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Angela Merkel aux Burkinabè : « Il faut avoir la volonté de se réconcilier et ne jamais croire qu’une ethnie est supérieure à une autre »

La visite de 48 heures au Burkina de la Chancelière allemande, Angel Merkel, a pris fin jeudi, 2 mai 2019 par des échanges avec des étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo.

Pendant environ une heure, Angela Merkel a abordé avec les étudiants, plusieurs questions liées à la coopération germano-burkinabè et celles liant l’Allemagne à l’Afrique.
« C’est vous qui représentez l’avenir du Burkina Faso », a campé Angela Merkel avant d’inviter son assistance à poser toutes sortes de questions qu’elle souhaiterait.

Ainsi, la lutte contre le terrorisme au Burkina, la condition de la femme, les expériences de l’Allemagne face aux différentes crises qu’elle a connues, sa politique de développement, la coopération germano-burkinabè en matière d’éducation ont été entre autres axes d’échanges entre les étudiants (plusieurs intervenants ont posé leurs questions en allemand) et la Chancelière.

« L’Allemagne assiste le Burkina Faso dans bien des domaines dont celui de la sécurité », a indiqué Angela Merkel, revenant sur les efforts de son pays en matière de lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélo-saharien, notamment par la présence de ses militaires au Mali.

Angela Merkel avec ici, le modérateur des échanges

Dans le cadre de cette lutte, la Chancelière a non seulement parlé de la nécessité de formation des militaires, de la synergie d’actions entre les pays concernés, mais aussi de l’impératif à créer une cohésion interne. « Il faut avoir la volonté de se réconcilier et ne jamais croire qu’une ethnie est supérieure à une autre. C’est ce que les terroristes tentent de faire en opposant les communautés », a expliqué en substance la chancelière, exhortant les Burkinabè à également rester positifs.

Sur la politique allemande en Afrique, la Chancelière a confié que son pays a sa vision en la matière, qu’elle développe progressivement et en complémentarité avec les puissances déjà présentes, notamment la France.

En matière d’éducation et de formation, Angela Merkel a réaffirmé la volonté de son pays à soutenir le Burkina dans ce secteur également pour accompagner le processus de développement.

En ce qui concerne le volet spécifique de la femme, Angela Merkel a invité les femmes burkinabè à avoir des rêves. C’est dans cette dynamique qu’elle appelle les hommes à aider les femmes à s’accomplir, en partageant le poids de la famille pour ne pas le laisser aux seules mains de la femme (éducation des enfants par exemple, tâches ménagères…).

Arrivée à Ouagadougou dans l’après-midi de mercredi, 1er mai 2019, la Chancelière Angela Merkel a eu une audience avec le président du Faso, Roch Kaboré, président en exercice du G5 Sahel avant de prendre part au sommet extraordinaire de l’organisation.

Angela Merkel, pendant la signature du Livre d’or avec derrière à gauche, le ministre de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga et le président de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo, Rabiou Cissé

Après la rencontre avec les étudiants, dernière articulation de son séjour, Angela Merkel s’est envolée pour la suite de sa tournée dans des pays du G5 Sahel (dont le Burkina était la première étape).

OHL
Lefaso.net

Lutte anti-terroriste : L’Allemagne annonce une aide de 46 millions d’euros

(Ouagadougou, 1er mai 2019). Arrivée cet après-midi à Ouagadougou, la chancelière allemande Angela Merkel a eu une séance de travail avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré au palais de Kosyam. Cette rencontre au sommet a été une occasion pour les deux délégations de revisiter la coopération bilatérale pour un renforcement de l’axe Ouagadougou-Berlin. A l’issue de la rencontre, les deux dirigeants ont animé un point de presse.

Selon le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, cette séance de travail avec la chancelière a été couronnée « d’échanges forts enrichissants ». En effet, « l’Allemagne a annoncé une aide de 46 millions d’euros qui devra nous permettre de mieux prendre en charge les questions sécuritaires au Nord et à l’Est de notre pays, et conduire des actions qui aideront à renforcer la résilience des populations dans ces zones » a déclaré le président du Faso.

La coopération entre le Burkina Faso et la République fédérale d’Allemagne remonte aux années 1960 et c’est la première fois qu’un chancelier allemand visite le pays des Hommes intègres. « La première visite d’un chancelier au Burkina Faso est le symbole de liens étroits entre les deux pays et nous souhaitons être aux cotés du Burkina Faso » a soutenu Mme Merkel.

Pour le président Kaboré, « c’est une coopération qui se porte très bien qu’il faut renforcer et consolider »

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l’Allemagne s’est engagée à soutenir le Burkina Faso dans la formation des forces de défense et sécurité et en matière d’équipement. « Nous allons soutenir le renforcement des capacités de la police » a déclaré la chancelière allemande. Et « il est important que la communauté internationale soutienne le Burkina Faso » a-t-elle ajouté.

Alliée stratégique du G5Sahel dans le combat contre les forces du mal et pour le développement, l’Allemagne est impliquée fortement dans l’opérationnalisation de la force conjointe du G5Sahel. « Nous avons versé notre contribution de 60 millions d’euros au G5 Sahel et nous avons apporté notre soutien dans la formation, dans la mise en œuvre de l’académie de police du G5 Sahel » a souligné Angela Merkel.

Cependant, pour le président du Faso, il est impérieux de résoudre la crise libyenne, épicentre des défis sécuritaires dans la zone du G5 Sahel. Car « au-delà des efforts des uns et des autres, il est nécessaire que l’Europe adopte une position unique sur la question libyenne » a soutenu Roch Marc Christian Kaboré.

Toutes ces questions liées à la sécurité et au développement ont été abordées lors du sommet extraordinaire du G5 Sahel qui a réuni, les présidents burkinabè, malien, nigérien, mauritanien, tchadien, et la chancelière allemande.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Luc Hallade, futur ambassadeur de France au Burkina Faso : Un diplomate qui conseille aux politiques de « savoir quitter le pouvoir »

Xavier Lapeyre de Cabannes étant appelé à quitter le poste d’ambassadeur de France à Ouagadougou, c’est Luc Hallade qui pourrait être appelé à le remplacer. Un diplomate pas comme les autres, ni énarque ni Quai d’Orsay, qui a fait carrière au sein de l’administration civile à l’international. Ce qui lui a permis de se familiariser avec la gestion des crises dans des coins de la planète pas toujours accueillants : océan Indien, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Cameroun, RDC.

Ce qui donne à penser que l’Elysée a une vision de la situation qui prévaut au Burkina Faso – à la veille de la présidentielle de 2020 – quelque peu pessimiste, Hallade ayant pour habitude de penser tout haut ce que d’autres pensent tout bas. Avec discernement, certes, mais qui n’est pas toujours perçu comme tel par ses interlocuteurs.

Pour Luc Hallade, tout commence à Bichancourt le 8 mai 1957. La bourgade picarde, dans le département de l’Aisne, à une quarantaine de kilomètres de Laon, n’est pas des plus folichonnes. Mais, parmi le millier d’habitants, les Hallade sont sortis du lot. Michel André Hallade en a été le maire de 1971 à 1995. Quant à Jean Hallade (29 avril 1922-26 août 2013), il s’est illustré au sein de la Résistance, organisant notamment l’accueil et l’exfiltration des aviateurs alliés dont les aéronefs avaient été abattus au-dessus de la Somme (un documentaire sur ce « héros ordinaire » a été réalisé pour la télévision en 2016). Jean Hallade avait à son actif pas loin d’une vingtaine d’ouvrages sur la Picardie et l’aviation pendant la Première et la Deuxième guerres mondiales.

Dans ce contexte familial, il ne faut pas s’étonner de retrouver Luc Hallade à Toulon, sur les bancs de l’Ecole du commissariat de la Marine (ECM) – aujourd’hui dissoute – dont il va suivre les cours de 1978 à 1980 pour se former en logistique/administration/finances. Auparavant, il a décroché, en 1977, le diplôme de l’Institut d’études politique de Paris, section service public, et, en 1978, une licence en droit public de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il va passer neuf années au sein du Commissariat de la Marine, en mer et à terre, en métropole et outre-mer. L’occasion pour lui, également, de travailler au sein du cabinet de Yvon Bourges, ministre de la Défense de Valéry Giscard d’Estaing. En 1987, il sera nommé chargé de mission pour la coopération régionale auprès du Préfet de La Réunion, poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination, en 1989, au secrétariat général de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le siège se trouve à Port-Louis, à Maurice, ce qui tendra à faire de lui un spécialiste de la zone.

