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Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 6 mars 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 06 mars 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 08 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte modification du décret n°2021-0289/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 22 avril 2021 portant statut particulier du métier « infrastructures ».

Cette relecture vise à prendre en compte dans les dispositions du statut particulier du métier « infrastructures » certains agents issus d’un recrutement à titre exceptionnel aux concours professionnels. Il s’agit des ouvriers qualifiés en aménagement foncier, des agents techniques en aménagement foncier et des techniciens supérieurs en aménagement foncier.

L’adoption de ce décret permet de prendre en compte ces emplois dans les dispositions du statut particulier du métier « infrastructures » et d’offrir aux agents concernés une perspective d’évolution professionnelle.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte modification du décret n°2021-0287/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 22 avril 2021 portant statut particulier du métier « Eau, agriculture et environnement ».

Cette relecture vise à prendre en compte dans les dispositions du statut particulier du métier « Eau, agriculture et environnement » les emplois de conseillers en agriculture et d’inspecteurs de l’environnement par concours professionnel sans condition de diplôme académique.

L’adoption de ce décret permet une bonne application des dispositions du statut particulier du métier « Eau, agriculture et environnement ».

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte modification du décret n°2021-0696/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 06 juillet 2021 portant statut particulier du métier « Communication, culture et tourisme ».

Cette modification vise à garantir le droit du fonctionnaire d’Etat à la promotion en permettant aux techniciens supérieurs des sciences de l’information et de la communication d’accéder aux emplois de Conseiller en communication et de journalistes par concours professionnel sans condition de diplôme académique.

L’adoption de ce décret permet une bonne application des dispositions du statut particulier du métier « Communication, culture et tourisme ».

𝐋𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte modification du décret n°2020-0245/PRES/PM/MFPTPS/ MINEFID du 30 mars 2020 portant statut particulier du métier « Education, Formation et Promotion de l’Emploi ».
Trois ans après la mise en œuvre de ce statut, des insuffisances ont été relevées, nécessitant ainsi une relecture en ses dispositions y relatives.
Il s’agit entre autres, de l’omission de certaines familles d’emplois et la durée relativement courte de la période transitoire prévue pour l’organisation des concours spéciaux.

L’adoption de ce décret permet une bonne application des dispositions du statut particulier du métier « Education, Formation et Promotion de l’Emploi ».

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant conditions d’exercice des activités d’opérateur du livre au Burkina Faso.

L’opérateur du livre est une personne physique ou morale de droit privé, exerçant dans les métiers du livre notamment l’éditeur, l’imprimeur, le diffuseur, le distributeur, le libraire, le bibliothécaire, le gestionnaire de plateforme de commerce électronique.

L’exercice des activités d’opérateur du livre au Burkina Faso est soumis à l’obtention d’un agrément, délivré pour une période de cinq (05) ans, renouvelable.

Ce décret vise à optimiser la contribution de la filière du livre à l’économie nationale à travers l’amélioration du cadre juridique et la professionnalisation de cette filière qui a un fort potentiel de création de richesses.

L’adoption de ce décret permet de renforcer la structuration de la filière du livre, conformément aux dispositions de l’article 23 de la loi n°049/AN du 18 novembre 2019 portant orientation de la filière du livre et de la lecture publique au Burkina Faso.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐋𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant institution de la Journée des coutumes et traditions au Burkina Faso (JCT).

Le Burkina Faso est caractérisé par sa diversité culturelle, ethnique, linguistique et religieuse qui a longtemps constitué le levain de la cohésion sociale. Cette diversité constitue en soi une valeur fondamentale, dont la préservation et la promotion sont plus que jamais nécessaires.

La Journée des coutumes et traditions a pour objectifs :

- de réaffirmer la laïcité de l’Etat ;
- de renforcer l’équité dans le traitement des expressions religieuses ;
- d’offrir aux adeptes de la religion traditionnelle un cadre de promotion des valeurs et des pratiques ancestrales.
L’adoption de ce décret permet d’instituer la Journée des coutumes et des traditions le 15 mai de chaque année au Burkina Faso.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte création, attributions, organisation et fonctionnement d’un cadre de concertation entre l’Etat et les Organisations non gouvernementales (ONG), Associations de développement et fondations (ADF).
Ce décret est une relecture du décret n°2011-296/PRES/PM/MEF/MATD du 13 mai 2011 portant création, attributions, organisation et fonctionnement d’un cadre de concertation entre l’Etat et les Organisations non gouvernementales/Associations de développement.

Ce décret comporte entre autres innovations :

- l’allègement du cadre de concertation avec la suppression des niveaux provincial et communal ;
- le passage à une organisation des Journées nationales de concertation (JNC) tous les deux ans en lieu et place d’une organisation annuelle ;
- la mise en place d’un comité de suivi des recommandations issues des journées de concertation ;
- la consécration d’un temps plus important au dialogue direct entre Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Président des JNC et les ONG.

L’adoption de ce décret permet d’insuffler une nouvelle dynamique au cadre de concertation Etat-ONG/ADF et de disposer d’une meilleure plateforme d’échanges en vue d’une contribution plus efficiente des ONG/ADF à la mise en œuvre des projets, programmes et politiques de développement du Burkina Faso.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte autorisation de prise de participation de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) dans le capital social de la Société MARENA RAFFINOR-BF SA.
Le Gouvernement burkinabè en partenariat avec le secteur privé, a développé un projet de raffinerie dont les travaux de construction ont été lancés le 23 novembre 2023. L’opérationnalisation de cette raffinerie vise à valoriser au niveau national les produits miniers en limitant l’exportation à l’état brut d’une grande partie de l’or extrait au Burkina Faso.
Dans le cadre de la formalisation de ce partenariat, l’Etat a signé un accord cadre et un pacte d’actionnaires le 26 décembre 2023 avec la Société Maréna Gold Burkina en vue de la création d’une société d’économie mixte à participation majoritaire de l’Etat dénommée « MARENA RAFFINOR-BF SA ».

