce décret permet de définir de nouvelles coordonnées du permis d’exploitation industrielle de la grande mine d’or de Sanbrado (SOMISA) SA située dans la commune de Boudry, province du Ganzourgou.

– un rapport relatif à une autorisation de signature d’une convention minière entre la société OREZONE BOMBORE SA et l’Etat du Burkina Faso.

La signature de cette convention vise à se conformer à la réglementation minière notamment l’article 96, alinéa 3 de la loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la signature de la convention minière entre la société OREZONE BOMBORE SA et l’Etat du Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

– un rapport relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe avec le Groupement Opérateur CA17 International/CACG/ARP Développement/ODEC.

L’adoption de ce rapport permet la mise en œuvre efficace du Projet de sécurité alimentaire dans l’Est du Burkina (PSAE) et de son volet Initiative Tiwara.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement Opérateur CA17 International/CACG/ARP Développement/ODEC pour un montant de un milliard cinq cent neuf millions trois cent vingt-huit mille cent quatre-vingt-quinze (1 509 328 195) F CFA HT-HD.

Le financement est assuré par l’Agence française de développement (AFD) à travers la Convention de subvention n°CBF 1309 01C et 02D du 29 mars 2018 et le budget de l’Etat, gestion 2018.

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Energie :

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert n°2018-007/ME/SG/DMP du 12 juillet 2018 pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans trente-quatre (34) Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours :

– Lot 1 : PPS SARL pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions du Centre (CMA de Saaba, maternité de Gounghin, CMU de Koubri, DS de Tampouy) et du Plateau-Central (CMA de Boussé, CMA de Ziniaré), pour un montant de cinq cent cinquante-un millions soixante-quinze mille (551 075 000) F CFA TTC ;

– Lot 2 : GROUPEMENT PLANETE TECHNOLOGY/GESEB SA pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions du Sahel (CMA de Sebba, CMA de Djibo), du Centre-Nord (CMA de Boulsa, CMA de Kongoussi, CMA de Bourzanga, CMA de Barsalogo) et du Nord (CMA de Titao, CMA de Seguenega), pour un montant de neuf cent cinquante-six millions huit mille trois cent quatre-vingt (956 008 380) F CFA TTC ;

– Lot 3 : GROUPEMENT YANDALUX/SIFA SA pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions de la Boucle du Mouhoun (CMA de Boromo, CMA de Solenzo, CMA de Nouna) et des Hauts-Bassins (CMA de Dafra, CMA de Dandé, CMA de Do), pour un montant de six cent quatre-vingt-dix-sept millions trois cent cinquante-quatre mille deux cents (697 354 200) F CFA TTC ;

– Lot 4 : GROUPEMENT BELMAX BURKINA SARL/SDA pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions des Cascades (HD RGNL de Banfora, CMU de Niangoloko), du Centre-Ouest (CMA de Réo, CMA de Léo), du Sud-Ouest (CMA de Batié, CMA de Dano) et du Centre-Sud (CMA de Kombissiri, CMA de Saponé), pour un montant de huit cent soixante-six millions neuf cent quarante-huit mille (866 948 000) F CFA TTC ;

– Lot 5 : NEWTECH ENERGY pour la construction de mini-centrales solaires avec stockage dans des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) des régions de l’Est (CMA de Gayeri, CMA de Mani, CMA de Pama) et du Centre-Est (CMA de Bittou, CMA de Ouargaye, CMA de Zabré), pour un montant de cinq cent quarante-un millions huit cent trente-huit mille (541 838 000) F CFA TTC.

Le montant total des attributions s’élève à trois milliards six cent treize millions deux cent vingt-trois mille cinq cent quatre-vingt (3 613 223 580) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert n°2018-008/ME/SG/DMP du 12 juillet 2018 pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires dans les bâtiments publics.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours :

– LOT 1 : Groupement Yandalux Solar GmbH/IIdobusiness pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest, du Centre-Ouest, du Centre-Sud et de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cinq cent quatre-vingt-quatorze millions quatre cent mille (594 400 000) F CFA TTC ;

– LOT 2 : COGE-OK pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions du Centre, du Plateau-Central, du Centre-Est, de l’Est, du Centre-Nord, du Sahel et du Nord, pour un montant de trois cent soixante-treize millions huit cent soixante-neuf mille huit cent trente-sept (373 869 837) F CFA TTC ;

– LOT 3 : PPS Sarl pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans la région du Centre, pour un montant de six cent treize millions huit cent dix-sept mille (613 817 000) F CFA TTC ;

– LOT 4 : SIDAF Sarl pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans la région du Centre, pour un montant de quatre cent quatre-vingt-treize millions cent trente-huit mille sept cent quarante-neuf (493 138 749) F CFA TTC ;

– LOT 5 : Groupement Belmax Burkina Sarl/Société de Distribution Africaine pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, pour un montant de six cent quatre-vingt millions cinq cent quatre-vingt-onze mille (680 591 000) F CFA TTC ;

– LOT 6 : Groupement INDMOVE/POLY SOLAR Technologies pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions du Centre-Est, de l’Est et du Plateau-Central, pour un montant de huit cent trente-deux millions cent neuf mille trois cent quatre-vingt-deux (832 109 382) F CFA TTC ;

– LOT 7 : PPS Sarl pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest et du Centre-Sud, pour un montant de six cent soixante-quinze millions neuf cent vingt-cinq mille cinq cent cinquante-huit (675 925 558) F CFA TTC ;

– LOT 8 : Groupement INDMOVE/POLY SOLAR Technologies pour l’acquisition et l’installation d’équipements solaires au profit des bâtiments publics dans les régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel, pour un montant de sept cent trente-six millions cent dix-huit mille neuf cent trente-huit (736 118 938) F CFA TTC.

Le montant total de ces attributions s’élève à quatre milliards neuf cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent soixante-dix mille quatre cent soixante-quatre (4 999 970 464) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le Budget de l’Etat, gestions 2018, 2019, 2020.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a informé le Conseil de la réunion du Conseil d’Administration du Millenium Challenge Corporation (MCC) à l’issue de laquelle le Burkina Faso a été déclaré éligible à l’initiative du Compact Régional aux côtés de quatre pays de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, outre le Compact bilatéral déjà conclu avec le MCC, cette décision permettra à notre pays d’avoir un ou deux Compacts régionaux avec deux autres pays voisins éligibles.