C’est alors qu’il va débarquer en Afrique. Ce sera d’abord Bangui (1993-1995) puis Abidjan (1995-1997) comme conseiller à la mission de coopération et d’action culturelle (1993-1995). De retour à Paris, il va rejoindre la Coopération comme chef du bureau du budget (1997-1999). Nouvelle destination africaine : Yaoundé ; il y est nommé chef du service de coopération et d’action culturelle (1999-2003). Après le Cameroun, ce sera la République démocratique du Congo (RDC). Il y sera Premier conseiller à l’ambassade de France, en charge également des fonctions d’officier de sécurité, de 2003 à 2007. Il va y vivre le référendum constitutionnel de 2005 mais aussi les affrontements de 2007, dans la capitale, entre la milice de Jean-Pierre Bemba et la garde républicaine du président Kabila.

Après un bref retour à Paris comme chargé de mission à la DGA du ministère des Affaires étrangères (2007-2008), il va décrocher son premier poste d’ambassadeur à Moroni auprès de l’Union des Comores. C’est lui qui va devoir gérer le crash, le 30 juin 2009, du vol 626 de la Yemenia, qui a fait 152 victimes (et une survivante, la jeune Bahia Bakari alors âgée de douze ans), mais aussi les tensions à la suite du référendum local de 2009 qui maintenait Mayotte au sein de la République française alors que l’Union des Comores continuait de revendiquer sa souveraineté sur les Mahorais.

En juillet 2011, Hallade va être nommé ambassadeur de France en RDC. En pleine période électorale. Il considérera d’ailleurs que la présidentielle de 2011 a été « plutôt un recul en termes de démocratie et de transparence ». A Kinshasa, Hallade annoncera la couleur : « J’ai pour principe de ne jamais manier la langue de bois. J’ai toujours essayé d’être sincère, franc et aussi direct que possible, en respectant naturellement le principe de souveraineté nationale et les règles de courtoisie et de protocole ». Pas sûr que cela soit toujours bien perçu. Il faut, dira-t-il, que « les groupes français ne soient pas traînés en justice sous de faux prétextes, avec quelquefois – il faut bien le dire – des menaces à peines voilées sur leurs personnes ou les intérêts de leurs entreprises ». Il dira encore que si la stabilité et la sécurité sont deux piliers du développement, il ne faut pas que la stabilité soit « synonyme de statu quo » ; autrement dit, elle doit s’inscrire dans la « possibilité d’une alternance au pouvoir ». Il aimait rappeler également que le « développement économique et social passe par le respect d’un minimum de règles de vie communes », la première de ces règles étant la Constitution même si, ajoutait-il, « chacune à ses vices et ses vertus, ses défauts et ses qualités ». Quant à la sécurité, elle implique aussi « la liberté d’aller et de venir à l’intérieur des frontières, dans toutes les provinces, sans risquer de se faire agresser, violer ou dépouiller voire tuer ». Enfin, il aimait souligner que « la France, ce n’est pas seulement l’Ambassade, l’AFD et l’Institut français. Ce sont aussi les entreprises françaises […] et tous les Français […] ».

Cela s’entend, Monsieur l’ambassadeur de France à Kinshasa n’était pas adepte de la langue de bois. Sincère dans son engagement pour le pays où il sert et loyal vis-à-vis de la France, dira-t-il. Et si les Congolais n’avaient pas bien compris le message, il s’appliquera, le 14 juillet 2015 – son dernier 14 juillet à Kin –, à l’occasion de la célébration de la fête nationale française, à enfoncer le clou. Ce qui lui vaudra de faire hurler certains commentateurs à l’atteinte à la souveraineté congolaise (« un certain dysfonctionnement de la diplomatie européenne dans notre pays », dira le porte-parole du gouvernement congolais) mais d’être salué par la presse française (tout au moins une partie). Ce jour-là, il dira à l’attention des Congolais, mais pas seulement de ceux-ci : « L’élite politique semble continuer à penser que la politique de ce grand pays se joue, se fait et se défait, dans un cercle et un périmètre restreints, comme si au sein du vaste Congo, la République de la Gombe* devait décider du sort et du destin du peuple congolais tout entier, à son propre profit […] Il faut savoir quitter le pouvoir comme il faut savoir quitter ses fonctions, aussi intéressantes et prestigieuses soient-elles […] L’alternance politique, quelle que soit la forme qu’elle prendra, pourvu qu’elle soit démocratique, est ou sera une bonne chose ».

Et au cas où, comme prévu, Hallade débarquerait à Ouaga en juillet prochain, notons ce commentaire (lui aussi tiré de son discours du 14 juillet 2015), valable à Kin comme partout ailleurs : « La paix est une condition nécessaire du développement. Mais ce n’est pas une condition suffisante. Il faut aussi une réconciliation sincère, une mobilisation générale de toutes les forces vives de la nation et des politiques publiques appropriées. Il faut surtout cultiver le sens de l’intérêt général pour mieux combattre ou au moins harmoniser les intérêts particuliers. Ceci implique de la hauteur de vue, une vision claire et déterminée de ce que l’on veut construire ou reconstruire, et aussi d’être à l’écoute de la population, de ses attentes, de ses espoirs et de ses frustrations ».

Au lendemain de son discours du 14 juillet 2015, dès le 15 juillet 2015, un décret signé par François Hollande, Manuel Valls, Laurent Fabius et George Paul-Langevin (la ministre des outre-mer) nommera Hallade ambassadeur, délégué à la coopération régionale dans la zone de l’océan Indien. Il prendra ses fonctions en septembre 2015.

Il ne faut pas s’y tromper. Les profils des ambassadeurs de France au Burkina Faso** sont l’expression, aussi souvent que possible, du profil conjoncturel du pays. Quand tout semble stabilisé, politiquement, à Ouaga, Paris nomme des diplomates de carrière. Quand la situation est tendue, ce sont les militaires qui prennent la relève : le général de corps d’armée Emmanuel Beth a été ambassadeur de août 2010 à septembre 2013 ; il a été remplacé par Gilles Thibault, un Saint-Cyrien qui a été officier d’active dans l’Armée de terre pendant près de 20 ans (1980-1999). Et si Xavier Lapeyre de Cabanes, un IEP-Paris, diplomate de carrière, a décroché à Ouaga son deuxième poste d’ambassadeur (et sa première affectation en Afrique si l’on excepte son séjour à Djibouti de 1998 à 2000), c’est sans doute que Paris a pensé qu’après « une transition politique exemplaire » (dixit Lapeyre de Cabanes), l’accession au pouvoir de Roch Kaboré à la fin de l’année 2015 signifiait la normalisation de la situation politique, sociale et sécuritaire au Burkina Faso. Il n’en a rien été, tout au moins au plan sécuritaire.

D’où la nomination, en la personne de Hallade, d’un ambassadeur bien rodé à l’Afrique et, plus encore, à l’Afrique en crise. Un diplomate très peu Quai d’Orsay mais apte à affronter le pire. Il le disait d’ailleurs quand il était en poste à Kin : « L’un des rôles d’une ambassade – et pas seulement de l’ambassadeur – c’est de « sécuriser » nos compatriotes, de les aider si besoin est, voire de les défendre dans certaines circonstances. J’ai donc toujours maintenu une relation forte avec leurs représentants, avec les associations et avec les élus. Car si l’ambassadeur représente la France, il est aussi le garant de la communauté française vis-à-vis des autorités du pays d’accréditation ». C’est dire que Paris se fait sans doute, pour les mois à venir dans la perspective de la présidentielle 2020, du souci pour les Français du Burkina Faso. Autrement dit : à bon entendeur, salut !

* La Gombe est une des communes de Kinshasa, en bordure du fleuve Zaïre, où se concentrent les institutions du pouvoir politique mais aussi du pouvoir économique et financier.

** Ils sont dix-sept, si mon décompte est bon, à avoir représenté la France auprès de la Haute-Volta puis du Burkina Faso : Paul Masson, envoyé exceptionnel et plénipotentiaire (1960-1961), Jacques Ravail (1961-1963), Francis Levasseur (1963-1967), Raoul Delaye (1967-1973), Paul Blanc (1973-1977), Jean Le Cannelier (1977-1980), Gaston Boyer (1980-1983), Jacques Le Blanc (1983-1987), Alain Deschamps (1987-1992), Gérard Simon (1992-1995), François Cousin (1995-1999), Maurice Portiche (1999-2003), Francis Blondet (2003-2006)), François Goldblatt (2006-2010), Emmanuel Beth (2010-2013), Gilles Thibault (2013-2016), Xavier Lapeyre de Cabanes (2016-2019).

Jean-Pierre Béjot
La Ferme de Malassis (France)
27 avril 2019

Coopération germano-burkinabè : Angela Merkel est à Ouagadougou

Annoncé pour 15h30, l’avion de la chancelière allemande a atterri à 15h19 mn à l’aéroport international de Ouagadougou où attendaient déjà plusieurs personnalités. Angela Merkel a été accueillie par le Premier ministre, Christophe Dabiré.

Après un bref entretien dans le salon d’honneur, elle mettra le cap sur la présidence du Faso, d’où elle aura une audience avec Roch Kaboré. La chancelière participera enfin, pour cette journée, à la rencontre des Chefs d’État du G5 Sahel arrivés plus tôt dans la journée.

Avant de s’envoler pour d’autres pays de la sous-région (cette visite s’inscrivant dans le cadre d’une tournée générale), Angela Merkel s’entretiendra demain, jeudi, 2 mai 2019, avec des étudiants de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo.

Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mardi 30 avril 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mardi 30 avril 2019, en séance ordinaire, de 09 H 45 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– un rapport relatif à l’apurement du traitement des dossiers relatifs à l’indemnité de logement, l’indemnité spécifique, la bonification d’échelon à titre exceptionnel au profit du personnel du MENAPLN et la finalisation du projet de statut valorisant des personnels de l’éducation.

Ce rapport fait la situation de la mise en œuvre du protocole d’accord signé le 27 janvier 2018 entre le gouvernement et la coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de mobiliser l’ensemble des acteurs intervenant dans le traitement des indemnités spéciales et de logement ainsi que de l’octroi de bonification d’un échelon afin d’apporter des corrections nécessaires durant le mois de mai 2019. Il a également ordonné une dérogation au calendrier de traitement de la solde mensuelle afin de tenir compte de ce délai.

Le Conseil invite par ailleurs l’ensemble des acteurs à la reprise des négociations sur les points de préoccupations restés en suspens dans le cadre du projet de statut valorisant dès le 2 mai 2019. Les travaux d’écriture dudit statut devront débuter le 6 mai 2019 à Koudougou pour une durée maximale de 21 jours afin de disposer du projet de statut d’ici à la fin du mois de mai 2019.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un décret relatif à la création de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP) en établissement public de santé.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de présenter dans les meilleurs délais les statuts de l’AGSP et d’engager les procédures de détachement et de reversement des agents de santé devant relever de ladite agence.

– un décret portant régime indemnitaire applicable au personnel du cadre de la police nationale.

L’adoption de ce décret permet au gouvernement de poursuivre la mise en œuvre de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du cadre de la police nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Energie :

– un rapport relatif à la mise en œuvre d’un mécanisme d’hybridation des bâtiments publics de l’Etat par le secteur privé, en utilisant des systèmes de production de source renouvelable.

Le mécanisme d’hybridation permet entre autres, la réduction des charges et des coûts de fonctionnement liés aux factures d’électricité dans les bâtiments publics, la possibilité pour la SONABEL de réorienter sa production vers les gros consommateurs indispensables pour l’activité économique, la réduction de la subvention de l’Etat aux combustibles, la continuité du service public en cas de perturbations de la fourniture d’électricité.

Le Conseil a marqué son accord pour la mise en œuvre du mécanisme d’hybridation des bâtiments publics de l’Etat avec quatre (04) bâtiments retenus pour la phase pilote.

I.1.4. Pour le compte du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :

– un projet de loi modificatif de la loi n°032/99/AN du 22 décembre 1999 portant protection de la propriété littéraire et artistique.

Ce projet de loi modificatif intègre des innovations pour une meilleure maîtrise des questions de droits d’auteur et de droits voisins dans le sens de leur protection, gestion et défense contre les multiples atteintes.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– un rapport relatif à une requête d’autorisation pour la conclusion d’une convention de maîtrise d’ouvrage publique déléguée par la procédure d’entente directe pour l’exécution des travaux du barrage de Sanguin, de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale, du plan d’action de relocalisation des populations, de la piste de désenclavement et de la supervision du suivi contrôle des travaux.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER) pour un montant de sept cent quarante-huit millions trois cent seize mille deux cent soixante-huit (748 316 268) F CFA hors TVA, avec un délai d’exécution de vingt-quatre (24) mois.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercices 2019, 2020 et 2021.

– un rapport relatif à l’appel d’offres international n°2018-044T/MAAH/SG/DMP du 16/11/2018 pour les travaux d’aménagement de 640 hectares de périmètres irrigués à Soum dans la province du Boulkiemdé au Burkina Faso.

Ces périmètres irrigués qui s’inscrivent dans la deuxième phase du Projet de développement agricole de Soum (PDA-Soum) permettront la production annuelle d’au moins 4 800 tonnes de riz, de 2 000 tonnes de maïs, de 4 500 tonnes de produits maraîchers et de contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de vie de la population de la zone du projet.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise TSR-GTI :

Lot 1 : pour les travaux d’aménagement de 140 ha en amont du barrage. Ce lot inclura également les travaux de réalisation de 10 km de diguettes filtrantes et 10 km de couloirs à bétail pour un montant de deux milliards deux cent soixante-trois millions deux cent soixante-trois mille quatre cent quatre-vingt-deux (2 263 263 482) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois hors hivernage ;

Lot 2 : pour les travaux d’aménagement des 500 ha en aval rive droite dont 300 ha nouveaux aménagements et 200 ha en réhabilitation pour un montant de neuf milliards huit cent quatre-vingt-quinze millions neuf cent vingt et un mille huit cent cinquante un (9 895 921 851) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de vingt-deux (22) mois hors hivernage.

Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID), gestion 2019-2020.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le bilan de la visite d’amitié et de travail de son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, les 24 et 25 avril 2019 aux Emirats Arabes Unis.

Cette visite du Président du Faso a permis d’échanger avec les plus hautes autorités émiraties sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale, de susciter un soutien accru des Emirats Arabes Unis au processus de développement de notre pays et d’attirer davantage les investisseurs émiratis vers le Burkina Faso.

II.2. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a informé le Conseil du lâche assassinat de cinq (05) enseignants dans la commune de Comin-Yanga dans la province du Koulpélogo.

Le Conseil présente ses condoléances aux familles éplorées et exprime sa compassion et sa solidarité à l’ensemble du monde enseignant.

II.3. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative aux mesures prises afin de lever les goulots d’étranglement constatés dans les activités essentielles de mobilisation des recettes fiscales.

Au titre du stock des actes non traités, les mesures sont entre autres :

– la mise en œuvre de l’opération « casiers vides » pour l’enregistrement des actes ;

– le renforcement des équipes chargées du traitement des demandes d’attestations ;

– le renforcement des équipes d’évaluation des terrains au niveau des directions des guichets uniques du foncier.

Au titre du recouvrement des recettes, les mesures sont :

– l’ouverture en continu de 7h30 à 16h00 des services de recettes des grandes unités de recouvrement basés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso ;

– l’ouverture tous les samedis de 8h00 à 13h00 jusqu’à la normalisation, des caisses de la Direction des grandes entreprises, de la Direction des moyennes entreprises du Centre 2, de la Direction des moyennes entreprises des Hauts-Bassins, des Directions des guichets uniques du foncier et des bureaux d’enregistrement ;

– la prolongation du délai de dépôt des états financiers ainsi que du paiement de l’impôt sur les bénéfices industriels, commerciaux et agricoles (IBICA) jusqu’au 17 mai 2019 ;

– la prolongation jusqu’au 31 mai 2019 sans pénalité, pour le paiement des obligations déclaratives et de paiements du 1er janvier au 30 avril 2019.

II.4. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles a fait au Conseil le bilan de la 21ème Journée nationale des Paysans (JNP), tenue du 25 au 27 avril 2019 à Gaoua, Chef-lieu de la région du Sud-Ouest.

Le Conseil félicite et encourage l’ensemble des acteurs du monde rural pour la réussite de l’évènement.

Il félicite d’une part les vaillantes populations du Sud-Ouest pour leur hospitalité et leur mobilisation et d’autre part, les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme.

II.5. Le ministre de l’Energie a fait au Conseil une communication relative au besoin de renforcement du parc de production thermique en HFO/GAZ et du parc de production solaire avec la technologie de stockage d’énergie au Burkina Faso.

Au regard de la situation actuelle du parc de production thermique, le ministre en charge du dossier a présenté au Conseil les besoins énergétiques nécessaires pour faire face à la récurrence des pannes et la vétusté des équipements.

Le Conseil a autorisé le ministre de l’Energie à poursuivre les discussions avec les différents partenaires afin de proposer un dossier en Conseil des ministres.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

– Monsieur Taba DOYE, Mle 216 584 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Jean Marie BAKOUAN, Mle 216 583 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Emanuel Natewendé BAMOGO, Mle 59 845 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés de l’Office nationale d’identification (ONI).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Emmanuel SORGHO, Mle 118 969 G, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;

– Monsieur Landaogo Soutongonoma Lionel Wilfrid OUEDRAOGO, Mle 95 882 K, Médecin spécialiste en santé publique, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Adama SANOU, Mle 85 275 H, Manipulateur d’Etat en électroradiologie médicale, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Mamadou DRABO, Mle 42 776 V, Conseiller de santé, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Hamidou SAMA, Mle 112 438 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Monsieur Salif SIGUIRE, Mle 247 157 E, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

– Monsieur Hamado KARENE, Mle 58 766 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Laboratoire national de santé publique (LNSP).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Boukaré ZOUANGA, Mle 56 723 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des affaires monétaires et financières ;

– Monsieur Serge Louis Marie Patoinbokéba TOE, Mle 96 937 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la dette publique ;

– Monsieur Arouna SANFO, Mle 104 287 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la programmation budgétaire ;

– Monsieur Gaoussou GANDEMA, Mle 58 442 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie des missions diplomatiques et consulaires ;

– Monsieur Issoufou BOLY, Mle 58 776 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de la Sécurité ;

– Monsieur Nadoro TRAORE, Mle 51 166 X, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire ;

– Monsieur Tiraogo YIOUGO, Mle 59 841 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Agent comptable du Conseil supérieur de la communication (CSC) ;

– Madame Kadiatou OULLA/PARE, Mle 58 445 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Agent comptable du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle ;

– Madame Julie Sandrine BACYE/SAWADOGO, Mle 225 016 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Office national d’identification (ONI) ;

– Monsieur Gilbert ZERBO, Mle 29 805 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;

– Monsieur Erick Abdoul Kader DIATTO, Mle 37 232 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

– Monsieur Joachim NANA, Mle 119 286 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;

– Monsieur Arsène TOUGMA, Mle 111 101 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM) ;

– Monsieur Eloi OUEDRAOGO, Mle 91 625 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Agence nationale de régulation des produits pharmaceutiques ;

– Madame Maoua COULIBALY, Mle 245 208 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Université de Dédougou ;

– Monsieur Saïdou KABORE, Mle 46 258 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Université de Fada N’Gourma ;

– Monsieur Bali BAZAME, Mle 235 905 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Université de Ouahigouya ;

– Monsieur Ousmane YAMEOGO, Mle 53 572 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie régionale des Cascades ;

– Monsieur Mohamed SAWADOGO, Mle 235 924 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie régionale du Plateau-Central ;

– Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Mle 225 028 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie régionale du Sahel ;

– Monsieur Julien BONKOUNGOU, Mle 208 011 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs de la trésorerie régionale du Sud-Ouest ;

– Madame Maminata BEBANE, Mle 59 919 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Centre-Nord ;

– Madame Minata OUATTARA, Mle 91 245 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Nord ;

– Madame Germaine KAFANDO, Mle 33 991 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Plateau-Central.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Madame Laure ZONGO/HIEN, Sociologue, Gestionnaire des projets, est nommée Directrice générale de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

– Madame Bambayidé Laure Esther OUEDRAOGO, Mle 238 029 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines ;

– Monsieur Soumaïla OUEDRAOGO, Mle 220 309 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon est nommé Directeur régional de la communication et des relations avec le parlement du Nord ;

– Monsieur Bissa Francis TIEN, Mle 202 688 K, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la communication et des relations avec le parlement du Sahel.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

– Monsieur Lamourdia THIOMBIANO, Mle 25 711, Chercheur, catégorie P3, Classe exceptionnelle, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Yassia KINDO, Mle 245 264 A, Conseiller en études et analyses, Economiste-planificateur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles, cumulativement Responsable du « Programme pilotage et soutien » ;

– Monsieur Moumouni TAO, Mle 208 082 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Monsieur Saïdou SAOURA, Mle 97 432 U, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Ali OUATTARA, Mle 288 366 G, Ingénieur de travaux informatiques, est nommé Directeur des services informatiques ;

– Monsieur Mohamed Awallo ZAMPALIGRE, Mle 228 374 N, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;

– Monsieur Mamadou CISSE, Mle 77 039 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Debkoun Aristide MEDA, Mle 248 096 U, Technicien supérieur en aménagement foncier, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Michel ZONGO, Mle 32 417 M, Technicien supérieur en génie civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière des Cascades ;

– Monsieur Bévour NEGALO, Mle 71 129 V, Technicien supérieur en génie civil, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Centre-Ouest ;

– Monsieur Souleymane ZONGO, Mle 248 619 K, Ingénieur en transport, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Centre-Sud ;

– Monsieur Moussa SANKARA, Mle 211 915 C, Technicien supérieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière de l’Est ;

– Monsieur Adama Toké KAM, Mle 248 616 X, Ingénieur en transport, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Ibrahim SANFO, Mle 265 868 M, Ingénieur en transport, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Nord ;

– Monsieur Issaka YANKENE, Mle 248 618 J, Ingénieur en transport, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Plateau-Central ;

– Monsieur Abdoulaye SINON, Mle 286 125 N, Ingénieur en transport, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Sud-Ouest.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

– Madame Ursule KABORE/BOUDA, Mle 27 834 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Monsieur Koudbi Jérome YAMEOGO, Mle 26 964 L, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Harouna KIEMTORE, Mle 55 786 S, Inspecteur d’éducation des jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Amado COMPAORE, Mle 78 090 F, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur F. Denis OUEDRAOGO, Mle 26 962 X, Administrateur des affaires sociales, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Marcelline YIGO, Mle 279 850 N, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chargé d’études ;

– Monsieur Relwendé Donald Parfait OUEDRAOGO, Mle 55 821 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Koko Tivarè Hermann HIEN, Mle 54 989 K, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de Département de l’administration et des finances du Secrétariat permanent du Conseil national multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées (SP-COMUD/Handicap) ;

– Monsieur Drissa GNAMOU, Mle 200 051 N, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chef de Département de l’administration et des finances au Secrétariat permanent du Conseil national pour l’Enfance (SP/CNE) ;

– Monsieur Robert ZOUMA, Mle 216 741 V, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département des études, de la planification et du suivi évaluation au Secrétariat permanent du Conseil national pour l’Enfance (SP/CNE) ;

– Monsieur Martin SANOU, Mle 46 406 N, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la lutte contre les violences faites aux enfants ;

– Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 85 582 V, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Sahel.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

– Monsieur Bourbila Daniel Wend-Panga KERE, Mle 286 165 V, Enseignant-chercheur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Jean Philippe DAKOURE, Mle 104 267 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Lambi SAWADOGO, Mle 215 138, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Monsieur Mounirou FARTA ;

– Monsieur Abdoul Karim TIEMTORE, Mle 216 747 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Madame Aguiratou TOU/NANA ;

– Monsieur Brice Noël YOGO, Mle 44 080 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P, 14ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Issiaka KABORE, Mle 111 128 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) ;

– Monsieur Lévi SAWADOGO, Mle 225 035 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’Administration des finances ;

– Monsieur Alassane NEYA, Mle 34 113 C, Journaliste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la Communication et de la presse ministérielle ;

– Madame Pélagie Patoinbangba NABIE/GUISSOU, Mle 34 016 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice financière et comptable du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Sogh-Kélo SOME, Mle 212 613 C, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Société nationale des cartons et d’emballages du Burkina (SONACEB) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Education : Le conseil des ministres adopte un rapport relatif à l’apurement des dossiers

L’hebdomadaire conseil des ministres s’est tenu, ce mardi 30 avril 2019, à Ouagadougou, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Il a été entre autres question de la reprise prochaine des négociations avec les syndicats de l’enseignement et de la rédaction de leur statut valorisant.

Selon le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, plusieurs dossiers ont été étudiés au cours du conseil des ministres de ce mardi 30 avril 2019. Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), le conseil a adopté un rapport relatif à l’apurement des dossiers sur l’indemnité de logement, l’indemnité spécifique, la bonification d’échelon à titre exceptionnel et la finalisation du projet de statut valorisant au profit du personnel dudit ministère.

Ainsi, le conseil a décidé d’une mobilisation des acteurs intervenant dans le traitement des différents dossiers et leur regroupement pour une synergie d’action et une dérogation du calendrier de solde mensuel afin que ces dossiers soient enrôlés pour le mois de mai 2019, a précisé Remis Fulgance Dandjinou.

En ce qui concerne la reprise des négociations sur l’écriture du statut valorisant, le conseil a demandé au comité de rédaction de reprendre les travaux en concertation avec les syndicats le 2 mai 2019 et que la rédaction commence le 6 mai à Koudougou avec un délai de 21 jours de manière à disposer à la fin du mois de mai d’un projet de statut valorisant finalisé.

Bientôt une agence nationale de soins de santé primaire

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de développement (MINEFID), le conseil a adopté un décret portant création de « l’Agence nationale de gestion de soins de santé primaire » dans la catégorie des établissements publics de santé. « Cette agence va organiser et gérer les soins de santé primaire. Elle va regrouper à peu près 2000 formations sanitaire de premier niveau de notre pays », a indiqué le porte-parole du gouvernement.

Pour ce même ministère, un projet de décret a été examiné au cours du conseil. Il s’agit du régime indemnitaire applicable au personnel du cadre de la Police nationale. « Le conseil a instruit les ministres en charge du dossier, après différentes instructions, pour une finalisation rapide pour la présentation dans les jours à venir en conseil des ministres », a affirmé Remis Fulgance Dandjinou.

Des bâtiments publics avec de l’énergie renouvelable

Le ministère de l’Energie va, dans les jours à venir, procéder à un nouveau régime de consommation de l’énergie dans certains établissements publics. Le porte-parole du gouvernement a annoncé l’adoption d’un mécanisme d’hybridation des bâtiments publics de l’Etat en utilisant le système de production de source renouvelable. « Il faut prendre en charge une réalité : les bâtiments au niveau de l’administration sont énergivores et ils ne sont pas en état d’efficacité énergétique », a-t-il déclaré.

Pour une première phase, le gouvernement a pris certain nombre de bâtiments à titre d’essai. Il s’agit de l’aéroport international de Ouagadougou, des ministères en charge de l’Energie et du Commerce, du bâtiment administratif qui regroupe neuf ministères situés derrière l’aéroport, et de la mairie de Bogodogo.

Page noire de cette session du conseil des ministres, les ministres en charge de l’Education nationale, de la Santé et de la Sécurité se sont rendus aux obsèques des cinq enseignants assassinés par des individus armés, le vendredi dernier à Comin-Yanga, dans la province du Koulpelogo. Le gouvernement présente ses condoléances aux familles de ces enseignants, tout en réaffirmant sa compassion et sa solidarité à l’endroit du monde enseignant.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Coopération : Le gouvernement et ses partenaires passent en revue les programmes de développement

Une forte délégation de partenaires techniques et financiers (PTF) du Burkina Faso a été reçue en audience par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, ce lundi 29 avril 2019 à Ouagadougou. La situation sécuritaire et les programmes de développement étaient au menu des échanges.

Dans l’après-midi de ce lundi 29 avril 2019, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré et certains membres de son gouvernement ont reçu tous les partenaires techniques et financiers (PTF) représentés au Burkina, pour une rencontre d’échanges et d’information.

Selon le chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina, Jean Lamy, depuis la nomination du Premier ministre, c’est la première rencontre d’échanges approfondis sur certains sujets. Ainsi, il a remercié le chef du gouvernement pour sa disponibilité, la franchise des échanges qu’ils ont eus et l’efficacité de la coopération entre les deux parties.

Au sortir de cette rencontre, le porte-parole des PTF, Jean Lamy, a indiqué qu’il s’est agi d’échanger sur le Programme d’appui aux collectivités territoriales (PACT). À cette même occasion, les PTF et le gouvernement burkinabè ont parlé du processus en cours d’élargissement du Programme d’urgence au Sahel du Burkina Faso (PUS-BF). Les modalités de la coopération entre le Burkina et ses partenaires dans différents domaines ont été mises sur la table de discussion.

À en croire Jean Lamy, beaucoup de pistes ont été identifiées et dans les semaines à venir, les discussions vont se poursuivre.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Conseil des ministres : Le chef de l’Etat n’a jamais envisagé de négocier avec un quelconque groupe terroriste

Le traditionnel Conseil des ministres s’est tenu, ce mercredi 24 avril 2019, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.

Au sortir de ce rendez-vous hebdomadaire, le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, en compagnie de son collègue en charge des Finances, Lassané Kaboré, ont fait un bref compte-rendu de la rencontre.

De cette synthèse, on retiendra :

- Au titre du ministère en charge des Finances, le conseil a adopté un décret portant règlementation de la prime de motivation, laquelle s’inscrit dans la mise en œuvre de la loi des finances gestion 2019. Selon ce décret, la prime est fixée à 25% de la masse salariale tandis que le gouvernement est autorisé à prendre des mesures d’accompagnement au profit des agents dans le cadre des engagements qui les lient avec leurs banques.

Avec cet accompagnement, précise le ministre Kaboré, les agents pourront bénéficier de forfaits trimestriels allant de 900 000 FCFA à 400 000 FCFA (y compris les 25% de la prime de motivation) par trimestre, en fonction de leur catégorie.

Selon lui, cet accompagnement est, à priori, prévu pour une durée de trois ans, mais devrait tenir compte de l’état des lieux des engagements au niveau des banques.
Le ministre en charge des Finances a salué la collaboration et les sacrifices consentis de part et d’autre afin de parvenir à ce consensus.

- Par ailleurs, le Conseil a adopté deux décrets portant respectivement classement indiciaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire(GSP) et de celui du corps des greffiers.

Sur les questions d’actualité, le porte-parole du gouvernement, Rémis Dandjinou, a principalement réagi sur la supposée négociation du président du Faso avec des groupes djihadistes et sur la question sécuritaire à Arbinda.

Sur le premier sujet, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le chef de l’Etat n’a jamais envisagé de négocier avec un quelconque groupe terroriste. « Evitons de tomber dans l’agitation et l’effet de la manipulation », suggère-t-il.

Quant au second sujet, Rémis Dandjinou a précisé que les forces de défense et de sécurité s’activent sur le terrain pour ramener la quiétude au sein des populations. S’il reconnait que le retour définitif de la paix ne saurait se faire du jour au lendemain, il invite les Burkinabè à ne pas jeter de l’huile sur le feu.

DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 avril 2019, en séance ordinaire, de 10 H 00 mn à 15 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE DIX (10) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif au niveau de préparation du 5ème Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH).

Le 5ème RGPH vise à mettre à la disposition des décideurs et des utilisateurs des données actualisées en vue de l’évaluation des politiques et programmes de développement.

A ce jour, plusieurs activités préparatoires ont été réalisées dans le cadre du 5ème RGPH.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour la poursuite des activités préparatoires et la réussite du 5ème RGPH.

– un rapport relatif à deux (02) décrets relatifs au cadre juridique d’exécution des budgets des collectivités territoriales du Burkina

Ces décrets qui portent sur le régime financier et comptable et sur la nomenclature budgétaire des collectivités territoriales au Burkina Faso, introduisent de nouvelles règles de gestion pour plus de transparence et d’efficacité dans la gestion des finances publiques des collectivités territoriales.

L’adoption de ces décrets permet de définir le cadre juridique d’exécution des budgets des collectivités territoriales au Burkina Faso et ce, conformément à la directive n°01/2011/CM/UEMOA du 24 juin 2011 portant régime financier des collectivités territoriales au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

– un rapport relatif à l’apurement des arriérés des provinces ex-collectivités territoriales (Ex-CT).

En application des dispositions des articles 7 et 8 de la loi n°055-2004/AN du 21 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales, le Burkina Faso a consacré la région et la commune comme seules collectivités territoriales au détriment de la province.

Le Comité technique mixte MEF-MATD, mis en place le 13 juillet 2009, a relevé un passif financier de six cent quatre-vingt-trois millions deux cent soixante-dix mille six cent quatre-vingt-six (683 270 686) F CFA consécutif aux dépenses de fonctionnement et d’investissements non payées par ces ex-collectivités territoriales.

Après 15 ans d’application de la loi n°055-2004/AN du 21 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales, la Commission interministérielle mise en place le 29 décembre 2017 a reçu au total 116 dossiers dont 59 au titre des dettes fournisseurs et 57 pour les dettes sociales.

Les propositions d’apurement de la Commission interministérielle, sur la base des dossiers existants pour la liquidation, portent sur 86 dossiers pour un montant total de soixante-douze millions cinq cent quarante-neuf mille quatre cent quatre-vingt-quatorze (72 549 494) F CFA dont quarante-sept millions neuf cent dix-sept mille cent vingt-sept (47 917 127) F CFA pour les dettes fournisseurs et vingt-quatre millions six cent trente-deux mille trois cent soixante-sept (24 632 367) F CFA pour les dettes sociales.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour l’apurement définitif des arriérés des provinces ex-CT, dans les meilleurs délais.

– un rapport relatif aux décrets d’application de la loi n°034-2018/AN du 27 juillet 2018 portant pilotage et gestion du développement.

Il s’agit :

du décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Conseil national de Prospective et de planification stratégique (CNPPS) ;
du décret portant création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale de planification du développement (CNPD) ;
du décret portant création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale de l’évaluation (CNE).

L’adoption de ces décrets permet de doter notre pays d’une architecture cohérente du système de planification nationale et d’un dispositif efficace de suivi et d’évaluation pour la mise en œuvre de nos politiques de développement.

– un décret portant règlementation de la prime de motivation.

Ce décret définit la prime de motivation et détermine les bénéficiaires et les modalités de répartition de cette prime de motivation.

L’adoption de ce décret permet l’application effective des articles 92, 93 et 94 de la loi de finances n°42-2018/AN portant loi de finances, gestion 2019.

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant modification des décrets portant respectivement classement indiciaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire et classement indiciaire du personnel du corps des greffiers.

Il s’agit :

du décret n°2016-746/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 09 août 2016 portant classement indiciaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
du décret n°2015-1637/PRES-TRANS/PM/MEF/MJDHPC du 28 décembre 2015 portant classement indiciaire des emplois de fonctionnaires du corps des greffiers.
L’adoption de ces décrets modificatifs consacre un nouveau système de reversement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire et celui du corps des greffiers.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– un rapport relatif aux décrets d’application de la loi N°070-2015/CNT du 22 octobre 2015 portant loi d’orientation agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique au Burkina Faso.

Il s’agit :

du décret portant modalités et procédures d’enregistrement des exploitations agro-sylvo-pastorales, halieutiques et fauniques, en application des dispositions de l’article 53 de ladite loi ;
du décret portant modalités de création et de nantissement du fonds agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique, en application des dispositions de l’article 54 de ladite loi ;

du décret portant détermination de la liste des professions agro-sylvo-pastorales, halieutiques et fauniques, en application des dispositions de l’article 66 de ladite loi ;
du décret portant détermination du statut des exploitations et exploitants agro-sylvo-pastoraux, halieutiques et fauniques au Burkina Faso, en application des dispositions de l’article 53 de ladite loi.

L’adoption de ces décrets permet une mise en œuvre effective de cette loi d’orientation en vue de contribuer à la dynamisation du secteur et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso.

I.1.3. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement approbation des statuts et régime électoral de la Chambre des métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMA-BF).

Ces décrets érigent la Chambre des métiers de l’Artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) en établissement public à caractère professionnel doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et définissent le mode de scrutin spécifique pour l’élection des membres de la CMA-BF.

L’adoption de ces décrets permet d’insuffler plus de dynamisme à la CMA-BF pour le développement du secteur de l’artisanat.

I.1.4. Pour le compte du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

– un décret portant organisation du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes (MJPEJ).

L’adoption de ce décret permet de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme conformément au décret n°2019-00139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attributions des membres du gouvernement et au décret n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels.

I.1.5. Pour le compte du ministère des Sports et des loisirs :

– un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS).

L’adoption de ce décret permet de conformer l’organisation, les attributions et le fonctionnement de l’OGIS aux nouvelles dispositions légales et règlementaires pour plus d’efficacité dans l’accomplissement de ses missions.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– un rapport relatif à une demande de propositions n°2018-096/MENA/SG/DMP du 26/10/2018 relative à la sélection de prestataires ou groupements de prestataires pour l’édition, l’impression et la distribution de manuels scolaires et leurs guides pédagogiques pour les classes de CP1 et CP2 au profit des écoles classiques du Burkina Faso.

Ces manuels scolaires et guides pédagogiques sont conformes aux nouveaux curricula, à l’Approche pédagogique intégratrice (API) et aux cahiers de charges pédagogiques.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec les entreprises suivantes, avec un délai d’exécution de neuf (09) mois :

– lot 1 : GIB-CACI-B & HARMATTAN BURKINA pour l’édition, l’impression et la distribution de manuels scolaires de français et leurs guides pédagogiques pour un montant d’un milliard neuf cent soixante-dix-sept millions quatre cent trente-six mille sept cent dix (1 977 436 710) F CFA TTC ;

– lot 2 : CDC PRINTERS & NIDAP & CEPRODIF pour l’édition, l’impression et la distribution de manuels scolaires de mathématiques et leurs guides pédagogiques pour un montant d’un milliard quatre cent cinquante-huit millions sept cent dix-sept mille neuf cent soixante-onze (1 458 717 971) F CFA TTC.

Le montant total des attributions s’élève à trois milliards quatre cent trente-six millions cent cinquante-quatre mille six cent quatre-vingt-un (3 436 154 681) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget CAST/FSDEB, exercice 2018.

– un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert n°2018-097/MENA/SG/DMP du 07/11/2018 pour le projet de construction de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Kaya au Burkina Faso.

La réalisation de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Kaya contribuera à l’amélioration de la qualité de l’éducation et au renforcement de la décentralisation dont le souci est de doter chaque région d’infrastructures éducatives et de formation proches des bénéficiaires.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

– lot 1 : ECW SARL pour les travaux de construction des blocs administratifs et pédagogiques et travaux extérieurs VRD et autres et la fourniture des meubles y compris l’installation et le montage des meubles destinés auxdites infrastructures, pour un montant de deux milliards sept cent soixante millions cinq cent quatre-vingt-quatre mille cinq cent soixante-sept (2 760 584 567) F CFA hors TVA, avec un délai d’exécution de vingt (20) mois ;

– lot 2 : ECW SARL, pour les travaux de construction de blocs dortoirs et travaux extérieurs VRD et autres et la fourniture des meubles y compris l’installation et le montage des meubles destinés auxdites infrastructures, pour un montant d’un milliard neuf cent trente-quatre millions six cent soixante-un mille neuf cent trente-quatre (1 934 661 934) F CFA hors TVA, avec un délai d’exécution de dix-neuf (19) mois ;

– lot 3 : GBT SARL/SO.PRE.S SARL pour les travaux de construction d’écoles annexes et travaux extérieurs VRD et autres et la fourniture des meubles y compris l’installation et le montage des meubles destinés auxdites infrastructures, pour un montant de sept cent douze millions sept cent cinq mille cent soixante (712 705 160) F CFA hors TVA, avec un délai d’exécution de treize (13) mois.

Le montant total des attributions s’élève à cinq milliards quatre cent sept millions neuf cent cinquante un mille six cent soixante un (5 407 951 661) F CFA hors TVA.

Le financement est assuré par la Coopération financière non remboursable du Japon (2014).

I.2.2. Pour le compte du ministère des Sports et des loisirs :

– un rapport relatif au Projet de la relève sportive et de la promotion du sport des petites catégories au Burkina Faso.

Ce projet qui intervient dans le cadre de la Politique nationale des sports et des loisirs (PNSL) vise entre autres à professionnaliser le sport burkinabè par le développement et la valorisation du talent sportif et à doter les différentes régions d’infrastructures sportives de proximité.

L’adoption de ce rapport permet de rendre opérationnel le Projet de la relève sportive et de la promotion du sport des petites catégories au Burkina Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 17 avril 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 avril 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

– un rapport relatif au choix du thème pour la célébration de la fête nationale du 11 décembre 2019 à Tenkodogo, Chef-lieu de la région du Centre-Est.

Le Conseil a retenu le thème : « Cent ans de la création du Burkina Faso : Devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’Etat-Nation ».

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– un décret portant adoption du 4ème Contrat-plan Etat/Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) pour la période 2019-2021.

L’adoption de ce décret permet l’exécution dudit contrat-plan entre l’Etat et la SONAGESS en vue d’apporter des réponses adéquates à l’insécurité alimentaire dans notre pays.

I.1.3. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– un décret portant modification du décret n°2018-0896/PRES/PM/MCIA/MINEFID du 11 octobre 2018 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Secrétariat technique de mise en œuvre du plan d’industrialisation accélérée du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de rendre opérationnels les organes de mise en œuvre du plan d’industrialisation accélérée du Burkina Faso.

– un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité national des indications géographiques et marques collectives du Burkina Faso.

Le Comité national des indications géographiques et marques collectives a pour mission de conduire le projet pilote de labellisation de quatre (04) produits du terroir que sont : le Faso dan fani, le chapeau de Saponé, le beurre de karité et les produits de cuirs et peaux de Kaya.

La création de ce comité fait suite aux deux (02) ateliers organisés le 31 août et le 2 novembre 2018 à Ouagadougou à l’attention des producteurs, à l’atelier de lancement du projet de labellisation du Faso dan fani à Bobo-Dioulasso les 27 et 28 octobre 2018 et à l’atelier de labellisation du chapeau de Saponé le 7 mars 2019 à Saponé.

Le projet vise à améliorer la compétitivité et l’accès aux marchés nationaux et étrangers de ces produits nationaux.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un cadre institutionnel indispensable à la mise en œuvre du processus de labellisation.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Sports et des loisirs :

– un projet de loi portant orientation des sports et des loisirs.

Ce projet de loi vise à doter notre pays d’une politique en matière de sport et des loisirs, répondant aux exigences internationales notamment pour la professionnalisation de la gestion et du fonctionnement des structures sportives ou de loisirs et le développement des pratiques.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de la Santé :

– un rapport relatif aux résultats des travaux de dépouillement de l’appel d’offres international après pré-qualification pour les travaux de construction du Centre hospitalier régional (CHR) de Manga.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes :

Lot 1 : Groupement MK CONSTRUCTION/ALQASABI pour un montant de six milliards six cent vingt-six millions trois cent soixante-dix-neuf mille trois cent soixante-huit (6 626 379 368) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix-huit (18) mois.
Lot 2 : Groupement DYJESCK/GERBA TP SARL pour un montant de six milliards trois cent millions quatre cent quatre-vingt-trois mille sept cent quatre-vingt-onze (6 300 483 791) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de seize (16) mois.
Le financement est assuré par le budget national, le Fonds saoudien de développement (FSD) et le Fonds koweitien pour le développement économique en Afrique (FKDEA).

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

Le Conseil a adopté trois (03) décrets :

Le premier décret est relatif à la création d’emplois à l’Université Joseph KI-ZERBO suite aux résultats des travaux de la 40ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenue à Niamey au Niger du 9 au 18 juillet 2018 et aux résultats du 19ème concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales, tenu du 5 au 14 novembre 2018 à Libreville au Gabon.

L’adoption de ce décret permet la création de vingt-trois (23) emplois de professeur titulaire et de professeur titulaire hospitalo-universitaire, de treize (13) emplois de maître de conférences, de neuf (09) emplois de maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire, de cinquante-trois (53) emplois de maître-assistant et de maître-assistant hospitalo-universitaire.

Le deuxième décret consacre la nomination de douze (12) Professeurs titulaires, de onze (11) Professeurs titulaires hospitalo-universitaires et de treize (13) Maîtres de conférences de l’Université Joseph KI-ZERBO.

Le troisième décret porte nomination de neuf (09) Maîtres de conférences agrégés hospitalo-universitaires de l’Université Joseph KI-ZERBO.

I.3. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif à l’appel d’offres national restreint n°2018-001/MINEFID/SG/PADEL du 13/12/2018 pour les travaux de réalisation d’infrastructures socioéconomiques dans sept (07) régions au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Région de la Boucle du Mouhoun :

Lot 1 : EDSM pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (12 sites maraichers, 2 marchés à bétail, 5 parcs de vaccination, 2 aires d’abattage, 2 magasins de stockage, 4 gares routières, 1 marché et 1 aire de stationnement) pour un montant d’un milliard sept cent soixante-cinq millions quatre-vingt mille trois cent quarante (1 765 080 340) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;
Lot 2 : ECODI pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (431 boutiques, 38 blocs (lot de 10) de hangars de marché et 12 marchés communaux) pour un montant de deux milliards huit cent treize millions sept cent dix-huit mille deux cent dix-neuf (2 813 718 219) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Centre-Est :

Lot 1 : Groupement PRESSIMEX SOMETA GESEB pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (10 sites maraichers, 10 boutiques, 5 marchés à bétail, 4 parcs de vaccination, 1 forage pastoral avec système de pompage solaire, 3 gares routières) pour un montant d’un milliard cinq cent quatre-vingt-cinq millions neuf cent quatre-vingt-treize mille cent soixante-huit (1 585 993 168) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : ECOFOM pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (333 boutiques, 21 blocs (lot de 10) de hangars de marché et 9 marchés communaux) pour un montant d’un milliard huit cent quatre-vingt-quatre millions huit cent trois mille quatorze (1 884 803 014) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Centre-Nord :

Lot 1 : AFRIK GENIE pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (1 site maraicher, 3 marchés à bétail, 5 parcs de vaccination, 3 aires d’abattage, 2 magasins de stockage, 4 forages pastoraux avec système de pompage solaire, 2 gares routières) pour un montant d’un milliard soixante-quatre millions deux cent soixante-deux mille six cent dix-neuf (1 064 262 619) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : GENERALE EQUIPEMENT ET CONSTRUCTION pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (519 boutiques, 26 blocs (lot de 10) de hangars de marché, 3 halls centraux et 7 marchés communaux) pour un montant de deux milliards six cent cinquante-six millions cinq cent soixante-sept mille trois cent neuf (2 656 567 309) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Centre-Sud :

Lot 1 : ENTREPRISE NAKINGTAORE pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (8 sites maraichers, 2 parcs de vaccination, 6 magasins de stockage, 3 forages pastoraux avec système de pompage solaire, 2 gares routières) pour un montant d’un milliard cent trente-deux millions sept cent soixante-onze mille quatre cent quarante-trois (1 132 771 443) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : LUXE PROJET DE CONSTRUCTION pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (222 boutiques, 16 blocs (lot de 10) de hangars de marché, 1 hall central de marché et 12 marchés communaux) pour un montant de deux milliards sept cent treize millions six cent quarante-cinq mille huit cent quarante-huit (2 713 645 848) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région de l’Est :

Lot 1 : Groupement EKK/SCS pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (18 sites maraichers, 1 aire de stationnement, 2 marchés à bétail, 1 parc de vaccination, 1 aire d’abattage, 2 magasins de stockage, 10 forages pastoraux avec système de pompage solaire) pour un montant d’un milliard trois cent neuf millions six cent cinq mille trois cent soixante un (1 309 605 361) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : EKI pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (629 boutiques, 22 blocs (lot de 10) de hangars de marché, 2 halls centraux de marché et 6 marchés communaux) pour un montant de deux milliards cinq cent soixante-dix-huit millions six cent sept mille deux cent vingt-huit (2 578 607 228) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 3 : BSEC pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (2 Radios communales) pour un montant de cent cinq millions neuf cent vingt-deux mille neuf cent soixante (105 922 960) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Nord :

Lot 1 : GROUPEMENT EKS/STE pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (12 sites maraichers, 1 marché à bétail, 3 parcs de vaccination, 5 aires d’abattage, 6 magasins de stockage, 1 forage pastoral avec système de pompage solaire) pour un montant d’un milliard trois cent dix millions cinq cent trois mille six cent quatre-vingt-treize (1 310 503 693) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : GROUPE ZENIT pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (543 boutiques, 89 blocs (lot de 10) de hangars de marché et 10 marchés communaux) pour un montant de trois milliards trois cent quatre-vingt-onze millions six cent vingt-huit mille cent soixante-huit (3 391 628 168) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Région du Sahel :

Lot 1 : SEGNA BTP pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (1 aire de stationnement, 3 parcs de vaccination, 1 mini laiterie, 5 aires d’abattage, 3 magasins de stockage, 2 forages pastoraux avec système de pompage solaire) pour un montant de six cent vingt millions huit cent quarante-cinq mille cent cinquante-huit (620 845 158) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Lot 2 : RIM-BE C&T pour les travaux de construction d’infrastructures socioéconomiques (70 boutiques, 20 blocs (lot de 10) de hangars de marché et 8 halls centraux de marchés de type II) pour un montant d’un milliard vingt-cinq millions six cent quarante-deux mille dix (1 025 642 010) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.
Le montant total des attributions s’élève à vingt-cinq milliards neuf cent cinquante-neuf millions cinq cent quatre-vingt-seize mille cinq cent trente-huit (25 959 596 538) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget national et la Banque ouest africaine de développement (BOAD).

II. COMMUNICATION ORALE

Le ministre de la Santé a informé le Conseil du lancement, le lundi 29 avril 2019 dans la commune rurale de Saponé, de la campagne de vaccination au cours de la deuxième année de vie.

Placée sous le très Haut Patronage de Son excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso en qualité de « Champion mondial de la vaccination », cette campagne contribuera à améliorer les couvertures vaccinales notamment la deuxième dose du vaccin anti rougeole/rubéole et du vaccin anti méningococcique A.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Hubert SAWADOGO, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Nabons-Wendé Marcela Albéric SAWADOGO, est nommée Chargée de missions ;

– Monsieur Ollo Anicet POODA, est nommé Conseiller.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Wênd-Bouda Serge SOUBEAGA, Mle 220 642 N, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Office national d’identification (ONI) ;

– Monsieur Wendolean Gerard DJIGMA, Mle 226 258, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Office national d’identification (ONI).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

– Monsieur Ilassa PORGO, Mle 130 326 K, Magistrat, grade terminal, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ) ;

– Monsieur Etienne SOMBIE, Mle 130 216 R, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Patrice TOE, Mle 44 092 J, Maître de conférences, catégorie P1, est nommé Vice-président chargé des Enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université Nazi BONI (UNB) ;

– Monsieur Ibrahim SANGARE, Mle 231 448 T, Maître de conférences agrégé, catégorie P, échelle 3, 1er échelon, est nommé Vice-président chargé de la Recherche de la prospective et de la coopération internationale de l’Université Nazi BONI (UNB) ;

– Monsieur David Yemboini Kader TOGUYENI, Mle 119 748 R, Maître de conférences, catégorie P2, est nommé Vice-président chargé des Enseignements et de l’innovation pédagogique de l’Université de Dédougou ;

– Monsieur Aboubakar SAKO, Mle 245 803 Y, Maître-assistant, catégorie P, échelle 01, 1er échelon, est nommé Vice-président chargé de la Recherche et de la coopération internationale de l’Université de Dédougou ;

– Monsieur Ali DOUMOUNIA, Mle 245 727 T, Maître-assistant, catégorie P, échelle 3, 1er échelon, est nommé Directeur de la mobilisation des ressources du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Boubacar ZINA, Mle 261 285 N, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Hamidou Charles NABI, Mle 37 236 N, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des Finances et de la comptabilité du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Madame Kûu-Yir-Yêw Eléonore SEDOGO/SOMDA, Mle 02 00 523 A, Conseiller en ressources humaines, 2ème catégorie, échelle A, 7ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Inoussa ZONGO, Mle 59 232 T, Maître de recherche, catégorie P2, 1ère classe, échelon intermédiaire, est nommé Directeur de la planification et du suivi-évaluation des Projets et programmes au Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Yalgado Hubert SAVADOGO, Mle 55 988 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la communication du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 30 204 U, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur de gestion du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées professeurs titulaires à l’Université Joseph KI ZERBO pour compter du 18 juillet 2018 :

– Madame Fatoumata KINDA/BADINI, Mle 27 725, Maître de conférences en sociologie, est nommée Professeur titulaire en Sociologie urbaine (U.F.R/S.H) ;

– Monsieur Amadé OUEDRAOGO, Mle 110 930, Maître de conférences en Biologie et Ecologie végétales, est nommé Professeur titulaire en Biologie et Ecologie végétales (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Gourounga Raymond BELEMTOUGRI, Mle 26 210, Maître de conférences en Physiologie animale, est nommé Professeur titulaire en Physiologie animale-Pharmacologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Imaël Henri Nestor BASSOLE, Mle 110 924, Maître de conférences en Biochimie-Microbiologie, est nommé Professeur titulaire en Biochimie-Microbiologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Olivier GNANKINE, Mle 110 925, Maître de conférences en Biologie animale-Entomologie, est nommé Professeur titulaire en Biologie animale-Entomologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Urbain WENMENGA, Mle 26 564, Maître de conférences en Pétrologie-Géochimie, est nommé Professeur titulaire en Géologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Arsène Hampougouni YONLI, Mle 110 912, Maître de conférences en Chimie minérale industrielle, est nommé Professeur titulaire en Chimie : Chimie Physique ; Chimie de l’environnement (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Issa ZERBO, Mle 52 346, Maître de conférences en Physique Semi-conducteurs, Energie photovoltaïque, est nommé Professeur titulaire en Physique Semi-conducteurs, Energie photovoltaïque (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Martial ZOUNGRANA, Mle 84 926, Maître de conférences en Physique appliquée, est nommé Professeur titulaire en Physique Semi-conducteurs (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Sié KAM, Mle 119 750, Maître de conférences en Physique transferts thermiques et sciences des matériaux, est nommé Professeur titulaire en Physique : Sciences des matériaux (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Pèlèga Florent KIENO, Mle 25 403, Maître de conférences en Physique/Thermodynamique et systèmes énergétiques, est nommé Professeur titulaire en Thermique, Thermodynamique (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Samuel PARE, Mle 110 909, Maître de conférences en Chimie de l’environnement, est nommé Professeur titulaire en Chimie-Environnement (U.F.R/S.E.A).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées professeur titulaire hospitalo-universitaire à l’Université Joseph KI-ZERBO pour compter du 18 juillet 2018 :

– Madame Maïmouna DAO/OUATTARA, Mle 19 621, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Chirurgie cervico-faciale, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire Oto-rhino-laryngologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Yvette Marie Chantal BAMBARA/GYEBRE, Mle 53 431, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Oto-rhino-laryngologie et Chirurgie cervico-faciale, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire Oto-rhino-laryngologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Bertin Priva OUEDRAOGO, Mle 51 244, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Oto-rhino-laryngologie et Chirurgie cervico-faciale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en ORL et Chirurgie cervico-faciale (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Moustapha SEREME, Médecin-Commandant, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Oto-rhino-laryngologie et Chirurgie cervico-faciale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en ORL et Chirurgie cervico-faciale (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Gisèle Marie Euphémie BADOUM/OUEDRAOGO, Mle 57 427, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pneumo-phtisiologie, est nommée Professeur titulaire Pneumo-phtisiologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Christian NAPON, Mle 97 462, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Neurologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Neurologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Timothée KAMBOU, Mle 16 629, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Urologie-Andrologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Urologie-Andrologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Timongo Françoise Danielle MILLOGO/TRAORE, Mle 34 279, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie-Obstétrique, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Gynécologie-Obstétrique (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Abdel Karim SERME, Médecin militaire, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gastro-entérologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Gastro-entérologie et hépatologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Raweleguinbasba Armel Flavien KABORE, Mle 97 463, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Ousséini DIALLO, Médecin militaire, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Radiologie, Radiodiagnostic et Imagerie médicale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Radiologie, Radiodiagnostic et Imagerie médicale (U.F.R/S.D.S).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Maîtres de conférences à l’Université Joseph KI-ZERBO pour compter du 18 juillet 2018 :

– Monsieur Cyrille SEMDE, Mle 52 316, Maître-assistant en Philosophie, est nommé Maître de conférences en Philosophie pratique-Ethique-technique-société (U.F.R/S.H) ;

– Madame Foniyama Elise ILBOUDO/THIOMBIANO, Mle 52 368, Maître-assistant en Histoire et archéologie africaines, est nommée Maître de conférences en Histoire (U.F.R/S.H) ;

– Monsieur Yacouba BANHORO, Mle 36 402, Maître-assistant en Histoire contemporaine/Histoire de la santé, est nommé Maître de conférences en Histoire contemporaine (U.F.R/S.H) ;

– Monsieur Alain SANOU, Mle 29 299, Maître-assistant en Lettres modernes, est nommé Maître de conférences en Littérature Orale (U.F.R/L.A.C) ;

– Monsieur Régis Dimitri BALIMA, Mle 216 337, Maître-assistant en Journalisme, sciences de l’information et de la communication, est nommé Maître de conférences en Médias, journalisme (U.F.R/L.A.C) ;

– Monsieur Sidiki TRAORE, Mle 119 745, Maître-assistant en Grammaire et stylistique française, est nommé Maître de conférences en Grammaire et stylistique française (U.F.R/L.A.C) ;

– Monsieur Nicolas KAGAMBEGA, Mle 59 932, Maître-assistant en Géologie, est nommé Maître de conférences en Géosciences et environnement (U.F.R/L.A.C) ;

– Monsieur Zakaria ILBOUDO, Mle 231 920, Maître-assistant en Entomologie, est nommé Maître de conférences en Entomologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Youssouf KOUSSOUBE, Mle 52 138, Maître-assistant en Biologie et écologie végétales, est nommé Maître de conférences en Hydrogéologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Madame Wendyam Marie Christelle NADEMBEGA, Mle 119 753, Maître-assistant en Biochimie-microbiologie, est nommée Maître de conférences en Biochimie/Biologie Moléculaire/Microbiologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Madame Kadidia BARRO/KOÏTA, Mle 119 742, Maître-assistant en Phytopathologie, est nommée Maître de conférences en Phytopathologie (U.F.R/S.V.T) ;

– Monsieur Francis BASSONO, Mle 49 917, Maître-assistant en Mathématiques : Analyse numérique et calcul scientifique, est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées (U.F.R/S.E.A) ;

– Monsieur Safimba SOMA, Mle 231 925, Maître-assistant en Mathématiques et applications, est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées (U.F.R/S.E.A).

Les personnes dont les suivent sont nommées Maitres de conférences agrégés hospitalo-universitaires à l’Université Joseph KI-ZERBO pour compter du 14 novembre 2018 :

– Monsieur Papougnézambo BONKOUNGOU, Mle 42 817, Maitre-assistant hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Lassina DAO, Mle 57 430, Maître-assistant en Pédiatrie, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pédiatrie (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Caroline Nyangi OKENGO, Mle 88 214, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Pédiatrie, est nommée Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pédiatrie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Mamoudou SAVADOGO, Mle 46 949, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Mamoudou SAWADOGO, Mle 53 686, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Chirurgie orthopédique et traumatologique, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Orthopédie traumatologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Nobila Valentin YAMEOGO, Mle 224 433, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Cardiologie, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Cardiologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Kongnimissom Apoline SONDO, Mle 118 718 J, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, est nommée Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses (U.F.R/S.D.S) ;

– Madame Estelle Noëla Hoho YOUL, Mle 216 336, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Pharmacologie, est nommée Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pharmacologie (U.F.R/S.D.S) ;

– Monsieur Mahamoudou SANOU, Officier des forces armées nationales, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Bactériologie-virologie, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Bactériologie-virologie (U.F.R/S.D.S).

D. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Madame Diara KOCTY/THIOMBIANO, Mle 74 819 S, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

– Monsieur Bernard Parfait Bazombié BASSOLE, Mle 26 715 L, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur de la formation initiale à l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Monsieur Yacouba DIE, Mle 119 828 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la politique nationale des logements (SP-PNL), à titre de régularisation.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

– Monsieur Alexandre ZONO, Mle 208 174 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Tahirou NACRO, Mle 35 945 B, Inspecteur de la Jeunesse et des sports, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Basile KONATE, Mle 18 500 S, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Issa BLAGNA, Mle 101 785 F, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire technique des infrastructures de sports et de loisirs.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Bernard BEBA, Mle 59 714 S, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d’administration du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

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