Ce décret autorise la participation de la Société nationale des substances précieuses dans le capital social de la société MARENA RAFFINOR-BF SA à hauteur de cinq millions cent mille (5 100 000) F CFA, représentant 51% du capital social.
L’adoption de ce décret permet la prise de participation de la Société nationale des substances précieuses dans le capital social de la société MARENA RAFFINOR-BF SA, conformément aux dispositions de la loi n°025/99/PRES/PM du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant naturalisation.
Ce décret vise à octroyer la nationalité burkinabè à cent-vingt (120) personnes vivant au Burkina Faso et remplissant les conditions de naturalisation.
L’adoption de ce décret permet aux bénéficiaires ainsi qu’à leurs enfants mineurs de jouir du statut de Burkinabè, conformément aux dispositions de l’article 183 du Code des personnes et de la famille.
La liste de ces personnes sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐘𝐆𝐈𝐄𝐍𝐄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une autorisation de poursuite de la mise en œuvre de la convention de partenariat entre le ministère de la santé et de l’hygiène publique et SYSMEX Europe (SE).
Cette convention vise à garantir la disponibilité continue des soins notamment les examens en hématologie dont l’hémogramme appelé couramment Numération formule sanguine (NFS).
Le 23 juin 2017, le Gouvernement à travers le ministère en charge de la Santé, a signé le premier protocole d’accord avec la société SYSMEX Europe qui a été mis en œuvre de 2018 à 2020. Ce protocole a été renouvelé le 10 novembre 2020 et mis en œuvre de 2021 à 2023.

Au regard des résultats satisfaisants de la mise en œuvre des deux conventions, la poursuite de ce partenariat par le renouvellement du protocole d’accord assorti d’une nouvelle convention s’avère nécessaire pour la continuité des soins de qualité au Burkina Faso.
Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour la poursuite de la mise en œuvre de la convention de partenariat entre le ministère de la Santé et de l’hygiène publique et SYSMEX Europe.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte création d’une société d’économie mixte dénommée Marena Raffinerie d’or du Burkina Faso en abrégé « MARENA RAFFINOR-BF SA ».
La création de la société MARENA RAFFINOR-BF SA traduit la volonté du Gouvernement de mettre en place une unité industrielle de transformation locale de l’or brut pour lui apporter de la valeur ajoutée et créer de l’emploi en faveur de la jeunesse burkinabè. L’ambition est de consolider la souveraineté économique du Burkina Faso.

Cette raffinerie a entre autres pour objectifs :
- de réaliser les opérations d’achat de l’or brut provenant de l’exploitation industrielle, semi mécanisée et artisanale et éventuellement de l’or de production étrangère ;
- d’établir au Burkina Faso, des installations de conditionnement, de traitement, d’affinage et de transformation de l’or ainsi que des autres métaux précieux ;
- de mener des opérations de vente de l’or raffiné.
L’adoption de ce décret permet la création de la société MARENA RAFFINOR-BF SA, conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlement général des sociétés à capitaux publics.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte création d’une société d’économie mixte dénommée Textile des Forces armées du Burkina Faso en abrégé « TEX FORCES-BF ».
Cette société a pour objectifs notamment de confectionner et de commercialiser des tenues professionnelles au profit des corps militaires, paramilitaires et des civils.
L’adoption de ce décret permet la création de la société d’économie mixte dénommée Textile des Forces armées du Burkina Faso « TEX FORCES-BF », conformément à la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlement général des sociétés à capitaux publics.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte approbation des statuts de la société d’économie mixte dénommée Textile des Forces armées du Burkina Faso en abrégé « TEX FORCES-BF ».
L’adoption de ce décret permet de doter la société « TEX FORCES-BF » de statuts en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règle de création des catégories d’établissements publics.

𝐈.𝟖. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de la Société d’économie mixte dénommée Marena Raffinerie d’or du Burkina Faso en abrégé « MARENA RAFFINOR-BF SA ».
L’adoption de ce décret permet de doter la société MARENA RAFFINOR-BF SA de statuts en vue d’assurer son fonctionnement régulier, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règle de création des catégories d’établissements publics.

𝐈.𝟗. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à un projet de décret portant création d’emplois à l’Université de Fada N’Gourma.
L’adoption de ce décret permet la création d’un emploi de Maître-assistant en Littérature orale et d’un emploi de Maître-assistant en Littératures africaines à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines, lettres, arts et communication (UFR/SH-LAC) de l’Université de Fada N’Gourma.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.
L’adoption de ces décrets permet la création de 06 emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de 05 emplois de Maître de conférences, de 18 emplois de Maître-assistant et de Maître-assistant hospitalo-universitaire ainsi que la nomination de onze (11) enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences à l’Université Joseph KI-ZERBO.
L’adoption de ces décrets permet la création de quinze (15) emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de dix (10) emplois de Maître de conférences et de cinquante (50) emplois de Maître-assistant et de Maître-assistant hospitalo-universitaire ainsi que la nomination de vingt-cinq (25) enseignants dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences.

𝑰𝙄. 𝑪𝙊𝑴𝙈𝑼𝙉𝑰𝘾𝑨𝙏𝑰𝙊𝑵 𝑶𝙍𝑨𝙇𝑬

II. Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la réunion des ministres chargés de l’Energie du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Tchad et du Togo, tenue le 17 février 2024 à Niamey en République du Niger.
Cette réunion avait pour objectifs d’examiner et d’adopter un protocole d’accord pour la fourniture de Gasoil et d’examiner la feuille de route pour la prise en charge de la problématique commune de l’Energie dans ces pays.

Au terme des échanges, le protocole d’accord pour la fourniture de Gasoil par le Niger au Burkina Faso, au Mali, au Tchad et au Togo a été amendé et les différents pays signataires pris en compte.
S’agissant de la résolution de la problématique énergétique, les représentants des 05 pays proposent entre autres l’élargissement de la réunion aux ministres chargés des mines.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎
- Monsieur Karzoum Eugène SONDO, Mle 238 576 P, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la Société textile TEX FORCES-BF.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐈𝐌𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄
- Monsieur Youlouka DAMIBA, Consultant, est nommé Conseiller spécial chargé des questions de gouvernance des ressources publiques et de la promotion des valeurs patriotiques.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄
- Monsieur Sakré OUEDRAOGO, Mle 59 698 B, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
- Monsieur Ahmed ZAMPALIGRE, Mle 112 500 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département de la promotion de la bonne gouvernance au Secrétariat permanent de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (SP-MABG).

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐋𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄
- Monsieur Zakaria PARRE, Mle 28 132 T, Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄
- Monsieur Benoît ZONGO, Mle 47 702 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur général adjoint des impôts ;
- Madame Kiswendesida Leticia Josiane OUEDRAOGO/NIKIEMA, Mle 112 291 U, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;

- Monsieur Ollo Dieudonné KAMBIRE, Sous-officier, est nommé Comptable principal des matières de l’Institut supérieur de protection civile ;
- Monsieur Hamed TARNAGUEDA, Mle 219 329 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) ;
- Monsieur Madi BOUNDAOGO, Mle 208 045 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la programmation budgétaire ;
- Monsieur Mahamoudou BAMBONE, Mle 51 201 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;

- Monsieur Wilfried Gustave BASSOLE, Mle 245 205 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du suivi des opérations financières de l’Etat ;
- Monsieur Jérôme Jean Stéphane PARE, Mle 57 436 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Payeur général ;
- Monsieur Patinde Wendinda Jean Yves BELEM, Mle 58 450 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur de l’informatisation du trésor ;
- Madame Djénéba DAO, Mle 208 012 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des assurances ;

- Monsieur Tidjiani BA, Mle 55 738 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé deuxième Fondé de pouvoirs du payeur général ;
- Monsieur Houdou BANDAOGO, Mle 112 464 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et valeurs de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP) ;
- Monsieur Issoufou OUEDRAOGO, Mle 111 091 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
- Madame Don-Nir Clémence Marie Lucile HIEN, Mle 53 715 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Percepteur spécialisé auprès du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

- Monsieur Olivier KABORE, Mle 58 675 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Trésorier régional du Centre-Sud ;
- Monsieur Jean ZINSONE, Mle 46 263 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier régional des Hauts-Bassins ;
- Monsieur Yacouba NIKIEMA, Mle 55 750 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Trésorier provincial du Bam.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
- Monsieur Fousséni KINDO, Mle 104 122 Z, Journaliste, catégorie 2,12ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet au Conseil supérieur de la communication (CSC) ;
- Monsieur Abdoul Azizz Ghildas OUEDRAOGO, Mle 22 54 368 J, Communicateur, catégorie B3, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques au Conseil supérieur de la communication ;
- Monsieur Daniel WARMA, Mle 279 599 E, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains, de la promotion de la citoyenneté et de la paix du Centre-Est.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
- Monsieur Mahamoudou TIEMTORE, Mle 207 963 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Patarbtalé Joseph NIKIEMA ;
- Monsieur Issiaka ZOURI, Mle 215 304 B, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

- Monsieur Babo Boniface BAKOUAN, Mle 119 078 M, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la formation initiale et de la scolarité de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) ;
- Monsieur Fayçal TEGUERA, Mle 216 980 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Boucle du Mouhoun ;
- Monsieur Ousmane ZONGO, Mle 214 395 J, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Gourma.

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
- Monsieur Bawindsom Marcel KEBRE, Mle 112 619 H, Enseignant-chercheur, catégorie P2, 1er échelon, est nommé Directeur des réseaux et services de communications électroniques.

𝐈. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐘𝐆𝐈𝐄𝐍𝐄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄
- Monsieur Kiswendsida Ousséni OUEDRAOGO, Mle 231 508 H, Médecin de santé publique, catégorie U2, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département prise en charge et prévention médicamenteuse au Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP/Palu) ;
- Monsieur Dramane ZINA, Mle 86 658 D, Administrateur des services de santé, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département finances du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme ;
- Madame Habi OUATTARA, Mle 109 373 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chef de département chargé de la communication et du changement social et comportemental du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme ;
- Monsieur Noufou GANSORE, Mle 224 425 F, Pharmacien, catégorie U, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département chargé de la gestion des approvisionnements et des stocks du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme.

𝐉. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐕𝐄𝐋𝐎𝐏𝐏𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄𝐋, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐓𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐏𝐑𝐈𝐒𝐄𝐒
- Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 111 320 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du développement industriel ;
- Monsieur Bonossokoun Arsène Gislain SOMDA, Mle 05 98 (Mle SOFITEX), Ingénieur des techniques du développement rural, est nommé Directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

𝐊. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
- Monsieur Teyouré Benoît Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 1er échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Koussao SOME ;
- Madame Senakye-Lagom Aimée DAKOURE/KISSOU, Mle 224 432 F, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pédiatrie, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Pédiatrie à l’Institut supérieur des sciences de la santé (INSSA) de l’Université Nazi BONI, pour compter du 29 juillet 2023.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans les emplois de Professeur titulaire de l’Université Nazi BONI, pour compter du 29 juillet 2023.

- Monsieur Bétaboalé NAON, Mle 45 764 L, Maître de conférences en physique : mécanique des matériaux ; structure et génie des procédés, est nommé Professeur titulaire en Génie des procédés, transferts en milieux poreux à l’Institut universitaire de technologie (IUT) ;
- Monsieur Jean Louis ZERBO, Mle 110 972 S, Maître de conférences en Héliophysique, est nommé Professeur titulaire en Héliophysique à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
- Monsieur Sadouanouan MALO, Mle 110 980 A, Maître de conférences en Informatique, est nommé Professeur titulaire en Informatique à l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) ;
- Monsieur Lassina OUATTARA, Mle 110 976 A, Maître de conférences en Biochimie (substances naturelles), est nommé Professeur titulaire en Biochimie (substances naturelles) à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;
- Monsieur Paulin OUOBA, Mle 102 932 G, Maître de conférences en Biologie et Ecologie végétales, est nommé Professeur titulaire en Biologie et Ecologie végétales à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans les emplois de Maître de conférences de l’Université Nazi BONI, pour compter du 29 juillet 2023 :

- Monsieur Mahamadou Hassane CISSE, Mle 92 906 G, Maître-assistant en Sémiologie, sémantique, est nommé Maître de conférences en Sémiotique à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines, lettres, arts et médias (UFR/SH-LAM) ;
- Monsieur M’Bi KABORE, Mle 78 258 C, Maître-assistant en mathématiques-physiques chimie (physique des semi-conducteurs et dispositifs photovoltaïques), est nommé Maître de conférences en Géophysique à l’Institut universitaire de technologie (IUT) ;
- Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 84 853 C, Maître-assistant en Génie électrique, est nommé Maître de conférences en Génie électrique à l’Institut universitaire de technologie (IUT) ;
- Monsieur Saïdou SANTI, Mle 271 385 L, Maître-assistant en Sciences halieutiques/Biologie des pêches, est nommé Maître de conférences en Sciences halieutiques/Biologie des pêches à l’Institut du développement rural (IDR) ;
- Monsieur Boundia Alexandre THIOMBIANO, Mle 271 386 X, Maître-assistant en Agro-économie, est nommé Maître de conférences en Agro-économie à l’Institut du développement rural (IDR).

𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐬 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐞𝐬 𝐏𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐭𝐢𝐭𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐉𝐨𝐬𝐞𝐩𝐡 𝐊𝐈-𝐙𝐄𝐑𝐁𝐎, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝟐𝟗 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟑 :

- Monsieur Sébastien YOUGBARE, Mle 231 915 F, Maître de conférences en Psychologie clinique et psychopathologie, est nommé Professeur titulaire en Psychologie clinique et psychopathologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
- Monsieur Cyrille SEMDE, Mle 52 316 J, Maître de conférences en Philosophie pratique-Ethique-Technique-Société, est nommé Professeur titulaire en Philosophie pratique-Ethique-Technique-Société à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
- Monsieur Bawala Léopold BADOLO, Mle 58 245 R, Maître de conférences en Psychologie, est nommé Professeur titulaire en Psychologie génétique différentielle à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
- Monsieur Fatié OUATTARA, Mle 245 786 K, Maître de conférences en Philosophie, est nommé Professeur titulaire en Philosophie à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
- Madame Marie Françoise OUEDRAOGO, Mle 57 290 W, Maître de conférences en Mathématiques, est nommée Professeur titulaire en Analyse à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;

- Monsieur Samuel OUOBA, Mle 216 570 C, Maître de conférences en Physique : Mécanique et Thermodynamique, est nommé Professeur titulaire en Physique : Mécanique et Génie civil à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
- Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, Maître de conférences en Physico-chimie : analyse et spectrométrie moléculaire, est nommée Professeur titulaire en Chimie : Chimie organique à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
- Monsieur Zakaria ILBOUDO, Mle 231 920 X, Maître de conférences en Entomologie, est nommé Professeur titulaire en Entomologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;
- Madame Kadidia BARRO/KOÏTA, Mle 119 742 G, Maître de conférences en Phytopathologie, est nommée Professeur titulaire en Phytopathologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;

- Monsieur Ynoussa MAIGA, Mle 257 233 R, Maître de conférences en Microbiologie, est nommé Professeur titulaire en Microbiologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;
- Monsieur Renan Ernest TRAORE, Mle 119 746 D, Maître de conférences en Génétique et amélioration des plantes, est nommé Professeur titulaire en Génétique et amélioration des plantes à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;
- Monsieur Sidiki TRAORE, Mle 119 745 T, Maître de conférences en Grammaire et stylistique française, est nommé Professeur titulaire en Grammaire et stylistique française à l’Unité de formation et de recherche en lettres, arts et communication (UFR/LAC) ;
- Monsieur Gilbert BAYILI, Mle 215 011 Y, Maître de conférences en Mathématiques : Mathématiques appliquées, est nommé Professeur titulaire en Analyse à l’Institut burkinabè des arts et métiers (IBAM).

𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐬 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐞𝐬 𝐏𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐭𝐢𝐭𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐬𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐨-𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐉𝐨𝐬𝐞𝐩𝐡 𝐊𝐈-𝐙𝐄𝐑𝐁𝐎, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝟐𝟗 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟑 :

- Monsieur Mamoudou SAWADOGO, Mle 53 686 K, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Orthopédie Traumatologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Chirurgie orthopédique et traumatologique à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR/SDS) ;
- Madame Kongnimissom Apoline OUEDRAOGO/SONDO, Mle 118 718 J, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, à l’Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR/SDS).

𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐦𝐬 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐉𝐨𝐬𝐞𝐩𝐡 𝐊𝐈-𝐙𝐄𝐑𝐁𝐎, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝟐𝟗 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟑 :

- Madame Rasmata BAKYONO/NABALOUM, Mle 58 505 Y, Maître-assistant en Psychologie, est nommée Maître de conférences en Psychologie de l’orientation à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
- Monsieur Salfo LINGANI, Mle 119 752 T, Maître-assistant en sociologie, est nommé Maître de conférences en sociologie de la santé à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
- Monsieur Désiré Boniface SOME, Mle 49 034 N, Maître-assistant en sociologie du travail et des organisations, est nommé Maître de conférences en sociologie à l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) ;
- Monsieur Jean Claude Windéyolsidé OUEDRAOGO, Mle 118 956 F, Maître-assistant en Chimie : Chimie organique ; Chimie des substances naturelles, est nommé Maître de conférences en Chimie : Chimie organique ; Chimie des substances naturelles à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;

- Monsieur Mahamadi SAVADOGO, Mle 56 034 F, Maître-assistant en Physique des semi-conducteurs/Energie photovoltaïque, est nommé Maître de conférences en Physique des semi-conducteurs/Energie photovoltaïque à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
- Madame Batchakoue Stéphanie MAIGA/YALEU, Mle 271 370 A, Maître-assistant en Chimie : Chimie analytique ; Chimie de l’environnement, est nommée Maître de conférences en Chimie : Chimie analytique ; Chimie de l’environnement à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
- Monsieur Wend Yam Serge Boris OUEDRAOGO, Mle 271 887 N, Maître-assistant en Traitement du signal, est nommé Maître de conférences en Traitement du signal à l’Unité de formation et de recherche en sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;
- Monsieur Boulkindi COULDIATI, Mle 257 211 B, Maître-assistant en Littératures africaines, est nommé Maître de conférences en Littératures africaines à l’Unité de formation et de recherche en lettres, arts et communication (UFR/LAC) ;

- Monsieur Emile Pierre BAZYOMO, Mle 54 478 T, Maître-assistant en Communication, est nommé Maître de conférences en Communication à l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC) ;
- Monsieur Lacina KABORE, Mle 95 825 F, Maître-assistant en Sciences de l’information et de la communication, est nommé Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC).

𝐋. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
- Monsieur Ollo Théophile DIBLONI, Mle 271 620 X, Maître de recherche, catégorie P2, classe initiale, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
- Monsieur Nebila Jérémie NAGALO, Mle 46 070 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie IA, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
- Monsieur Kouilga Fidèle YAMEOGO, Mle 267 813 K, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
- Monsieur Nonguema Désiré YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie IA, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;

- Monsieur Karim SERI, Mle 204 078 F, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale des évaluations environnementales ;
- Monsieur Dramane SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de la préservation de l’environnement ;
- Monsieur Moussa Bruno KAFANDO, Mle 289 065 G, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études.

𝐌. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄 𝐔𝐑𝐁𝐀𝐈𝐍𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐓𝐈𝐄𝐑𝐄
- Madame Yabyiri Rosine Ernestine TAPSOBA/KONKOBO, Mle 74 720 V, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Rimlawindé Pierre OUEDRAOGO, Mle 219 092 J, Professeur certifié de collèges d’enseignement général, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Azakaria TRAORE, Mle 98 060 B, Ingénieur d’aviation civile, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de la compagnie Air Burkina SA.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
- des Editions Sidwaya et de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
- de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;
- de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
- de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) et de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, Mle 519 319 L, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration des Editions Sidwaya pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Nestor D. NOUFE.

Le second décret nomme Monsieur Dieudonné YAMEOGO, Mle 46 081 M, Inspecteur des eaux et forêts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Mahamadou NIAMPA, Mle 43 706 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) pour une dernière période de trois (03) ans, pour compter de la date de fin du premier mandat.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Adja NANA/DAMA, Mle 105 382 F, Conseiller d’élevage, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Valentin BAMOGO.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Banséli YONLI, Mle 102 322 U, Economiste-planificateur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Konménèmemongo Placid Marie KABORE.
Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐑𝐄𝐏𝐑𝐄𝐒𝐄𝐍𝐓𝐀𝐍𝐓 𝐋’𝐄𝐓𝐀𝐓
Au titre de la Primature :
- Monsieur Amado OUEDRAOGO, Mle 75 411 P, Economiste.
Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :
- Monsieur Zakarya SAWADOGO, Mle 225 111 A, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Madame Djénéba DAO, Mle 208 012 J, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
- Monsieur Moumouni DOULKOUM, Mle 91 974 Z, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
- Monsieur Kouilga Fidèle YAMEOGO, Mle 267 813 K, Inspecteur de l’environnement.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
- Monsieur Sidpassamdé Serge Alain TAPSOBA, Officier des forces armées nationales.

𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄𝐔𝐑 𝐑𝐄𝐏𝐑𝐄𝐒𝐄𝐍𝐓𝐀𝐍𝐓 𝐋𝐄 𝐏𝐄𝐑𝐒𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐄𝐓𝐄 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐔𝐁𝐒𝐓𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐏𝐑𝐄𝐂𝐈𝐄𝐔𝐒𝐄𝐒
- Monsieur Kouilga ZONGO, Mle 10 00 050 D, Financier.

Burkina Faso – République Populaire de Chine : Les grands axes de la coopération passés en revue

Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE entouré de ses collaborateurs, a accordé une audience ce mardi 05 mars 2024 au Chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de la République Populaire de Chine au Burkina Faso Monsieur Wang WENZHANG.

« Nous avons eu le privilège d’être reçus par monsieur le ministre des Affaires étrangères pour passer en revue des projets entre nos deux pays dans les domaines comme l’agriculture, le commerce, la sécurité » a souligné le Chargé d’Affaires par intérim de l’Ambassade de la République Populaire de Chine au Burkina.

Selon l’émissaire de Pékin, la Chine est engagée aux côtés du Burkina dans plusieurs domaines. A titre d’exemple dans l’agriculture, « nous travaillons à faire exporter les produits burkinabè en Chine, à inviter des investisseurs chinois ici au Burkina, à installer des sociétés avec nos amis burkinabè. Nous travaillons aussi à renforcer nos formations dans les domaines techniques de semences pour qu’on puisse avoir un développement endogène de ce secteur ici » ; a souligné le diplomate chinois.

Les deux parties ont salué l’excellence des relations entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine, avec à la clé des projets qui s’exécutent bien dans les domaines de l’énergie et des infrastructures, plusieurs entreprises chinoises installées au Burkina Faso, environ 150 visas chinois délivrés chaque semaine à des Burkinabè qui au-delà du commerce, commencent à ouvrir des entreprises sur le territoire chinois.

L’émissaire de Pékin qui salue le soutien du Burkina Faso à son pays sur la scène internationale, a aussi réaffirmé ce qu’il appelle « la position chinoise concernant le Burkina Faso, à savoir soutenir les efforts de ce pays ami pour la recherche d’indépendance, de paix et de développement ».

Cette audience avait également pour objectif pour le diplomate chinois, d’informer et d’inviter le Burkina Faso à participer au forum Chine-Afrique prévu du 02 au 07 septembre prochain.

Le chef de la diplomatie burkinabè qui reconnait la pertinence de ce forum comme cadre idéal pour discuter des sujets d’intérêt partagé, a promis de transmettre cette invitation aux plus hautes autorités.

A cette audience, la délégation chinoise a apporté un appui financier d’une valeur de cinquante-un millions sept-cent mille (51 700 000) FCFA au département en charge des Affaires étrangères pour la bonne conduite de ses activités.

Un geste salué à sa juste valeur par SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, qui a traduit sa gratitude et celle de l’ensemble des acteurs de son département à l’ambassade de la République populaire de Chine.

DCRP/MAECR-BE

𝐕𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐥𝐥𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐒𝐚𝐡𝐞𝐥 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 : 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞́𝐩𝐨𝐧𝐬𝐞 𝐝𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐜𝐨𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞, 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐨𝐢𝐧𝐭𝐞, 𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐒𝐚𝐡𝐞𝐥

(Ouagadougou, le 05 mars 2024). Une délégation de l’Alliance Sahel, conduite par sa présidente, madame Svenja SCHULZE, par ailleurs ministre de la coopération économique et du développement de la République Fédérale d’Allemagne et monsieur Ousmane DIAGANA, Vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et Président du Comité de pilotage Opérationnel de l’Alliance Sahel, a été reçue en audience ce 05 mars 2024, par monsieur le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar NACANABO.

Ecouter, parler et construire ensemble, pour assurer une prospérité partagée dans l’espace sSahel, à travers des investissements structurants et des reformes structurelles,c’est l’objectif visé par cette visite de l’Alliance Sahel au Burkina Faso.

L’Alliance Sahel a également exprimé sa compassion et sa solidarité au Gouvernement et au peuple burkinabè pour les victimes du terrorisme et s’est engagée à œuvrer, en coordination avec la partie burkinabè, pour apporter les réponses qu’il faut, en vue d’endiguer les causes du terrorisme, en offrant des perspectives d’emplois aux jeunes.

Tout en saluant la démarche et les actions des partenaires membres de l’Alliance Sahel, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar NACANABO a prôné une coopération qui respecte la souveraineté et les choix stratégiques du Burkina Faso.

L’Alliance Sahel a été fondée le 13 juillet 2017 pour soutenir les initiatives de développement au Sahel. Elle compte aujourd’hui 27 partenaires au développement bilatéraux et multilatéraux.
Elle vise à améliorer et accélérer la mise en œuvre des projets financés, particulièrement dans les zones vulnérables, pour avoir davantage d’impacts.

L’Alliance Sahel intervient dans les domaines de l’éducation, de l’emploi des jeunes, de l’agriculture, du développement rural, de la sécurité alimentaire, de l’énergie, du climat, de la gouvernance, de la décentralisation et des services de base.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅𝐏

Vie de la diaspora : SEM Karamoko Jean Marie TRAORE à l’écoute des Burkinabè vivant en République de Türkiye

Istanbul, le 05 mars 2024
A l’occasion de son séjour en République de Türkiye où il a pris part au 3e Forum diplomatique d’Antalya, SEM Karamoko Jean MarieTRAORE ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur a rencontré la communauté burkinabè vivant à Istanbul.

Ce cadre d’échanges a été une opportunité pour les compatriotes, de prendre des nouvelles de leur pays d’origine, et de soumettre leurs préoccupations au ministre en charge des Burkinabè de l’Extérieur.
L’honneur est revenu à l’ambassadeur du Burkina Faso en Türkiye, SEM Vinta SOME de présenter la communauté et d’évoquer les difficultés auxquelles elle est confrontée.

Elles se résument entre autres aux problèmes des cartes de résidence, de délivrance des visas, et de l’insertion professionnelle des étudiants en fin de cycle.
Quant au président de la communauté, monsieur Ahmed SAWADOGO, il a félicité le Ministre TRAORE pour avoir eu l’initiative de cette rencontre, et lui a demandé de transmettre le soutien des Burkinabè de Türkiye au Président de la Transition Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, ainsi qu’au gouvernement pour les efforts consentis dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Il a réitéré la volonté de cette communauté de toujours contribuer à l’effort de paix.
Dans son intervention le Ministre en charge des Burkinabè de l’Extérieur, a salué la solidarité de la communauté burkinabè vivant enTürkiye.
Il a souhaité que l’esprit de fraternité qui l’anime perdure afin qu’elle demeure un exemple et une fierté.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a par ailleurs demandé aux membres de cette communauté, d’oeuvrer à toujours mériter leur statut de dignes ambassadeurs du Faso dans leur pays d’accueil, tout en les rassurant que leurs doléances seront prises en compte dans les échanges avec les autorités turques.

En attendant, il a témoigné sa gratitude au Consul honoraire du Burkina Faso à Istanbul présent à la rencontre, pour son investissement personnel dans la défense des Burkinabè vivant dans sa circonscription en soutien à l’ambassade.
La communauté burkinabè de Türkiye compte plus de 600 personnes.

DCRP/MAECR-BE

Burkina / Synécoculture : L’ambassade du Japon offre plus de 42 millions de francs CFA au CARFS

L’ambassade du Japon au Burkina Faso signe un accord de don avec le Centre africain de recherche et de formation en synécoculture (CARFS). Le centre reçoit ainsi plus de 42 millions de francs CFA pour réaliser des champs-écoles. La signature de l’accord a eu lieu ce jeudi 29 février 2024 à Ouagadougou.

Le projet sera réalisé sur trois sites. Ce sont les sites de Gampéla, Somgandé et Pamtenga. Il va permettre d’ériger des châteaux d’eau et d’aménager des espaces pour la production agricole. Il prévoit aussi un magasin de stockage et une boutique témoin. Le projet va s’étendre sur 12 mois.

La synécoculture a été développée au Japon. Son but est de permettre une culture mixte de plantes utiles sans pesticides et fertilisants. « En 2019, l’ambassade du Japon a parrainé le 3e forum africain sur la synécoculture dont le thème portait sur la sécurité alimentaire et le renforcement des communautés. En effet, le Japon a toujours accompagné la politique de sécurité alimentaire du Burkina Faso. Le projet d’aménagement des bas-fonds en est un exemple », a indiqué l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Nagashima Jun.

Échanges de l’accord du don entre l’ambassadeur du Japon Nagashima Jun et la responsable du Centre africain de recherche et de formation en synécoculture

Le présent projet se réalise dans le cadre des micro-projets à travers les organisations de la société civile, les apprenants des centres de formation professionnelle, les personnes déplacées internes et le monde agricole.

Monsieur Jun a exhorté les responsables du CARFS à travailler pour la réussite de ce projet, afin qu’il soit une autre vitrine pour la coopération entre le Burkina Faso et le Japon.

L’ambassadeur a terminé en invitant le Centre africain de recherche et de formation en synécoculture à beaucoup impliquer les femmes. Car dit-il, « elles sont les piliers de nos sociétés et leur autonomisation est facteur de prospérité, de sécurité ».

« Nous accueillons ce don dans le sens du devoir. C’est le devoir de contribuer efficacement à utiliser ce don parcimonieusement. Et dans l’objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations », a fait savoir le directeur exécutif du CARFS, André Tindano.

André Tindano, directeur exécutif du Centre africain de recherche et de formation en synécoculture

Selon lui, c’est un projet qui s’inscrit dans la continuité. Un mécanisme sera mis en œuvre afin de permettre que les activités puissent s’auto gérer et continuer au bénéfice des populations.
Les responsables du centre ont exprimé leur gratitude et reconnaissance à l’ambassadeur du Japon.

Le Centre africain de recherche et de formation en synécoculture est un centre spécialisé dans la formation professionnelle, l’agronomie et la synécoculture. Il se donne pour mission de fournir au monde rural et aux organismes de développement des ressources humaines qualifiées.

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Rama Diallo
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 février 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 38 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant détermination des conditions et modalités de répartition, de prélèvement de la cotisation et des délais de son versement à la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU).

Ce décret vise à disposer de sources de financement pérennes du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) en vue d’assurer son opérationnalisation. La création de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle s’inscrit dans la mise en œuvre de la Convention n°102 de 1952 de l’Organisation internationale du travail (OIT), concernant la sécurité sociale.

L’adoption de ce décret permet de démarrer la mise en œuvre du RAMU au profit des Volontaires pour la défense de la Patrie, des paramilitaires, des travailleurs du public et du privé et des autres couches de la population, conformément à la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel.

La Charte du Liptako-Gourma établissant l’Alliance des Etats du Sahel met en place une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle entre les Etats parties. Elle offre un cadre juridique et opérationnel dans la lutte contre l’insécurité au Sahel.
Ce projet de loi permettra au Burkina Faso d’agir dans un cadre légal en synergie avec le Mali et le Niger dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Christophe
BAZIVAMO, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja au Nigeria.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets. Il s’agit :
-  du décret portant nomination à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire major ;
-  du décret portant nomination à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire ;
-  du décret portant nomination à titre normal au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal ;
-  du décret portant nomination à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

L’adoption de ces décrets permet d’assurer une bonne gestion des carrières des personnels de la Garde de sécurité pénitentiaire inscrits au tableau
d’avancement, conformément au décret
n°2017-0876/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant conditions générales d’évaluation, de notation et d’avancement du personnel de
la Garde de sécurité pénitentiaire et au décret n°2017-0885/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 21 septembre 2017 portant modalités d’avancement dans les corps de la Garde de sécurité pénitentiaire.

II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion des ministres de la défense des Etats de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme, tenue le 03 février 2024, à Riyad au Royaume d’Arabie Saoudite.

La Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT) a été créée afin de mener une action collective organisée à plusieurs niveaux, et de lancer des initiatives efficaces en vue de combattre le terrorisme à travers la mise en œuvre de dynamiques innovantes.

Cette rencontre a permis aux participants d’échanger autour de la stratégie de la CIMCT, du bilan des réalisations marquantes de ladite coalition au cours de l’année 2023 et la présentation de nouvelles initiatives relatives à la formation, à la fourniture d’équipements militaires et de bourses d’études.

Les participants ont convenu de la création d’un fonds destiné à recevoir les contributions financières des Etats. Le ministre de la Défense du Royaume d’Arabie Saoudite a réaffirmé l’engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme et a annoncé un appui de cent millions (100 000 000) de Rials au profit du Fonds de soutien de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme.

En marge de cette rencontre, la délégation burkinabè a eu un entretien avec le Vice-ministre saoudien de la défense, sur la situation sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso. Elle a également effectué une visite au Salon mondial de la défense dénommé « World Defense Show », organisé par l’Autorité générale des industries militaires du Royaume d’Arabie Saoudite.

II.2. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 7ème session ordinaire du Comité régional de pilotage du projet Autonomisation de la femme et dividende démographique au Sahel (SWEDD), prévue le 29 février 2024 à Ouagadougou.
L’initiative SWEDD est construite sur la base d’un modèle d’appropriation par les pays et privilégie le faire-faire et le recours aux compétences nationales. Elle regroupe 12 pays d’Afrique au sud du Sahara dont le Burkina Faso.

Cette session est précédée de la session technique conjointe regroupant les coordonnateurs des unités de gestion du projet, la Banque mondiale, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et les agences de mise en œuvre.
La 7ème session ordinaire du SWEDD permettra de dresser le bilan de la mise en œuvre du projet au cours de l’année écoulée, d’examiner et adopter les priorités pour l’année 2024 et procéder au renouvellement des instances de gouvernance.

II.3. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la première conférence sur les stratégies de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), tenue du 15 au 17 janvier 2024 à Nairobi au Kenya.

Cette Conférence avait pour objectifs d’identifier des domaines stratégiques à fort impact potentiel pour les investissements prioritaires visant à faciliter et à accélérer la mise en œuvre complète, efficace et inclusive de la ZLECAf et de fournir une plateforme d’apprentissage par les paires sur la mise en œuvre des stratégies nationales et régionales de la ZLECAf.

A l’issue des travaux, des recommandations ont été formulées à l’endroit des Etats membres et partenaires de la ZLECAf et des Communautés économiques régionales de développement. Il s’agit entre autres :
-  de renforcer les capacités financière et technique des comités nationaux de mise en œuvre de la ZLECAf ;

-  d’intégrer les orientations stratégiques ZLECAf dans les politiques et plans nationaux de développement ;
-  de réviser les stratégies ZLECAf pour prendre en compte les différentes innovations de l’accord ZLECAf ;
-  de développer les liens entre les lignes aériennes et entre les lignes maritimes de transport.

II.4. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la deuxième réunion consultative des secrétaires généraux des Commissions nationales et à la 44ème session du Conseil exécutif de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, la science et la culture (ICESCO), tenues du 16 au 18 janvier 2024 à Djeddah, au Royaume d’Arabie Saoudite.

Ces rencontres ont eu pour objectif de renforcer le rôle des Commissions nationales lors des préparations et la mise en œuvre des plans d’actions, projets et programmes de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, la science et la culture.
La délégation burkinabè a rappelé lors de ces rencontres le contexte difficile qui prévaut au Burkina Faso et réitéré sa reconnaissance à l’ICESCO qui, depuis le début de la crise sécuritaire au Sahel, a toujours accompagné le Gouvernement burkinabè à travers le financement de nombreux projets dans les domaines de l’éducation, la culture, la santé et la recherche.

II.5. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au
Conseil une communication relative à un mouvement d’humeur d’une partie des éléments de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts (USI-EF).
L’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts a été créée par décret n°2023-0277/PRES-TRANS/PM/MEEA du 22 mars 2023 portant organisation du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.
Dans le cadre des opérations de sécurisation des massifs forestiers, une mission de cette unité spéciale a été déployée le vendredi 16 février 2024 dans le secteur Ouest du Burkina Faso.

Le dimanche 18 février 2024, le Commandement a décidé de la suspension de l’opération et de l’exécution d’une autre mission dans la région du Centre-Ouest.
Des éléments de l’USI-EF, dans un acte de défiance, ont voulu poursuivre la première mission. Rappelés à Ouagadougou, ils ont alors enclenché un mouvement d’humeur par le blocus de la direction générale des Eaux et forêts et la séquestration de leur Directeur général.

De l’analyse des faits, comportements et actes, il ressort dix types de fautes dont cinq sont classées dans la catégorie de fautes graves à extrêmement graves, aux termes de l’article 110 du Règlement de discipline générale et Code de déontologie du cadre paramilitaire des Eaux et forêts.
Face à cet acte d’indiscipline notoire, le Conseil décide de la dissolution de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts sans préjudice des sanctions encourues par les éléments reconnus fautifs.

II.6. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso aux 13ème Jeux africains, prévus du 03 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana.

Les jeux africains sont une compétition sportive multidisciplinaire qui visent à promouvoir le sport africain de haut niveau et à encourager les échanges culturels entre les Etats membres de l’Union africaine. Ces jeux sont également une opportunité pour promouvoir les meilleurs talents sportifs du continent.
Ces 13ème jeux africains, placés sous le thème « Vivre le rêve africain » regroupent 54 pays du continent.

Le Burkina Faso est inscrit à ces jeux dans 15 disciplines sportives à savoir : l’athlétisme, le badminton, le basketball 3×3, le beach volley, la boxe, le cyclisme, le handball, le judo, le karaté do, la lutte, la natation, le rugby, le taekwondo, le tennis et le tennis de table.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

- Monsieur Thomas SAVADOGO, Officier des forces armées nationales, est nommé Responsable du Programme budgétaire n°155 « Fonds de soutien patriotique », cumulativement avec ses fonctions de Commandant de la Brigade des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

-  Madame Léontine ZAGRE, Mle 28 153 C, Administrateur civil,
2ème classe, 10ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
-  Monsieur Vincent SAWADOGO, Mle 28 130 D, Administrateur civil,
1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
-  Monsieur Mahamad MICHARA, Mle 28 143 S, Administrateur civil,
1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-  Monsieur Windongoudi Hamadou GUIGMA, Mle 57 712 S, Contrôleur général de police, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Madame Mamouna KABRE/OUEDRAOGO, Mle 57 718 A, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème classe, 2ème échelon, est nommée
Conseiller technique du ministre délégué chargé de la Sécurité ;
-  Monsieur Panongbnéyan Pierre Emmanuel OUEDRAOGO,
Mle 41 017 H, Professeur certifié, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

-  Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil,
1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-  Monsieur Kouka Jérémie OUEDRAOGO, Mle 28 124 J, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-  Monsieur Kisito Valentin OUEDRAOGO, Mle 28 400 X, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-  Monsieur Ambroise SOME, Mle 28 127 B, Administrateur civil,
1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-  Monsieur Victorien Narcisse OUANGRAOUA, Mle 28 135 D,

Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-  Monsieur Abou Bakar COMPAORE, Mle 57 721 W, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-  Monsieur Issa DEME, Mle 116 978 V, Administrateur civil, 1ère classe,
6ème échelon, est nommé Chargé de mission ;
-  Monsieur Siaka COULIBALY, Mle 216 577 L, Juriste, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur des Hauts-Bassins ;

-  Monsieur Antoinnéwendé Elie Dieudonné KABORE, Mle 303 493 Y, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique culture du Gouverneur du Centre-Sud ;
-  Monsieur Hékon Emmanuel OUATTARA, Mle 308 645 D, Commissaire de police, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Ziro.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Haut-Commissaire de province :
-  Monsieur Désiré BADOLO, Mle 200 281 M, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province du Sourou ;
-  Monsieur Mathieu TINGUERI, Mle 105 298 S, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire de la province de la Comoé.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Préfet de département :
-  Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 220 597 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Loumana, province de la Léraba ;
-  Monsieur S. