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25e anniversaire de l’UEMOA : Deux nouveaux programmes lancés

A l’occasion de la célébration des 25 ans de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui a eu lieu ce jeudi 10 janvier 2019 à Ouagadougou, deux nouveaux programmes initiés par le Conseil des collectivités territoriales (CCT) et le Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA) ont été officiellement lancés. Il s’agit du Programme régional d’appui à la décentralisation financière en Afrique de l’ouest (PRADEF) et de l’initiative « 3 000 collectivités sans enfants en situation de rue ». Présidée par le ministre de l’Intérieur nigérien, Mohamed Bazoum, la cérémonie a connu la participation de ministres et de représentants des collectivités territoriales de l’espace UEMOA et du REFELA.

La célébration du 25e anniversaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ce jeudi 10 janvier 2019 à Ouagadougou, a été également marquée par le lancement officiel du Programme régional d’appui à la décentralisation financière en Afrique de l’ouest (PRADF) 2018-2022 et de l’initiative « 3 000 collectivités sans enfants en situation de rue ». Deux programmes initiés par le Conseil des collectivités territoriales (CCT) de l’UEMOA et le Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA).

Mohamed Bazoum, ministre d’Etat et de l’intérieur nigérien

Pour le ministre de l’Intérieur nigérien, Mohamed Bazoum, cette cérémonie a une double portée symbolique. Elle s’inscrit d’abord dans la célébration des 25 ans de la création de l’UEMOA et traduit l’aboutissement d’un engagement pris par le CCT-UEMOA au terme de la réunion de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) tenue en 2017, qui a été de soutenir la mise en œuvre d’un Programme d’appui à la décentralisation financière (PRADEF).

Un programme qui, selon le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé, vise d’abord à créer, à l’échelle régionale et nationale, un environnement propice et les instruments régionaux et nationaux adaptés pour une décentralisation financière efficace, assurant la diversification nécessaire des financements. Il ambitionne aussi, selon lui, de renforcer et de développer les instruments et mécanismes de financement nationaux et régionaux, notamment ceux issus de la finance climat et les orienter vers le local.

Armand Pierre Béouindé, Maire de la commune de Ouagadougou

L’initiative « 3 000 collectivités sans enfants en situation de rue »

Pour la première responsable du REFELA, Aïssiatou So/Diawara, l’initiative « 3 000 collectivités sans enfants en situation de rue » a été mise en place pour la prise en charge, voire l’éradication du ce fléau dans la société. Pour ce faire, « le REFELA, dit-elle, est engagé à sensibiliser les parents, amis, voisins, etc. à la prévention de ce phénomène afin d’attirer l’attention sur une situation inacceptable où de plus en plus d’enfants, qui devraient être dans leurs cellules familiales ou à l’école, passent leur temps dans la rue où ils sont exposés à tous les dangers et sans services sociaux de base ».

L’autre objectif de cette initiative, selon Aïssiatou Diawara, c’est de se mobiliser, élus et acteurs locaux, pour donner une seconde chance aux enfants qui vivent dans cette précarité. Car un enfant s’épanouit et se développe au sein d’une cellule familiale ou d’une structure d’accueil et d’éducation, a déclaré la présidente du REFELA. C’est pourquoi, souligne-t-elle, il est important que la situation des enfants vivant dans la rue interpelle à tous les niveaux, que ce soit les responsables politiques, les élus locaux, les acteurs de la société civile, les citadins, les parents et surtout les femmes élues locales.

Aissiatou Diawara, présidente du REFELA

Création, missions et organisation du CCT

Le ministre ivoirien de la Ville et président du Conseil des collectivités territoriales (CCT), Albert Amichia, s’est plutôt penché sur l’historique du CCT. En effet, le CCT a été créé le 30 mai 2011 par la conférence des Etats et des gouvernements en vue de donner un signal politique clair pour une meilleure implication des collectivités territoriales dans le processus d’intégration.

Un conseil qui, selon son président, a plusieurs missions qui sont entre autres d’assurer la participation des collectivités territoriales à la réalisation des objectifs de l’union ; d’accompagner la Commission de l’UEMOA dans la conception et la mise en œuvre de projets intégrateurs et structures au bénéfice des collectivités territoriales et de contribuer au renforcement de la cohésion sociale, économique et territoriale à travers des actions partagées entre les Etats membres et les autorités locales.

Albert Francois Amichia, ministre de la ville ivoiriennne et président du CCT

C’est donc dans ce contexte que le PRADEF a été créé afin d’accompagner le CCT pour la prise de décisions au sein de l’UEMOA en faveur de la décentralisation financière par l’institution d’un environnement normatif et adéquat, de favoriser l’alignement des partenaires techniques et financiers, etc. Par ailleurs, le CCT est un organe composé de six représentants par Etat membre qui comprend l’assemblée générale et le bureau, a-t-il indiqué.

Yvette Zongo
Lefaso.net }

Intégration : L’UEMOA des peuples, le grand défi 25 ans après

« 25 ans de progrès vers l’intégration régionale, ensemble pour relever le défi de la libre circulation des personnes et des biens ». C’est sous ce thème que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a célébré, ce jeudi 10 janvier 2019 à Ouagadougou, son 25e anniversaire sous la présidence d’Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire.

10 janvier 1994 – 10 janvier 2019. Un quart de siècle, ça se fête pour l’UEMOA, l’organisation sous-régionale qui a pour objectif l’édification d’un espace économique harmonisé et intégré, entre huit pays qui ont le franc CFA en partage. Et c’est à Ouagadougou, la capitale burkinabè, que les membres du Conseil des ministres statutaire, les présidents des institutions et membres d’organes et les représentants des organisations interafricaines et internationales se sont donné rendez-vous, ce jeudi 10 janvier 2019, pour célébrer ce 25e anniversaire sous les auspices d’Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de gouvernement de l’organisation, qui avait à ses côtés le président du Faso, Roch Kaboré.

Le président ivoirien Alassane Ouattara (avec le chapeau) a plaidé pour l’intégration politique des Etats

« Un privilège, une nécessité »

Pour le président de la Commission de l’UEMOA, Abdallah Boureima, l’UEMOA est un modèle d’intégration économique en Afrique qui doit faire preuve d’une réelle capacité d’adaptation pour préserver et consolider ses nombreux acquis, au regard du contexte dans lequel il évolue. Contexte marqué par des mutations profondes et rapides et l’existence de défis.

« Travailler pour un projet aussi noble que celui de l’intégration régionale est un privilège, une nécessité dans ce monde en plein mutation », a déclaré le président ivoirien, après avoir rendu un hommage aux devanciers et à tous ceux qui œuvrent nuit et jour pour faire de l’intégration une réalité. Certes, l’UEMOA a atteint l’âge de la maturité mais Alassane Ouattara, tout comme le président du Conseil des ministres statutaire de l’institution, dans son discours lu par le ministre béninois Abdoulaye Tchané, a rappelé les grands défis de l’heure auxquels doit faire face l’Union.

Une vue des invités présents à la cérémonie

Renforcer le commerce intra-communautaire

Il s’agit d’abord du défi de la circulation des personnes et des biens. A ce propos, le président ivoirien a indiqué que cette libre circulation est handicapée depuis quelques années par le phénomène du terrorisme. Il a suggéré que l’Union, après l’intégration économique, monétaire et règlementaire, passe à l’intégration politique, ce qui la rendrait plus forte à « l’image de l’Union européenne ».

Second défi à relever, selon Alassane Ouattara, c’est le faible taux des échanges intracommunautaires qui est seulement de 16% contre 10% en 1994. Pour le président ivoirien, cette faible évolution pourrait s’expliquer par la structure du commerce marquée par une homogénéité des biens et services échangés dans l’espace. « Nous avons également de nombreux contrôles et des prélèvements illicites qu’il faut endiguer.
C’est ce qui motive notre volonté de faire un certain nombre d’autoroutes », a expliqué Alassane avant de raconter qu’alors qu’il était Premier ministre, le nombre de points de barrage entre Abidjan et la frontière burkinabè était de 97 barrages contre 10 aujourd’hui. Le président de la Commission de l’UEMOA a annoncé la tenue, en juin 2019, d’un colloque international qui contribuera à la définition de stratégies pour améliorer le commerce intracommunautaire.

Photo de famille

A armes égales dans les affaires

Quant au troisième défi à relever, le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de gouvernement de l’UEMOA a indiqué qu’il s’agit des distorsions en matière de concurrence et, en particulier, les difficultés pour certaines entreprises à accéder aux marchés publics. Et il s’est réjoui par avance de constater que l’Union apporte beaucoup aux populations en matière de stabilité des prix, d’amélioration des conditions de vie et en matière de perspectives. Pour terminer, Alassane Ouattara a appelé à faire aussi de l’emploi des jeunes et du dérèglement climatique des priorités.

Les deux chefs d’Etat ont inauguré le complexe administratif de l’UEMOA à Ouaga 2000

En marge de la célébration des 25 ans, le président ivoirien et son homologue burkinabè, Roch Kaboré, ont procédé à l’inauguration du complexe administratif de l’UEMOA sis au quartier Ouaga 2000, à proximité du siège du Secrétariat permanant du Comité inter-état de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS).

Herman Frédéric Bassolé
Photos : Bonaventure Paré
Lefaso.net

25 ans de l’UEMOA : Le Président ivoirien Alassane Ouattara est sur le sol burkinabè

Ce jeudi 10 janvier 2019, l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), fête ses 25 ans de création. Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de cette instance communautaire, le Président de la république de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a effectué le déplacement de Ouagadougou. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Président du Faso Roch Kaboré.

L’avion du Président ivoirien Alassane Ouattara a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou à 9h 30. Accueilli par son homologue Roch Kaboré, les deux chefs d’Etat après les salutations d’usage, ont eu droit aux honneurs dus à leur rang. Face au drapeau, ils ont assisté à l’exécution des deux hymnes que sont l’Abidjanaise et le Ditanyé. S’en est suivi un tour d’honneur où l’hôte du jour a salué à tour de rôle le Premier Paul Kaba Thiéba, les ministres burkinabè présents, les corps diplomatiques et consulaires, et bien d’autres personnalités.

Du salon d’honneur, le cortège présidentiel a pris la route de la salle des Conférences de Ouaga 2000 où devait se tenir la cérémonie officielle marquant les 25 ans de la création de l’UEMOA, sous le thème : « 25 ans de progrès vers l’intégration régionale, ensemble pour relever le défi de la libre circulation des personnes et des biens ».

En rappel, cette instance communautaire qui a été fondée en 1994 regroupe huit pays à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo et le Burkina Faso. Sa mission est la réalisation de l’intégration économique des Etats membres, à travers le renforcement de la compétitivité des activités économiques dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel et d’un environnement juridique rationalisé et harmonisé.

L’UEMOA dont le siège est à Ouagadougou a une superficie de 3 507 006 km2 avec une population de plus de 116 millions d’habitants. L’actuel président de la Commission est le nigérien Abdallah Boureima.

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

Violences à Yirgou : 49 morts et 6 103 personnes déplacées, selon le gouvernement

L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 9 janvier 2019 au palais de Kosyam, à Ouagadougou. A l’issue de ce conclave présidé par le chef de l’Etat Roch Kaboré, cinq ministres se sont prêtés aux questions des journalistes. Actualité oblige, la question des violences de Yirgou et la réduction du prix des hydrocarbures étaient les deux principaux sujets abordés.

Le premier à camper le décor est le ministre en charge de la Communication, Remis Dandjinou. Avant de laisser la parole respectivement à ses collègues du Commerce, de l’Administration territoriale, de la Sécurité et de la Solidarité nationale, le porte-parole du gouvernement a fait le résumé du Conseil des ministres. Selon lui, sept rapports ont été adoptés par le Conseil, dont un rapport au niveau du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement. Il s’agit d’un guide national de maturation et d’évaluation au préalable des projets et programmes.

Baisse du prix du carburant

Le mardi 8 janvier 2018, le gouvernement a annoncé une baisse du prix du litre à la pompe des hydrocarbures, de l’ordre de 20 francs CFA pour le super 91, 30 francs CFA pour le gasoil et 83 francs CFA pour le pétrole lampant.

Selon le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, le gouvernement continue d’observer l’évolution des prix des hydrocarbures au plan international et il n’est pas exclu qu’il y ait une diminution du prix à la pompe, si cette tendance baissière se poursuit. « Nous avons pris la décision de garantir qu’au cours d’une année civile, il n’est pas possible d’avoir une augmentation au-dessus de 100 francs CFA », a-t-il souligné. Si ce seuil est atteint, le gouvernement compte actionner automatiquement le mécanisme de la subvention pour que la population ne supporte pas trop les méfaits.

A la suite du ministre en charge du Commerce, la parole est donnée au ministre en charge de l’Administration, Siméon Sawadogo. Après avoir rappelé l’indignation et la condamnation par le chef de l’Etat des violences à Yirgou, ainsi que de tout le gouvernement, il a annoncé que le bilan des morts s’est alourdi. Le nombre de personnes qui ont perdu la vie suite à ces violences est passé de 46 à 49 personnes. Selon le ministre, les recherches et les enquêtes se poursuivent sur le terrain. « Nous voulons simplement rappeler que le Burkina reste un et indivisible et les populations qui y vivent devraient pouvoir vivre encore ensemble », a-t-il indiqué.

Une assistance aux 6 103 déplacés

Dans le même élan, le ministre de la Sécurité, Clément Sawadogo, a laissé entendre qu’il y a toujours des personnes qui sont portées disparues ; donc l’on ne peut pas, de prime abord, affirmer qu’elles sont mortes ou pas. D’autant plus que les recherches n’ont pas permis de découvrir d’autres corps sans vie. Il a demandé à la presse et à certaines organisations de la société civile de donner la bonne information et de ne pas remuer le couteau dans la plaie. Le ministre Sawadogo a rassuré les uns et les autres qu’un dispositif sécuritaire a été mis en place pour parer à toute éventualité.

C’est la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laurence Ilboudo/Marchal, qui a refermé cette série d’interventions. Avant ces violences à Yirgou, le gouvernement avait déjà dénombré plus de 47 000 personnes déplacées à cause du terrorisme. Pour Yirgou, l’on dénombre 6 103 personnes. Selon la ministre, il a été décidé de faire un camp à Barsalgo pour accueillir ces personnes afin de mieux les prendre en charge.

D’autres sites seront établis dans les communes de Kelbo, Arbinda et Djibo. Laurence Ilboudo/Marchal a ajouté que le gouvernement s’active pour venir en aide aux victimes, concernant les questions alimentaires, d’assainissement, de santé. « Au niveau de la santé, nous avons une équipe de psychologues qui va discuter pour permettre la stabilisation au niveau moral de ces personnes », a-confié la ministre. Elle a estimé la durée de ces camps de 6 à 12 mois, avant que la réinsertion des victimes soit effective.

Marcus Kouaman
(kmagaju@gmail.com)
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 09 janvier 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 09 janvier 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif au Rapport statistique national (RSN) 2017 et au Programme statistique national (PSN) 2019 du Système statistique national (SSN).

Il ressort de ce rapport que le taux d’exécution global des activités initialement programmées dans le PSN 2017 est de 75,5%.

Le PSN prévoit en 2019 la poursuite d’importantes opérations statistiques : il s’agit du 5ème Recensement général de la population (RGPH), du 2ème Recensement général de l’agriculture (RGA), de l’enquête sur le cheptel et de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM). Il est également prévu l’organisation de la 5ème enquête démographique et de santé (EDS), de l’enquête permanente sur les cultures irriguées de saison sèche, et de l’enquête sur les flux et les dépenses touristiques au niveau des postes frontières terrestres.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour une exécution réussie du Programme statistique national 2019.

– un rapport relatif à la location de bâtiments au profit de l’Administration.

Il s’agit de bâtiments à usage de bureaux et de magasin.

Le Conseil a marqué son accord pour la location desdits bâtiments.

– un décret portant détermination de la nature et des modalités d’acquisition des biens et services dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 06 de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant réglementation générale de la commande publique.

L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre effective des dispositions de la loi n°039-2016/AN du 02 décembre 2016 portant réglementation générale de la commande publique au Burkina Faso.

– un rapport relatif à la présidence par le Burkina Faso du G5 Sahel.

Le Burkina Faso exercera la présidence du G5 Sahel durant la période de 2019 à 2020. A cet effet, une conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel se tiendra à Ouagadougou au cours du premier trimestre de l’année 2019.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la réussite de ladite conférence et du mandat de notre pays à la tête du G5 Sahel.

– un rapport relatif au guide national de maturation et d’évaluation ex ante des projets et programmes de développement.

L’adoption de ce rapport vise à disposer d’une approche harmonisée du processus de gestion des investissements publics afin de permettre une efficacité plus accrue dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement au Burkina Faso.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

– un décret portant création et attributions de la Billetterie nationale du cinéma et de l’audiovisuel.

La billetterie est un ensemble de mécanismes liés à la gestion et au contrôle des recettes d’exploitation de tous les espaces de projection payante de films.

L’adoption de ce décret vise à assurer un meilleur suivi et contrôle du respect de la réglementation des activités d’exploitation des salles de projection de films cinématographiques, audiovisuels et vidéographiques au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère des Infrastructures :

– un rapport relatif à la conclusion d’un marché pour les travaux d’aménagement et de bitumage de 1,190 km de voirie dans la ville de Manga par la procédure d’entente directe.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise GLOBEX CONSTRUCTION pour un montant de six cent quarante-sept millions quatre-vingt-sept mille deux cent vingt (647 087 220) F CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, en collaboration avec les ministres en charge de la Sécurité et de la Solidarité nationale, a fait au Conseil l’état de mise en œuvre des mesures d’urgence prises dans le cadre de la crise survenue à Yirgou.

Le Conseil salue la manifestation de la solidarité nationale et internationale suite à ces dramatiques évènements. Il invite par ailleurs l’ensemble des Burkinabè à poursuivre leurs efforts en vue de consolider le vivre ensemble et d’exorciser notre pays de l’esprit de division.

II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative aux résultats du 19ème Concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenue du 5 au 14 novembre 2018 à Libreville au Gabon.

Au cours de cette session 2018 du CAMES, sur 16 candidatures présentées par le Burkina Faso, provenant des Universités Ouaga I Joseph KI-ZERBO et Nazi BONI pour l’obtention du grade d’Agrégé des universités, 13 candidats ont été admis.

Le Conseil félicite les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche pour la performance des candidatures burkinabè.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté huit (08) décrets.

Le premier décret porte renouvellement du mandat des personnes dont les noms suivent, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation (FONRID) pour une dernière période de trois (03) ans.

Administrateurs représentant l’Etat.

Au titre du Premier ministère :

– Monsieur Jérôme COMPAORE, Mle 74 214 G, Chargé de recherche.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Ollo Ghislain SIB, Mle 58 457 C, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur Georges YAMEOGO, Mle 18 531 F, Maître de recherche en agroforesterie ;

– Monsieur Florent SONG-NABA, Mle 231 946 P, Maître de conférences en sciences de gestion.

Administrateur représentant les organisations de producteurs agricoles.

– Monsieur Jean Noël Koungoulé LAMOUKRI, Confédération paysanne du Faso.

Administrateur représentant les petites et moyennes entreprises.

– Monsieur Baba Sidiki KONTOGOMDE, Fédération des industries agroalimentaires du Burkina.

Administrateur représentant les Organisations non gouvernementales.

– Monsieur Idrissa Romuald COMPAORE, ONG Autre terre.

Le deuxième décret nomme monsieur Ollo Ghislain SIB, Mle 58 457 C, Inspecteur du trésor, président du Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret porte nomination d’Administrateurs les personnes ci-après au Conseil d’administration de l’Université de Dédougou (UDDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Administrateurs représentant l’Etat.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur Karifa BAYO, Mle 32 163 V, Professeur titulaire ;

– Madame Afsata PARE/KABORE, Mle 26 211 A, Professeur titulaire.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Souleymane KOUSSOUBE, Mle 37 257 H, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Pierre BOUNDAONE, Mle 77 748 L, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs :

– Monsieur Midibahaye Emmanuel HEMA, Mle 245 801 D, Maître-assistant ;

– Monsieur Désiré Jean Pascal LOMPO, Mle 257 236 Maître-assistant.

Administrateurs représentant les étudiants :

– Monsieur Paul Célestin GNOUMOU ;

– Monsieur Batio Adama NIGNAN.

Administrateurs représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien :

– Monsieur Pirika COULIBALY, Mle 47 607 C, Professeur certifié des lycées et collèges ;

– Monsieur Alphonse TIBIRI, Mle 39 514 W, Conseiller d’éducation.

Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso :

– Monsieur Alidou BAGAYOGO, Elu consulaire de la région de la Boucle du Mouhoun.

Administrateur représentant le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) :

– Monsieur Vincent DAO, Mle 124 960 0347 C, Ingénieur de recherche.

Administrateur représentant les établissements publics professionnels.

Au titre de la Chambre d’agriculture :

– Monsieur Nonyèza BONZI, Président de la Chambre régionale d’agriculture de la Boucle du Mouhoun.

Administrateur représentant les institutions régionales ou internationales.

Au titre du Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS) :

– Monsieur Atta SANOUSSI, Mle P 200 53, Professeur titulaire de biologie et physiologie végétale.

Administrateurs représentant les structures administratives locales, externes à l’Université.

Au titre de la mairie de la Commune de Dédougou :

– Monsieur Karim Lomboza KONDE, Maire de la Commune de Dédougou ;

Au titre du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun :

– Monsieur Mamadou DRABO, 1er Vice-Président du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun.

Le quatrième décret nomme Monsieur Karifa BAYO, Mle 32 163 V, Président du Conseil d’administration de l’Université de Dédougou pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Fada N’Gourma (UFDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Administrateurs représentant l’Etat.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 G, Professeur titulaire ;

– Monsieur Mahamadou SAWADOGO, Mle 78 122 C, Professeur titulaire.

Au titre du ministère des Mines et des carrières :

– Monsieur Ousmane ILBOUDO, Mle 257 214 H, Maître-assistant.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs :

– Monsieur Wennegouda Jean Pierre SANDWIDI, Mle 245 806 G, Assistant ;

– Monsieur Wende Pouiré Germain OUEDRAOGO, Mle 333 977 U, Assistant.

Administrateurs représentant les Etudiants :

– Monsieur Arthur Donald SAWADOGO ;

– Mademoiselle Estelle PILABRE.

Administrateurs représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien :

– Monsieur Moussa YONLI, Mle 45 350 Z, Instituteur certifié ;

– Monsieur Yéréli Amédée Léonel LAMIEN, Mle 423 84 00 S, Technicien supérieur en informatique.

Administrateur représentant les syndicats des enseignants :

– Monsieur Tégawendé Justin ZAIDA, Mle 245 808 U, Enseignant-chercheur.

Administrateur représentant le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) :

– Monsieur Georges ZOMBOUDRE, Mle 960 03 37, Chargé de recherche.

Administrateur représentant les établissements publics professionnels :

– Madame Inna SEGUEDA/GUENDA, Mle 280 100 609 00 01 F, Chargée de communication.

Administrateur représentant les structures administratives locales, externes à l’Université.

Au titre du Conseil régional de l’Est :

– Monsieur Lucien OUALI, Mle 222 074 G, Professeur certifié de CEG.

Le sixième décret nomme Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 G, Président du Conseil d’administration de l’Université de Fada N’Gourma pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le septième décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Ouahigouya (UOHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Administrateurs représentant l’Etat.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Madame Olga Mélanie LOMPO, Mle 53 411 L, Professeur titulaire en santé publique ;

– Monsieur Alou KEITA, Mle 35 680 N, Professeur titulaire en sciences de langage.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Amidou SAWADOGO, Mle 111 148 X, Administrateur des services financiers.

Administrateurs représentant les Enseignants-chercheurs :

– Monsieur Souleymane RAMDE, Mle 27 14 118, Assistant ;

– Monsieur Mamadou Tiéoulé TRAORE, Mle 119 727 E, Assistant- hospitalo universitaire en urologie.

Administrateurs représentant les Etudiants :

– Monsieur Ousmane OUERMI, Etudiant en 5ème année de médecine ;

– Monsieur Bioti Armel SIENI, Etudiant en 4ème année de médecine.

Administrateurs représentant le personnel administratif, technique, ouvrier et de soutien :

– Monsieur Issa BANDAOGO, Mle 41 959, Agent de bureau ;

– Monsieur Madi KOMI, Mle 38 261 S, Conseiller d’éducation.

Administrateur représentant les syndicats des enseignants :

– Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Mle 257 244 R, Enseignant à temps plein en Droit.

Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso :

– Madame Fatimata BOLY/DIALLO, Contractuel de la Chambre consulaire du Nord.

Administrateur représentant le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) :

– Madame Hagrétou SAWADOGO/LINGANI, Mle 046 543 U, Maître de recherche.

Administrateur représentant les structures administratives locales, externes à l’université.

Au titre de la Commune de Ouahigouya :

– Monsieur Tréboul Arouna OUEDRAOGO, Mle 290 719 920 001, Contrôleur des finances.

Au titre du Conseil régional du Nord :

– Monsieur Salifou OUEDRAOGO, Ingénieur de développement rural.

Le huitième décret nomme Madame Olga Mélanie LOMPO, Mle 53 411 L, Présidente du Conseil d’administration de l’Université de Ouahigouya (UOHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

– Madame Pascaline NANA/SAGNON, Mle 31 944 S, Inspecteur des eaux et forêts.

Au titre du ministère du Commerce de l’industrie et de l’artisanat :

– Monsieur Mounirou KIAMA, Mle 111 313 L, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 110 930 E, Enseignant Chercheur, Maitre de conférence.

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Aloys OUBDA, Mle 78 216 X, Ingénieur d’Elevage.

Administrateur représentant le personnel de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou :

– Monsieur Salifou SAWADOGO, Aide comptable.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques :

– Monsieur Amidou SAVADOGO, Mle 31 287 X, Ingénieur du génie rural ;

– Monsieur Baoudassom Victor Charles Adolphe ZANGRE, Mle 57 442 Y, Agronome.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Euloge Noaga WEDRAOGO, Mle 40 199 E, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire.

Administrateur représentant les exploitants agricoles :

– Monsieur Siaka SORO, Producteur agricole.

Le troisième décret nomme Monsieur Amidou SAVADOGO, Mle 31 287 X, Ingénieur du génie rural, Président du Conseil d’administration de l’Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou (AMVS), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Pascal SOUBEIGA, Mle 25 134 Y, Conseiller d’agriculture, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Pascal SOUBEIGA, Mle 25 134 Y, Conseiller d’agriculture, Président du Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le sixième décret nomme Madame Augustine Dénise BADO, Mle 130 276 F, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques au Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Madame Augustine Dénise BADO, Mle 130 276 F, Magistrat, Présidente du Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

– Monsieur Joseph SAWADOGO, Mle 47 550 P, Professeur certifié.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur David Yemboini Kader TOGUYENI, Mle 11 978 R, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Madame Wendpagnangdé Léonce KONFE/NONGUEGNAGHMA, Mle 104 257 K, Administrateur des services financiers.

D. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Wilouo Alexis DAKUYO, Mle 54 617 F, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière ROXGOLD SANU SA, pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Madame Georgette KIENTEGA, Mle 212 424 K, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS), pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Issaka ZOUNGRANA, Mle 111 325 V, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de Vivo Energy (Ex Burkina & Shell) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Madani H. BARRY, en fin de mandat.

Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des Exportations (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Administrateur représentant le Groupement professionnel des industriels (GPI) :

– Monsieur Boukary ZIEBA, Directeur général de KARILOR INTERNATIONAL, en remplacement de Monsieur Abass KANE.

Administrateur représentant le Conseil interprofessionnel des entreprises du Faso (CIDEF ex SCIMPEX) :

– Monsieur Zanga Seydou SESSOUMA, Commerçant en remplacement de Monsieur Ambroise BALMA.

F. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :

– Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée.

Au titre du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur :

– Monsieur Mohamed ZIGANE, Mle 78 684 N, Conseiller des affaires étrangères.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI), pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère du Commerce de l’industrie et de l’artisanat :

– Monsieur Oumarou ZONGO, Mle 119 340 H, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

– Monsieur Wendpenga Télesphor MARE, Mle 212 291 K, Conseiller en aménagement du territoire et du développement local.


Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres du mardi 08 janvier 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mardi 08 janvier 2019, en séance extraordinaire, de 09 H 00 mn à 09 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur un (01) rapport relatif à un projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence au Burkina Faso.

L’état d’urgence a été déclaré par décret n°2018-1200/PRES du 31 décembre 2018 portant déclaration de l’état d’urgence dans quatorze (14) provinces du Burkina Faso.

La prorogation de l’état d’urgence au-delà de douze (12) jours, en application des dispositions de l’article 2 de la loi du 31 août 1959, ne peut être autorisée que par l’Assemblée nationale.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le Ministre de la Communication et

des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Chine-Afrique : Les promesses de WANG Yi

Dernier bastion en Afrique de l’Ouest tombé aux mains de la République populaire de Chine, le Burkina Faso profite déjà des fruits de cette nouvelle idylle : missions médicale, agricole ; signature de convention pour l’octroi de bourses d’études ; dons de véhicules ; stages de formation dans le domaine des TIC et des visites officielles de part et d’autre dont la dernière, celle du ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, qui a débuté son périple africain en Ethiopie.

Arrivé à Ouagadougou le 4 janvier, Wang Yi a réitéré l’engagement pris en 2017 par le président Xi Jinping, celui d’apporter un soutien financier de 300 millions de yuans, soit 26 milliards de francs CFA, à la force conjointe du G5 Sahel.

L’Empire du milieu promet également 1,5 million de dollars au secrétariat permanent de l’organisation. Pour le Burkina Faso, assailli de part et d’autre par les mouvements terroristes, ces annonces sont les bienvenues quand on sait que le financement du G5 Sahel piétine toujours et a été au cœur de plusieurs rencontres à l’international.

La Chine devrait mettre rapidement la main à la poche puisque, de l’avis de certains experts, les relations du Burkina avec Taiwan constituaient une sorte de blocage pour Pékin. D’ailleurs, lors de son séjour, Wang Yi a salué le choix « sage » du président Roch Kaboré de renouer ses relations avec son pays, acte fort qui marque le principe d’une seule Chine qu’il faudra respecter inébranlablement.

Outre l’annonce en faveur du G5 Sahel, le diplomate chinois a annoncé une aide alimentaire de plus de 5 000 tonnes de riz pour aider le Burkina à lutter contre l’insécurité alimentaire, et le démarrage effectif des travaux de l’hôpital de Bobo-Dioulasso avant la fin de l’année 2019. La Chine a prévu également 30 millions de yuan d’appui budgétaire et 50 millions de yuan pour soutenir le domaine de la défense.

Le Sénégal, partenaire privilégié

S’il existe un pays en Afrique de l’Ouest qui figure au rang des partenaires privilégiés de la Chine, c’est bien le Sénégal. Le pays de Macky Sall a renoué ses relations avec la Chine en 2005. Et depuis lors, les deux pays entretiennent une coopération dynamique, faisant de l’Empire du milieu le premier investisseur et le deuxième partenaire commercial du pays de la Téranga, qui a constitué la dernière étape de la tournée africaine de Wang Yi.

A Dakar, le ministre chinois a annoncé le renforcement de la coopération, notamment dans les domaines de l’industrie et du numérique. Retenons que le Sénégal, qui a accueilli Xi Jinping en juillet dernier, a déjà signé une dizaine d’accords de coopération qui embrassent plusieurs domaines dont la justice, les infrastructures, la coopération économique et technique, la promotion du capital humain et l’aviation civile.

En Gambie, pays qui a rétabli ses relations avec la Chine seulement en 2016, le président Adama Barrow s’est réjoui de la première visite d’un ministre chinois des Affaires étrangères. Ce qui, selon lui, montrait la bonne foi de la Chine dans le renforcement des relations bilatérales. Wang Yi n’y a pas fait d’annonce de financement mais s’est dit confiant sur l’avenir de la coopération. En rappel, la Gambie avait bénéficié de 75 millions de dollars de subventions et de promesses d’investissements chinois, notamment dans le domaine des infrastructures.

« La dette ? Des allégations »

En Ethiopie, premier pays visité, Wang Yi a plutôt relevé l’importance de la coopération entre la Chine et l’Ethiopie, partenaire incontournable dans la construction collective de la Ceinture et la Route sur le continent africain. Il a réitéré l’engagement de son pays à intensifier la coopération surtout dans les secteurs des infrastructures, de l’industrie, l’énergie, l’agriculture et la promotion du capital humain. Lors de son entretien avec le président de Commission de l’Union africaine, il a annoncé une enveloppe de 70,3 millions d’euros pour le dépôt militaire de Douala, au Cameroun, et un million d’euros pour la mission de l’Union africaine en Somalie.

Les financements chinois inquiètent notamment les Occidentaux, évincés sur le continent, qui estiment qu’ils alourdissent la dette de l’Afrique. Pour Wang Yi, il ne s’agit que d’allégations qui ont d’ailleurs été démenties par les pays africains.

HFB
Lefaso.net

Sécurité : Les diplomates font bloc autour du Président du Faso

Le corps diplomatique a présenté ses vœux de nouvel an au président du Faso, ce mardi 8 janvier 2019, dans la salle polyvalente de Kosyam. Comme l’on pouvait s’y attendre, la situation sécuritaire a été au cœur des messages délivrés par les différents intervenants, qui ont exhorté Roch Kaboré à ne pas baisser les bras.

Le rite annuel a été respecté. Le corps diplomatique a renouvelé son engagement à soutenir le Burkina Faso sur tous les chantiers de développement à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au président du Faso. Mais, c’est le regard tourné essentiellement vers le défi sécuritaire, que diplomates et partenaires techniques et financiers ont souhaité santé, bonheur, paix et prospérité au Burkina Faso.

Le Président du Faso entouré du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Alpha Barry (gauche) et ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebéogo.

La victime toujours vainqueur

En dépit des différentes attaques qui ont endeuillé les familles notamment des forces de défense et de sécurité, le doyen du corps diplomatique et consulaire au Burkina, Farhat Bouazza, Ambassadeur du Maroc, a rappelé au président du Faso que les terroristes « n’ont jamais gagné nulle part ». « Dans le monde, beaucoup de pays ont eu à subir des actions violentes de groupes radicalisés d’extrême droite et d’extrême gauche. Ces groupes sont restés aux oubliettes de l’histoire mais les pays qui ont été victimes en sont sortis grandis », a vanté le diplomate, avant de marteler que le Burkina Faso ne se laissera pas affaiblir.

Toujours maintenir le cap

Dans la même lancée et au nom des partenaires techniques et financiers, la coordinatrice résidente du système des Nations Unies, Metsi Makhetha, a exhorté Roch Kaboré à maintenir le cap en travaillant sans relâche dans « la consolidation des liens de fraternité, de solidarité et de confiance qui unissent le peuple burkinabè ». Elle dit être confiante quant à la capacité du peuple burkinabè à surmonter les adversités et à « poursuivre sa marche vers des lendemains meilleurs ». « Demain main dans la main, les fils et filles du pays des Hommes intègres prouveront au monde qu’ils ont su à un moment de leur histoire, se dépasser, défendre la dignité de tous et valoriser leurs diversités », a déclaré Metsi Makhetha.

Metsi Makhetha, Coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Burkina Faso

« La lutte sera longue… »

Prenant la parole, le président Kaboré a rassuré ses hôtes que le drame survenu à Yirgou, en fin d’année et qui a coûté la vie à 47 personnes, « est inacceptable et ne restera pas impuni car touchant à notre unité et à notre cohésion ». Le Commandant en chef a également indiqué que le pays déploie des efforts immenses pour résister et contenir ces attaques.
« Le peuple burkinabè restera toujours debout et continuera à y faire face, avec courage, abnégation et sérénité. La lutte sera longue, certes, mais nous demeurons convaincus que nous viendrons à bout de ce fléau », a laissé entendre le Roch Kaboré, optimiste.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Développement et sécurité : Le Patron de la diplomatie chinoise rassure à Ouagadougou

En visite de travail et d’amitié au Burkina Faso, le Conseiller d’Etat chinois et ministre des affaires étrangères, Wang Yi, a eu une séance de travail avec son homologue burkinabè, Alpha Barry, avant de s’entretenir avec le Président Roch Kaboré, ce vendredi 4 janvier 2018, à Kosyam.

La locomotive Pékin-Ouagadougou en marche. Annoncé au pays des Hommes intègres depuis quelques semaines, le conseiller d’Etat de la République populaire de Chine et ministre des affaires étrangères, est arrivé, vendredi après-midi accompagné d’une forte délégation.

Reçu sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou, par Alpha Barry, accompagné de quelques autorités dont le chargé d’affaires de l’ambassade du Burkina à Pékin, Issa Joseph Paré, Wang Yi a été conduit au domicile de son homologue avec qui il a eu une séance de travail ; séance à l’issue de laquelle, il a remis 10 véhicules de protocole de marque Foton, au ministère des affaires étrangères.

Accueil du ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, par son homologue burkinabè, Alpha Barry

Satisfaction

A Kosyam, après un entretien au cours duquel le président du Faso a réaffirmé ses priorités à savoir la Défense et la sécurité, l’éducation et la santé, Wang Yi et son homologue ont animé un point de presse. Selon Alpha Barry, cette visite est une première pour le Burkina Faso qui avait déjà accueilli en juillet 2018, le vice-Premier ministre chinois, Chunhua Hu, soit deux mois après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Le chef de la diplomatie burkinabè s’est réjoui « des progrès énormes réalisés en si peu de temps » depuis mai 2018. Il en veut preuve l’envoi d’une mission médicale au Burkina, l’assistance d’experts agricoles chinois dans la culture d’une nouvelle variété de mil, l’organisation d’un séminaire de formation des fonctionnaires agricoles burkinabè à Pékin, l’envoi d’un contingent de 200 étudiants en Chine, la signature d’un accord de 50 millions de yuans dans le domaine de la Défense, le financement d’une partie du projet de la fibre optique, etc.

Lors d’un point de presse, Alpha Barry s’est réjoui des énormes progrès réalisés depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays

« Un devoir »

Revenant sur la reprise des relations, le ministre Wang Yi a qualifié de « stratégique et sage » le choix du président Roch Kaboré ; « un choix qui offre plusieurs opportunités et perspectives de coopération ». Il a par ailleurs rappelé la convergence de vues des deux pays sur le principe d’une seule chine qu’il faudra respecter, car constituant la base politique de cette nouvelle union.

« Nous estimons que la confiance mutuelle est une garantie importante pour cette coopération bilatérale », a précisé le diplomate chinois, qui n’a pas manqué de réitérer l’engagement de son pays à accompagner le Burkina dans ses différents chantiers de développement. « Nous sommes amis et partenaires et nous espérons accélérer votre développement. C’est le devoir international que la Chine doit assumer », a-t-il soutenu.

Le ministre Wang Yi n’est pas venu les mains vides. Il a remis 10 véhicules de protocoles au ministère des affaires étrangères

Prête à soutenir le G5 Sahel

Deuxième contributeur dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, la Chine, à en croire Alpha Barry, a décidé d’apporter un financement de 300 millions de yuans pour renforcer les capacités de la force conjointe du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme, et un appui de 1,5 millions de dollars au secrétariat permanent de l’organisation. « La Chine continuera à suivre de près la situation sécuritaire en Afrique et en fonction des besoins et dans la mesure du possible, nous allons apporter de nouvelles contributions pour la préservation de la paix », a laissé entendre Wang Yi.

En attendant, le ministre Alpha Barry a annoncé la tenue, en mars 2019, de la 1re session de commission mixte de coopération entre les deux pays au cours de laquelle, le Burkina va redéfinir ses priorités.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Droits des femmes : 28 féministes ouest-africaines se concertent à Ouagadougou

Du 27 au 30 novembre 2017 s’est tenu, à Ouagadougou, un atelier réunissant 28 féministes de huit pays de l’Afrique de l’Ouest. Un atelier initié par l’ONG Equilibres & Populations et qui se voulait une tribune de rencontre et d’échanges entre ces féministes, mais également une opportunité pour elles d’initier des actions communes afin que leurs voix portent mieux.

Elles sont venues du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal pour prendre part à l’atelier initié par Equilibres & Populations (Equipop). Quatre jours durant, ces jeunes féministes actives sur les réseaux sociaux et sur le terrain et qui portent haut le flambeau de la lutte contre les violences basées sur le genre, l’excision, le mariage d’enfants, ou encore pour l’accès des adolescentes à l’information sur la santé sexuelle et reproductive, etc., ont échangé sur leurs expériences respectives. Cette rencontre de Ouagadougou fut également l’occasion pour elles d’initier des actions communes afin de mieux faire entendre leurs voix au niveau national et international. Des positionnements et des actions communes ont ainsi été identifiés pour influer sur le G7 2019 ainsi que sur d’autres processus institutionnels.

Pour Viviane Dah/Konditamdé, coordinatrice de la Marche mondiale des femmes, Action nationale du Burkina Faso ; et Pauline Bonkoungou, chargée de projets à SOS Jeunesse et Défis, cet atelier a été une belle expérience. « Cette rencontre nous a permis de comprendre ce qui ce passe en Afrique. C’est la première fois que nous participons à une rencontre internationale réunissant uniquement des pays francophones. C’était une bonne occasion de partager les expériences et de comprendre qu’en Afrique, les femmes sont victimes de plusieurs violences », a laissé entendre Pauline Bonkoungou.

Viviane Dah/Konditamdé salue, elle, la jeunesse de la plupart des féministes qui ont fait le déplacement de Ouagadougou. « Cet atelier m’a permis d’être en contact avec des activistes jeunes et de voir que la relève est assurée. Car la conviction que j’ai eue, c’est qu’elles sont prêtes pour la lutte contre les violences basées sur le genre et pour que nous ayons un monde meilleur », a confié Mme Dah.

L’atelier de Ouagadougou a accouché de messages forts des 28 féministes ouest-africaines (voir encadré).
A l’issue de l’atelier, les activistes du Burkina Faso ont pris la résolution d’œuvrer, chacune au sein de son organisation, mais aussi en commun, pour promouvoir davantage les droits de la femme.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net


Encadré :

Des messages forts pour la promotion de la femme…

Message 1 : Nous, jeunes féministes, souhaitons que le pouvoir de disposer librement de son corps soit promu

Contenu du message 1 : La possibilité pour les femmes de décider si elles veulent des enfants et du moment où elles souhaitent les avoir, constitue un droit fondamental. Aussi, toutes les femmes, y compris les adolescentes, devraient, si elles en ont besoin, avoir accès à des informations et des services de qualité en matière de contraception. Le droit à l’avortement conformément à l’accord de Maputo doit aussi devenir une réalité.

Par ailleurs, les violences sexistes représentent une atteinte inacceptable à la dignité humaine et doivent être combattues à tous les niveaux de la société.
Message porté par Néné Maricou de l’organisation Youth Women for action (Sénégal).

Message 2 : Nous, jeunes féministes, souhaitons que le pouvoir de savoir des femmes soit promu

Contenu du message 2 : Toutes les filles doivent avoir accès à une éducation de qualité dans un environnement sécurisé, protégé de toutes formes de violences. Toutes les conditions doivent être mises en œuvre pour qu’elles puissent bénéficier du système éducatif autant d’années qu’elles le souhaitent.

Par ailleurs, l’éducation complète à la sexualité doit devenir une réalité. L’éducation doit plus largement participer à déconstruire les stéréotypes de genre et à lutter contre les discriminations qui accentuent les inégalités.
Message porté par Alexia Hountodji du Rayon des initiatives culturelles musicales et des arts oraux (Bénin).

Message 3 :
Nous, jeunes féministes, souhaitons que le pouvoir économique des femmes soit promu (valorisation du travail des femmes et égalité salariale)
Contenu du message 3 : Le travail des femmes doit être reconnu à sa juste valeur, qu’il soit monétarisé ou non. Donner de son temps a un coût et un prix : le travail domestique trop souvent invisibilisé doit être valorisé et mieux partagé entre tous les individus. Le travail lucratif doit être rémunéré à sa juste valeur : à travail égal, salaire égal.
Message porté par Oumou Salif Touré de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (Mali).

Message 4 : Nous jeunes féministes que le pouvoir économique des femmes soit promu (allocation budgétaire suffisante pour promouvoir des sociétés égalitaires)
Contenu du message 4 : Pas de construction de sociétés moins inégalitaires, sans un rééquilibrage des moyens dédiés. Les responsables politiques doivent être redevables envers les citoyens et citoyennes de l’allocation des budgets de l’Etat. Pour cela, la part des budgets qui bénéficient aux femmes doit pouvoir être mesurée (budgétisation sensible au genre) et les écarts réduits. Des budgets suffisants doivent également être sécurisés pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes.

Par ailleurs, les acteurs et actrices qui travaillent pour cette égalité constituent des allié•e•s indispensables et précieux du changement. Jusqu’ici trop peu soutenu•e•s, des ressources doivent leur être octroyées, en particulier aux mouvements de femmes et plus précisément ceux des jeunes féministes.
Message porté par Jonas Dossou Kindafodji, jeune ambassadeur pour la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (Bénin).

Message 5 : Nous, jeunes féministes, souhaitons que le pouvoir politique des femmes soit promu

Contenu du message 5 : Plus de politique pro-jeune et pro-femme sans la participation des femmes et des jeunes. Les femmes et les jeunes doivent obtenir leur juste place à tous les niveaux des prises de décision et de l’élaboration des politiques. « Trop souvent, les questions de femmes sont discutées par de gentils messieurs en costard-cravate, et pas par les femmes elles-mêmes ».
Message porté par Glele Aboucha Laurence Cornélia du Réseau ouest-africain des jeunes femmes leaders et de l’association Ecranbénin (Bénin).

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