Les projets régionaux potentiels concerneront l’énergie, les transports (chemin de fer et routes) et l’économie numérique.

Le Gouvernement se félicite de cette éligibilité et de l’accompagnement dont bénéficie le Burkina Faso dans le cadre de cette coopération avec les Etats unis d’Amérique.

II.2. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques a fait au Conseil une communication relative aux résultats prévisionnels de la campagne agropastorale 2018-2019.

La campagne céréalière prévisionnelle nationale 2018-2019 est estimée à 4 953 257 tonnes. Comparée à la production totale définitive de la campagne agricole 2017-2018 et à la moyenne des cinq (05) dernières campagnes, elle est en hausse respective de 21,91% et 11,77%.

La production des autres cultures vivrières est estimée à 937 448 tonnes, soit une augmentation respective de 30,67% et 25,10% par rapport à la campagne passée et à la moyenne quinquennale.

La production des cultures de rente est estimée à 1 180 150 tonnes, soit une baisse de 13, 29% par rapport à la campagne précédente et de 16,74% par rapport à la moyenne quinquennale.

La situation pastorale est assez satisfaisante et est marquée par la disponibilité de fourrages et le bon niveau de remplissage des points d’eau. Le bilan prévisionnel fourrager fait ressortir vingt-deux (22) provinces excédentaires, six (06) équilibrées et dix-sept (17) provinces déficitaires.

II.3. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a informé le Conseil de la tenue de la « Semaine des transports » du 20 au 22 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso.

Cette semaine connaîtra entre autres activités les lancements officiels des vols quotidiens de Air Burkina de la ligne aller-retour Ouagadougou Bobo-Dioulasso et de l’exploitation des lignes de bus de la SOTRACO à Bobo-Dioulasso.

II.4. Le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 24ème Conférence des parties (COP24) de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui s’est déroulée du 02 au 14 décembre 2018 dans la ville de Katowice, en Pologne.

Lors de cette conférence, le Burkina Faso a été désigné pour assurer la vice-présidence de la Conférence des ministres africains de l’Environnement (CMAE) pour l’année 2019.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A.PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Madame Amélie Josseline Gisèle BELEM/ZAGRE, Mle 39 697 J, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND), pour un dernier mandat de trois (03) ans :

Au titre du Premier ministère :

– Madame Adama VIGNIGBE/OUEDRAOGO, Mle 77 749 M, Conseiller en Gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants :

– Monsieur Soyo Ardiouma PALE, Officier.

Le troisième décret nomme Madame Adama VIGNIGBE/OUEDRAOGO, Mle 77 749 M, Conseiller en Gestion des ressources humaines, Présidente du Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND), pour un mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Célestin Santéré SANON, Mle 47 667 T, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Célestin Santéré SANON, Mle 47 667 T, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Madame Aïssata DIALLO/DIALLO, Mle 56 693 J, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat au titre du Premier ministère au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret porte renouvellement de mandat d’Administrateurs au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Wendkouny Blaise Parfait KEMDE, Mle 59 671 P, Inspecteur du trésor ;

– Monsieur Adama BAMBARA, Mle 56 714 V, Inspecteur du trésor.

D. MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

– Monsieur Boukaré LINKONE, Mle 23 556 B, Administrateur civil.

Au titre de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) :

– Monsieur Alidou BAGAYOGO, Elu consulaire de la délégation régionale de la Boucle du Mouhoun.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique

– Monsieur Gontran Yanbèfar SOME, Mle 215 332 G, Conseiller en études et analyses.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Issa YONABA, Mle 46 226 T, Inspecteur du trésor.

Au titre de la Confédération paysanne du Faso (CPF) :

– Monsieur Bassiaka

Au titre du Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (ONG) :

– Monsieur Oumarou Boureima CISSE.

Le troisième décret nomme Monsieur Issa YONABA, Mle 46 226 T, Inspecteur du Trésor, Président du Conseil administration du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Burkina Faso-Union européenne : Une rencontre de haut niveau sur le processus d’élaboration du compact pour la croissance et l’emploi

Le ministre de l’Economie, des finances et du développement, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sory, a présidé, dans l’après-midi de ce mercredi 19 décembre 2018 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la rencontre de haut niveau sur le processus d’élaboration du compact pour la croissance et l’emploi. Ce processus de concertation permettra d’affiner les éléments du compact en rapport avec les investissements prioritaires du Plan national du développement économique et social (PNDES) dans les secteurs porteurs d’emplois.

Le projet compact est né de la volonté de l’Union européenne (UE) de proposer une nouvelle alliance pour des investissements et des emplois durables en Afrique en vue de relever les défis et saisir les opportunités afin de promouvoir l’emploi, la croissance et la compétitivité. Comme l’a souligné madame le ministre en charge des Finances, Rosine Coulibaly/Sory, dans son discours d’ouverture, c’est un projet mis en œuvre en marge de la session du comité d’orientation stratégique du Programme indicatif régional (PIR) tenue en juin 2018.

Un projet qui permet entre autres, la mise en place d’instruments de financement adaptés aux Petites et moyennes entreprises (PME), le développement de l’économie numérique, la poursuite du processus d’intégration par les organisations régionales en améliorant le cadre réglementaire, l’amélioration de l’environnement des affaires.

Jean Lamy ( au milieu), Chef de la délégation de l’UE au Burkina Faso

Et dans le cadre du Burkina Faso, le projet compact s’est basé sur le PNDES et vise à synchroniser et à coordonner les actions de l’UE et de ses Etats membres. Ce qui contribuera à la création d’emplois décents, à la croissance et à la mobilisation de l’investissement privé, a expliqué le ministre en charge de l’Economie. Cette nouvelle approche, dit-elle, témoigne de la détermination de l’UE à jeter les bases solides des principales interventions après 2020, tout en souhaitant des échanges fructueux pour une meilleure conduite du processus.

Pour le chef de la délégation de l’UE, Jean Lamy, le projet compact contient une première analyse sur les enjeux de la croissance et de l’emploi au Burkina Faso, en étudiant notamment les filières de transformation porteuses d’une plus-value. Et d’ajouter qu’outre les enjeux, le document contient également une description des actions déjà menées par l’UE dans les différents secteurs au Burkina Faso. Il précise qu’à terme, il pourra contenir les lignes directrices de l’UE au Burkina Faso en matière d’emploi et de croissance.

Rosine Coulibaly (au milieu), Ministre de l’économie, des finances et du développement

Les objectifs de la rencontre

Pour le chef de la délégation de l’UE, l’objectif premier de cette rencontre, c’est d’informer le gouvernement non seulement sur la démarche et également sur le contenu en termes d’actions actuelles mais aussi de faire connaître la cohérence du document, sa direction et bien sûr son alignement à la sécurité nationale. Le deuxième objectif, dit-il, c’est aussi de lancer un travail commun avec l’équipe gouvernementale vis-à-vis du banc de développement qui est un nouvel élément afin d’appuyer le secteur privé à réaliser des investissements.

Le troisième et dernier objectif, selon lui, c’est d’éclairer les actions de la coopération entre le Burkina Faso et l’UE et d’entamer une démarche d’échange, de dialogue et d’orientation à court et moyen termes avec toutes les parties prenantes. Tout en indiquant que le projet est à ce stade, un outil de travail visant trois choses, à savoir l’alignement des actions de l’UE avec les politiques de développement du Burkina, l’alignement aussi avec les engagements convenus entre les deux continents lors du sommet UA-UE tenu en novembre 2017 à Abidjan et enfin l’alignement avec les propositions de l’UE pour l’investissement, la croissance et l’emploi en Afrique de l’Ouest.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Burkina-France : Le président Roch Kaboré fait Docteur honoris causa de l’Université de Bourgogne

L’Université de Bourgogne à Dijon (France) a décerné, en fin de matinée, la distinction honorifique de Docteur honoris causa au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Cette distinction lui a été remise par le président de cette université, Alain Bonnin en présence de la communauté universitaire de Bourgogne et des étudiants burkinabè.

Après avoir quitté cette université depuis 38 ans, où il a fait ses études en Sciences économiques, le chef de l’Etat y est revenu pour recevoir la distinction honorifique considérée comme l’une des plus prestigieuses décernées par les établissements français d’enseignement supérieur et de recherche.

Pour le président de l’Université de Bourgogne, Alain Bonnin, cette distinction au président du Faso, au-delà de la reconnaissance de la qualité et des œuvres de l’homme dans les efforts de développement, consacre le retour d’une tradition de cette université interrompue depuis huit ans. « Recevoir un chef d’Etat d’un pays africain francophone, dans notre université, constitue un plaisir que de remettre ce titre de Docteur honoris causa, à son Excellence Roch Marc Christian Kaboré », a indiqué le président de l’Université de Bourgogne. Il a rappelé que le président du Faso a fréquenté cette université de 1975 à 1980 d’où il est sorti avec un DESS en Gestion.

Selon le président du Faso, c’est avec fierté et le cœur plein d’émotion qu’il reçoit cette distinction qu’il dédie à la jeunesse burkinabè qui s’est battue pour l’instauration d’une nouvelle ère de démocratie avec les évènements des 30 et 31 octobre 2014. « En ce jour chargé d’émotion, ce rappel me parait important pour situer le rôle de la jeunesse dans l’évolution démocratique de mon pays et souligner l’ampleur du devoir qui est le mien vis-à-vis de cette jeunesse », a reconnu le président Kaboré.

Pour lui, on ne peut pas bâtir une démocratie véritable, assurer la liberté et la justice, promouvoir le développement économique et social, sans une jeunesse bien formée, et consciente de ses responsabilités. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, il s’est engagé à mettre l’accent sur l’éducation et la formation de la jeunesse pour lui permettre de prendre son destin en main. Cette valorisation du capital humain, de l’avis du président du Faso, est l’une des priorités de sa gouvernance et occupe une place de choix dans le Plan national de développement économique et social (PNDES), qui sert de boussole aux actions du gouvernement.

« A cet effet, le renforcement de la formation technique et professionnelle, de la recherche scientifique et technologique, de l’innovation, du soutien à l’entrepreneuriat des jeunes, et la nécessité d’une adéquation entre les formations et le marché de l’emploi, sont des conditions indispensables pour gagner le pari du développement », a indiqué le chef de l’Etat. Il a, de ce fait, exhorté l’université de Bourgogne à renforcer la coopération avec les universités du Burkina Faso pour une meilleure formation de la jeunesse burkinabè et africaine.

Roch Marc Christian Kaboré a dit avoir gardé de bons souvenirs de l’Université de Bourgogne, où il a rencontré son épouse, Mme Sika Kaboré, pendant ses études. Son séjour dans cette université lui a permis aussi de forger son esprit de combativité avec son camarade étudiant d’alors, Simon Compaoré, actuel ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso.

A l’issue de la cérémonie de distinction, le président du Faso a rencontré les étudiants burkinabè de cette université pour échanger sur la vie de la nation et écouter leurs préoccupations.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Burkina-France : Le président du Faso, Roch Kaboré, salue le respect des engagements pris à Ouagadougou

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a échangé en tête-à-tête, en fin d’après-midi au Palais de l’Elysée, avec son homologue français Emmanuel Macron. Point d’orgue de sa visite officielle en France, cette rencontre a permis d’évoquer plusieurs questions d’intérêt commun.
La signature de deux accords de coopération entre le Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD) dans les secteurs de l’eau et de l’énergie ont couronné cet échange entre les deux hommes d’Etat.

Emmanuel Macron a remercié Roch Marc Christian Kaboré pour cette visite officielle dont l’objectif est le renforcement de la coopération entre les deux Etats, et le point sur les engagements pris à Ouagadougou en novembre 2017. Selon le président Macron, la situation sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine et la présidence du G5 Sahel, qui sera assurée par le Burkina Faso en début 2019, ont été au centre des échanges. « J’ai rappelé au président Kaboré mon engagement personnel et celui de la France à soutenir les pays du G5 Sahel dans le combat contre le terrorisme. Un soutien financier que nous avons déjà honoré et un engagement aussi à travers la force Barkhane », a indiqué le président Macron dans son adresse face à la presse.

Outre la question sécuritaire, celle liée au développement a été aussi au menu des échanges entre les deux présidents. « J’avais affirmé au président du Faso ma volonté d’accompagner le développement au profit des populations des régions du Nord, du Sahel et de l’Est. En accord avec le Plan d’urgence pour le Sahel (PUS), l’Agence française de développement investira près de 50 millions d’euros supplémentaires dans les régions concernées en 2019 », a indiqué le président français. Evoquant ses engagements pris à Ouagadougou en novembre 2017, Emmanuel Macron a indiqué qu’ils ont été tous respectés. Il s’agit entre autres, selon lui, du déclassement des archives françaises sur le dossier Thomas Sankara et la construction de la maison la Ruche à Ouagadougou au profit de la jeunesse burkinabè. Le président français a rassuré son hôte que son pays sera toujours un partenaire du Burkina Faso dans sa quête d’un mieux-être pour sa population.

Le président du Faso, qui s’est réjoui du renforcement de la coopération entre les deux pays au fil du temps, a appelé à une synergie d’actions autour du G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Il a souhaité que le Burkina Faso puisse bénéficier de l’appui de tous les acteurs, dans le cadre de la présidence du G5 Sahel qu’il doit assurer en début 2019. Le président a salué les efforts du président français qui a honoré tous ses engagements pris vis-à-vis du peuple burkinabè lors de sa visite à Ouagadougou.

En outre, le chef de l’Etat a plaidé pour que la France s’engage à accompagner le FESPACO dans l’organisation de son cinquantenaire à venir.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Coopération transfrontalière et sécurité : Placer le local au cœur des politiques sécuritaires

Du 20 au 24 novembre 2018, s’est tenue à Marrakech au Maroc, la huitième édition du sommet panafricain des autorités locales (8e Africités). Ce sommet regroupe, tous les trois ans, des élus locaux, des représentants des Etats au niveau central, des partenaires techniques et financiers, des ONG, etc. Le Laboratoire Citoyennetés a pris activement part à ce sommet, d’une part, en organisant et en co-animant une session sur « Coopération transfrontalière et sécurité » avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et, d’autre part, en facilitant la participation d’élus de communes et régions partenaires du Burkina et du Niger.

Plus de 6 900 participants, dont 2 600 étrangers, plus de 150 conférences thématiques, tables-rondes et ateliers techniques, des rencontres bilatérales et multilatérales visant à nouer ou à renforcer des partenariats, plusieurs conventions signées… Ce sont là, quelques chiffres et résultats de cette édition d’Africités 2018 dont le thème était : « La transition vers des villes et des territoires durables : le rôle des collectivités locales africaines ».

Outre le Laboratoire Citoyennetés, le Burkina y a été représenté par une forte délégation composée, entre autres, du secrétaire d’Etat en charge de la Décentralisation, d’élus locaux (maires et présidents de conseils régionaux), de responsables de services techniques (centraux, déconcentrés et décentralisés), de partenaires techniques et financiers, d’Organisations de la société civile, etc. Grâce à l’appui du Laboratoire Citoyennetés (LC), trois maires de communes partenaires (Dori, Diabo et Ouahigouya) et le président du Conseil régional du Centre-Ouest ont participé à ce sommet.

A l’instar des leurs homologues de tout le continent, ces élus locaux ont ainsi participé à diverses rencontres de haut niveau, notamment l’Assemblée générale de CGLA (Cités et gouvernements unis d’Afrique) qui est l’initiateur et porteur du sommet, l’Assemblée générale des régions d’Afrique et différentes sessions. Ils ont, en outre, pu faire des rencontres bilatérales avec des partenaires potentiels et des experts qui pourraient déboucher sur des offres d’accompagnement dans la gestion de leurs collectivités respectives. Certains ont signé des conventions de partenariat. C’est le cas du maire de Dori qui, avec d’autres maires d’autres pays, a signé une convention avec l’UEMOA sur la coopération transfrontalière.

En outre, la commune rurale de Diabo, dans la région de l’Est, partenaire du LC, a obtenu et animé un stand qui lui a permis d’exposer ses réalisations, projets et potentialités économiques locales.

Le président du LC en compagnie de Jean-Pierre Elong Mbassi, le secrétaire général du CGLUA (DR)

De l’importance du local transfrontalier dans la lutte contre l’insécurité

La session sur la coopération transfrontalière en lien la problématique de sécurité, co-animée avec l’UEMOA le 20 novembre 2018, a été un moment fort de partage des expériences du LC en matière d’accompagnement des collectivités territoriales en Afrique de l’Ouest. En effet, à partir d’une expérience pilote de recherche-action entamée en 2003 autour de l’accès aux services publics de base (état civil, santé, éducation, eau et assainissement, etc.) dans plusieurs communes d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal), le Laboratoire Citoyennetés s’est positionné comme un pionnier sur le local transfrontalier.

Ses travaux ont permis d’identifier et de mettre en débats des enjeux globaux de citoyenneté et de gouvernance, de questionner les politiques d’intégration à l’aune des réalités quotidiennes des populations, des collectivités territoriales frontalières ouest-africains (UEMOA et CEDEAO).

Ils ont permis également l’expérimentation de propositions innovantes de construction de réseaux transfrontaliers de collectivités territoriales, d’OSC et de radios locales notamment dans le cadre de la mise en œuvre du programme Action publique et citoyennetés (APC, 2009-2016). Près d’une centaine d’initiatives de coopération transfrontalière, portées par les collectivités, des communautés de base, des radios locales et des groupements socioprofessionnels, ont été identifiées et documentées dans les Espaces SKBo (Sikaso – Korogho – Bobo-Dioulasso – aux frontières entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Mali) et dans le Liptako-Gourma (Burkina Faso, Mali et Niger).

Dans le Dendi Ganda (espace ethnolinguistique transfrontalier partagé entre le Bénin, le Niger et le Nigéria, constitué de onze communes pour une superficie d’environ 1 000 km²), le LC a entrepris de relier les collectivités territoriales frontalières. Son accompagnement, à travers le Programme d’appui aux collectivités territoriales (PACT – Niger) a abouti à la signature d’un protocole d’entente avec la mise en place d’un cadre de concertation entre trois communes (Malanville au Bénin, Gaya au Niger, Kamba au Nigeria). Le PACT – Niger, tout comme APC, a bénéficié de l’appui financier de la Coopération suisse.

Le député-maire de Dori, Ahmed Aziz Diallo, a co-animé la session du 20 novembre (DR)

Toutes ces initiatives de coopération transfrontalière prennent en compte la problématique de la sécurité, notamment en matière de mobilisation et d’engagement des élus locaux ; de sensibilisation des populations sur la cohabitation pacifique et la nécessité de bâtir un vivre-ensemble apaisé et de combattre la radicalisation sous toutes ses formes, de développer et mutualiser des infrastructures socioéconomiques qui améliorent l’accès des populations aux services sociaux de base, de renforcer les liens entre communautés frontalières et la collaboration avec les forces de défense et de sécurité. Ce sont ces expériences que le Laboratoire Citoyennetés a partagées avec les participants à la session.

D’autres initiatives, notamment soutenues par l’UEMOA dans presque les mêmes espaces transfrontaliers, ont été présentées aux participants à la session. Il s’agit d’expériences des élus locaux des espaces SKBO (comprenant les régions des Cascades et de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), Tchologo, Poro, Folou, Bagoué (Côte d’Ivoire) et Sikasso – Mali) et C3 Sahel (comprenant les communes de Téra et de Tillabéri (Niger), les communes de Gao et de Tombouctou (Mali), et les communes de Dori, Gorom Gorom, Djibo, Séba (Burkina Faso).

Au terme de débats forts enrichissants, les participants ont été unanimes sur l’impératif de replacer les collectivités territoriales au cœur des politiques sécuritaires. D’autant plus que les groupes terroristes s’installent le plus souvent dans une collectivité frontalière et traversent pour attaquer d’autres collectivités dans un pays voisin. Aussi les participants ont fait plusieurs recommandations à l’endroit des Etats, des instances régionales et panafricaines (UEMOA, CEDEAO, UA), des collectivités territoriales, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile.

Par Aicha Traoré

Visite officielle du président du Faso à Paris : pour une coopération plus renforcée

(Paris, 16 décembre 2018). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est arrivé à Paris ce jour à 13h30 heure locale (GMT+1) dans le cadre d’une visite officielle.
Sitôt arrivé, le chef de l’Etat entamera son programme par la rencontre avec les Burkinabè vivant en France à l’ambassade du Burkina Faso à Paris.

Demain 17 décembre dans la matinée, le président Kaboré sera accueilli officiellement par les autorités françaises à l’Hôtel des Invalides à travers une cérémonie solennelle marquée par les honneurs aux drapeaux, l’exécution des hymnes nationaux et le défilé de la Garde républicaine.

A l’issue de cette cérémonie, le président du Faso et sa délégation auront une séance de travail à l’Hôtel de Brienne avec le ministre français des armées, Florence Parly. Cette séance sera couronnée par la signature d’un accord intergouvernemental.

Dans l’après-midi, le chef de l’Etat aura un entretien en tête-à-tête avec le président français, Emmanuel Macron, au Palais de l’Elysée, à l’issue duquel plusieurs accords de coopération seront signés entre les deux parties. Les présidents Kaboré et Macron animeront par la suite un point de presse conjoint.

Dans la soirée de ce lundi 17 décembre, le chef de l’Etat s’entretiendra respectivement avec le président de l’Assemblée nationale française, Richard Ferrand, à l’Hôtel de Lassay et le président du Sénat, Gérard Larcher au Pétit-Luxembourg.

Le mardi 18 décembre, le président du Faso se rendra à Dijon, où il recevra à l’université de Bourgogne, la distinction honorifique de Docteur honoris causa. En marge de cette cérémonie de distinction, où le chef de l’Etat prononcera un discours sur la problématique de l’avenir de la jeunesse, il rencontrera aussi des acteurs de la coopération décentralisée avant de visiter une unité mixte de recherche en agriculture durable.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Coopération franco-burkinabè : Le président du Faso en visite officielle à Paris

(Ouagadougou, 15 décembre 2018). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré effectue, du 16 au 18 décembre 2018, une visite officielle à Paris, sur invitation de son homologue français, Emmanuel Macron. Cette visite est un prolongement de celle effectuée par le chef de l’Etat français à Ouagadougou, du 27 au 29 novembre 2017. Elle sera l’occasion de faire le point des engagements pris à Ouagadougou et d’ouvrir de nouvelles voies pour la consolidation de l’axe Ouagadougou-Paris.

Au cours de son séjour, le président du Faso et son homologue français vont passer en revue les questions d’intérêt commun en vue de renforcer la coopération entre les deux pays et mieux répondre aux questions sécuritaires dans la sous-région. D’autres sujets liés à l’énergie, l’économie, l’eau et à l’assainissement seront aussi abordés avec des partenaires français.

Le séjour du président du Faso sera marqué, entre autres, par une cérémonie officielle d’accueil à l’hôtel des Invalides et un entretien avec le président Emmanuel Macron au Palais de l’Elysée ce 17 décembre. Le chef de l’Etat rencontrera, dès ce dimanche, la communauté burkinabè en France et sera fait le mardi 18, Docteur Honoris Causa lors d’une cérémonie à l’Université de Dijon au cours de laquelle il s’adressera aux étudiants pour donner sa vision sur les questions concernant la jeunesse et la formation.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 12 décembre 2018

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 12 décembre 2018, en séance ordinaire, de 09H 30 mn à 13H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du Premier ministère :

– deux (02) décrets portant respectivement nomination et renouvellement de mandats de membres du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP).

L’adoption de ces décrets permet la nomination de deux (02) membres au Conseil de régulation de l’ARCOP pour un premier mandat de trois (03) ans et le renouvellement du mandat de quatre (04) membres pour une dernière période de trois (03) ans.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Energie :

– un rapport relatif aux mesures d’urgence pour la fourniture et la gestion d’une centrale électrique temporaire fonctionnant au fuel-oil d’une puissance de 50 Mégawatts (Mw) à Ouagadougou.

La production de cette capacité additionnelle sera injectée au niveau de la centrale SONABEL de Ouaga 2 (sise à Gounghin) et permettra au réseau national de faire face à la période de pointe de 2019, en attendant l’achèvement des différents projets en cours pour l’augmentation définitive de l’offre énergétique.

Le Conseil a marqué son accord pour la finalisation des discussions entre la SONABEL et la société Aggreko, retenue par un appel d’offres international restreint pour la fourniture et la gestion de cette centrale électrique temporaire au fuel-oil de 50 Mw.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

– un rapport relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offres international pour la construction d’un lycée scientifique à Ouagadougou et d’un lycée scientifique à Bobo-Dioulasso dans le cadre du Projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation (PAAQE).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– Lot 1 : composé de la construction du bloc pédagogique (RDC et R+1), du bloc administratif (RDC) et du bloc restaurant/cuisine (RDC), de la salle polyvalente et de deux (02) logements (RDC), de la clôture extérieure pleine de la parcelle et de la clôture intérieure ajourée des dortoirs-clôtures décoratives-guérite et du portique d’entrée, des parkings-VRD aménagement, a été attribué comme suit :

LOT 1A : TSR/GTI pour un montant de un milliard cent soixante-deux millions quatre cent quatre-vingt-quatre mille soixante-huit (1 162 484 068) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
LOT 1B : Groupement ECOBAA/TMC pour un montant de un milliard cinquante-sept millions cinq cent quatre-vingt-quatorze mille trois cent cinquante-sept (1 057 594 357) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois.

– Lot 2 : composé de la construction des dortoirs filles (RDC et R+1), des dortoirs garçons (RDC et R+1), de la salle d’études, d’une infirmerie, de deux (02) buanderies (tous en RDC), d’un local transformateur-local groupe-local gardien-toilettes extérieures-local surpresseur (tous en RDC), a été attribué comme suit :

LOT 2A : ECW pour un montant de six cent cinquante-trois millions soixante mille cinq cent six (653 060 506) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
LOT 2B : EKS/SOGEDIM BTP pour un montant de six cent quatre-vingt-douze millions deux cent soixante-neuf mille neuf cent trente-deux (692 269 932) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois.

– Lot 3 : composé des travaux d’électricité (sources d’énergie et du réseau de distribution BT-éclairage extérieur-sonorisation-réseaux téléphoniques-réseau informatique-équipement groupe électrogène-équipement transformateur-équipement vidéo-projecteur-détection incendie), a été attribué comme suit :

LOT 3A : TOTAL ACCES/TOTAL ACCES RCI pour un montant de quatre cent quatre-vingt-dix-huit millions huit cent quatre-vingt-cinq mille sept cent dix (498 885 710) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
LOT 3B : SATEL pour un montant de quatre cent quatre-vingt-seize millions huit cent quatre-vingt-dix mille cent (496 890 100) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois.

– Lot 4 : relatif à la plomberie (assainissement-plomberie sanitaire-protection incendie), a été attribué comme suit :

LOT 4A : SEGNA BTP/BGR pour un montant de deux cent quatre-vingt-seize millions cent quinze mille sept cent soixante-huit (296 115 768) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
LOT 4B : GERBATP SARL pour un montant de quatre cent trente-quatre millions cent dix mille trois cent soixante-cinq (434 110 365) F CFA TTC avec un délai d’exécution de six (06) mois.

Le montant total des attributions s’élève à cinq milliards deux cent quatre-vingt-onze millions quatre cent dix mille huit cent six (5 291 410 806) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le don IDA n°D33-BF du 13 mai 2015.

I.2.2. Pour le compte du ministère de la Santé :

– un rapport relatif au Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de méningite en 2019 au Burkina Faso.

Ce plan permettra de détecter précocement et de riposter efficacement à toute survenue d’épidémie de méningite en 2019 au Burkina Faso.

Les stratégies prévues pour sa mise en œuvre sont entre autres, le renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux, la constitution d’un stock de sécurité en vaccins et consommables, la vaccination réactive de masse en cas d’épidémie et la coordination de la lutte contre l’épidémie.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a informé le Conseil de la visite de Son Excellence Monsieur Idriss DEBY ITNO, Président de la république du Tchad, les 13 et 14 décembre 2018 au Burkina Faso, dans le cadre du 50ème anniversaire de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE).

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la première édition de « la Nuit de l’Excellence Scientifique », prévue pour se tenir le 14 décembre 2018 à Ouagadougou.

Les prix d’excellence et spéciaux de la recherche scientifique visent à susciter l’émulation au sein de la jeunesse dans le métier de la recherche, à travers la reconnaissance du mérite des chercheurs par les autorités.

II.3. Le ministre de la Culture, des arts et du tourisme a informé le Conseil que l’Algérie a décerné le Prix Myriam Makéba au FESPACO pour avoir été un modèle de réussite culturelle en Afrique.

Le prix sera décerné lors de la 26ème édition correspondant au cinquantenaire du FESPACO.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Sont nommées membres du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), les personnes ci-après pour un premier mandat de trois (03) ans :

Au titre de l’Administration publique :

– Monsieur B. Olivier SAWADOGO, représentant le ministère de l’Economie, des finances et du développement.

Au titre de la Société civile :

– Madame Marie Eugénie MALGOUBRI/KYENDREBEOGO, représentant le Centre d’information et d’étude sur le budget (CIFOEB).

Sont nommées membres du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), les personnes ci-après pour un dernier mandat de trois (03) ans :

Au titre du secteur privé :

– Monsieur Aladji DORO, représentant les organisations professionnelles des secteurs du bâtiment et des travaux publics ;

– Monsieur Dieu-Donné Hubert MILLOGO, représentant les organisations professionnelles des secteurs du commerce et des services ;

– Monsieur Téné Boukari ZAMPOU, représentant les organisations professionnelles des cabinets de consultants.

Au titre de la Société civile :

– Madame Agnès Kiswendsida KABORE, représentant le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD).

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

– Monsieur Benjamin NANA, Mle 25 789 M, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Abidjan, République de Côte d’Ivoire ;

– Monsieur Bourèma KI, Mle 97 439 D, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Bouaké, République de Côte d’Ivoire ;

– Monsieur Hervé BAZIE, Mle 68 633 F, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Soubré, République de Côte d’Ivoire ;

– Monsieur Mohamadi KABORE, Mle 32 000 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Ouinibani KONATE, Mle 105 159 R, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du « Programme Défense des intérêts du Burkina Faso dans le monde », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Affaires politiques et stratégiques ;

– Monsieur Sylvain Yamtiguimda YAMEOGO, Mle 104 400 P, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du « Programme pilotage et soutien », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Etudes et des statistiques sectorielles.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Souleymane HEBIE, Mle 59 734 N, Conseiller des Affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Souleymane OUATTARA, Mle 104 824 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Monsieur Ousmane TRAORE, Mle 25 787 X, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Madame Cyrille Priscille KABORET/OUEDRAOGO, Mle 36 510 H, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice générale du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou ;

– Monsieur Siaka OUATTARA, Mle 95 853 R, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

– Monsieur Dar Francis Albert SOME, Mle 80 524 M, Médecin de santé publique, catégorie P, échelle A, grade 1, 7ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua ;

– Monsieur Sidzabda Christian Bernard KOMPAORE, Mle 111 398 U, Médecin de santé publique, catégorie P, échelle C, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de la santé de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Ferdinand TIENDREBEOGO, Mle 53 722 G, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Institut national de santé publique (INSP).

E. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Ibrahima SANGARE, Mle 202 646 E, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques de la Komondjari ;

– Monsieur Rahmani YOUGBARE, Mle 217 493 S, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Loroum.

F. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

– Monsieur Sana David COMPAORE, Mle 455, Administrateur des postes et des services financiers, 3ème catégorie, 3ème échelle, 3ème échelon, est nommé Directeur des politiques et de la règlementation du secteur des postes.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Monsieur Larba OUEDRAOGO, Mle 237 135 Z, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Wend-panga Augustine DIBENDE, Mle 304 104 N, Administrateur civil, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Chargée d’études ;

– Monsieur Kuilbi Jacob ZOMA, Mle 307 811 X, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du contrôle à la Direction générale du contrôle.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des sciences (IDS) pour un premier mandat de trois (03) ans :

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur Salifou ROUAMBA, Mle 44 506 Z, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire.

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles :

– Monsieur Boubakar BA, Mle 212 366 P, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

– Monsieur Yamba Hermann KABORE, Mle 59 692 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre de l’Université Norbert ZONGO de Koudougou :

– Monsieur Mathias KYELEM, Mle 49 409 L, Maître de Conférences.

Au titre du personnel enseignant :

– Monsieur Abdoulaye Francis TARNAGDA, Mle 36 420 K, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire.

Au titre du personnel Administratif, technique, ouvrier et de soutien :

– Monsieur Alain KABORE, Mle 17 699 Y, Attaché d’intendance scolaire et universitaire.

Au titre des élèves-professeurs de l’IDS :

– Monsieur Kabirou ZANFARA, Elève-professeur.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut des sciences (IDS) pour un dernier mandat de trois (03) ans :

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Abdel-Kader BEOGO, Mle 217 028 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines ;

– Madame Lucie Héléna Carole OUEDRAOGO/KANYALA, Mle 214 802 U, Ingénieur des travaux informatiques.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, Maître de Conférences ;

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Achille KI, Mle 46 271 U, Inspecteur des impôts.

Le troisième décret nomme Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, Maître de Conférences, Présidente du Conseil d’administration de l’Institut des sciences (IDS), pour un mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets :

Le premier décret nomme les personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), pour un premier mandat de trois (03) ans :

– Monsieur Jean Gabriel SERE, Mle 225 014 A, Inspecteur du trésor, en remplacement de Madame Marie Christiane BALIMA/SUMBUGMA dont il achève le mandat ;

– Monsieur Bernard BEBA, Mle 59 714 S, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Adama SORI dont il achève le mandat.

Le deuxième décret nomme Monsieur Jean Gabriel SERE, Mle 225 014 A, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret porte nomination des personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’Administration de l’Office national de sécurité routière (ONASER) pour un premier mandat de trois (03) ans :

Au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants :

– Monsieur Mamadou COULIBALY, Officier.

Au titre des représentants des transporteurs et conducteurs routiers du Burkina :

– Monsieur Hasse-Mir OUEDRAOGO, Vice-président chargé du fret de l’OTRAF.

C. MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, membres au Conseil d’Administration de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF), pour un premier mandat de trois (03) ans :

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Mathias TRAORE, Mle 59 712 P, Administrateur civil.

Au titre du ministère des Ressources animale et halieutiques :

– Monsieur Koudougou KABORE, Mle 118 985 J, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du représentant du personnel de l’Ecole nationale des eaux et forêts :

– Monsieur Guesséwind-yam Moussa ZONGO, Mle 232 396 T, Comptable.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 05 décembre 2018

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 5 décembre 2018, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

-  un rapport relatif à deux (02) décrets :
• le premier décret porte création de charges notariales dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ;
• le second décret porte nomination de Titulaires de charges de notaire.
L’adoption de ces décrets permet la création de huit (08) charges notariales à Ouagadougou, de quatre (04) autres à Bobo-Dioulasso et la nomination de nouveaux notaires pour occuper ces charges.

I.1.2. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
-  un premier rapport relatif à trois (03) décrets :

• le premier décret fixe les modalités d’application de la loi n°012-2013/AN du 07 mai 2013 portant régime général des importations et des exportations au Burkina Faso ;
• le deuxième décret fixe les modalités d’application de la loi n°013-2013/AN du 07 mai 2013 portant réglementation de la profession de commerçant au Burkina Faso ;
• le troisième décret est relatif au commerce de distribution au Burkina Faso ;
L’adoption de ces décrets permet de mieux organiser le secteur du commerce et d’être en adéquation avec les textes en vigueur au Burkina Faso.

-  un second rapport relatif à trois (03) décrets d’application de la loi n°016-2017/AN du 27 avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso :
• le premier décret fixe les modalités d’application des clauses d’exclusivité ou de non concurrence, des prix imposés, de la facturation, de l’information du consommateur, du refus de vente, de la déclaration du lieu de stockage ;

• le deuxième décret est relatif à l’exercice du droit de transaction et du pouvoir de ratification de la transaction en matière d’infraction à la règlementation de la concurrence ;

• le troisième décret est relatif à l’exercice du droit de transaction en matière d’infraction à la règlementation de la concurrence par la Commission nationale de la concurrence et de la consommation (CNCC).
L’adoption de ces décrets permet d’améliorer le dispositif national en matière de politique de la concurrence, de la consommation et de rendre opérationnelle la Brigade mobile de contrôle.

I.1.3. Pour le compte du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes

-  un rapport relatif à deux (02) décrets :
• le premier décret définit les conditions et modalités d’attribution de licences technologiquement neutres pour l’établissement et l’exploitation de réseaux et services de communication électroniques au Burkina Faso ;

• le second décret porte modification du décret n°2010-245/PRES/PM/MPTIC/MEF portant définition des procédures et conditions attachées aux régimes de licences individuelles, autorisations générales et déclarations pour l’établissement et l’exploitation des réseaux et services de communications électroniques.

L’adoption de ces décrets permet de fixer d’une manière générale, la durée des licences individuelles à quinze (15) ans au maximum sous réserve de certaines mesures incitatives qui peuvent être accordées par l’Etat. La licence individuelle technologiquement neutre remplace les autres licences individuelles déjà octroyées aux titulaires.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Sports et des loisirs :
-  un décret portant relecture de l’organisation du ministère des Sports et des loisirs.
L’adoption de ce décret permet une meilleure organisation du département pour l’atteinte des objectifs de la Politique nationale des sports et des loisirs.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :
-  un rapport portant autorisation de recrutement au titre de l’année 2018, de trente-six (36) Assistants hospitalo-universitaires pour le compte des institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherches (IESR).

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement au titre de l’année 2018 de trente-six (36) Assistants hospitalo-universitaires dont :
-  vingt (20) pour le compte de l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO ;
-  dix (10) pour le compte de l’Université Nazi BONI ;
-  et six (06) pour le compte de l’Université de Ouahigouya.

Pour le compte du ministère de la Santé :

-  un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert accéléré n°2018-0043/MS/SG/DMP du 20 juillet 2018 pour les travaux de construction des infrastructures de la troisième tranche du Centre hospitalier universitaire régional (CHUR) de Dédougou.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 : ECOBAA pour la construction en tous corps d’état sauf réseaux fluides médicaux des bâtiments d’infrastructures du service de consultations externes, du service des urgences, du service de la salle d’opération d’urgence, du service des entrées pour un montant d’un milliard sept cent quatre-vingt-sept millions trois cent trente-neuf mille neuf cent quatre-vingt-cinq (1 787 339 985) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

Lot 2 : ECCKAF pour la construction en tous corps d’état sauf réseaux fluides médicaux des bâtiments d’un bloc opératoire, d’une chambre mortuaire, d’un hangar de chambre mortuaire et d’un bâtiment de la centrale de stérilisation pour un montant d’un milliard cinq cent vingt-six millions quatre cent trente-six mille trois cent soixante-deux (1 526 436 362) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois ;

Lot 3 : Groupement PMS/FCS pour la construction en tous corps d’état sauf réseaux fluides médicaux des bâtiments d’hospitalisations de la médecine et chirurgie pour un montant d’un milliard cent quatre-vingt-douze millions quatre cent mille deux cent trente-un (1 192 400 231) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois ;

Lot 4 : Groupement Faso Contractor /IC Contractor pour la construction en tous corps d’état sauf réseaux fluides médicaux des bâtiments de l’Imagerie médicale, du service des entrées 2, des postes de latrines, de la cuisine et buanderie accompagnants, des hangars accompagnants et des parkings pour un montant d’un milliard deux cent trente-deux millions neuf cent seize mille huit cent quarante-deux (1 232 916 842) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois.

Le montant total des attributions s’élève à cinq milliards sept cent trente-neuf millions quatre-vingt-treize mille quatre cent vingt (5 739 093 420) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2018.


II. NOMINATIONS

II.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Sont nommées Titulaires de charges notariales à Ouagadougou, les personnes ci-après :
-  Bagaoliation Christian Rodrigue IDO ;
-  Patricia ZOUNDI ;
-  Luc Nakoéti AVOUGOU ;
-  Noëlie YARO ;
-  Siaka KARAMBIRI ;
-  Windbisba Jérémie OUENA ;
-  Laurent N. METOMNE MEDA ;
-  Lucie TIENDREBEOGO.

Sont nommées les personnes ci-après titulaires de charges à Bobo-Dioulasso :
-  Safietou SAWADOGO ;
-  Marie Angèle TRAORE ;
-  Yacouba DEMBELE ;
-  Karim KABORE.

II.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :
-  de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) au titre du ministère de la Sécurité ;
-  des Editions Sidwaya au titre du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement ;
-  de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) ;
-  de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres

Stéphane Wenceslas SANOU
Officier de l’ordre national

Visite de courtoisie de Mr. M. Lassina Zerbo à l’Ambassadeur

Présent à Genève à l’invitation de la Mission permanente de la Francophonie, le Secrétaire exécutif de la Commission préparatoire de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE).

Mr Lassina Zerbo, a rendu mardi 4 décembre, une visite de courtoisie à l’Ambassadeur, Représentant permanent du Burkina à Genève, S. E. M. Dieudonné W. Désiré Sougouri.

 

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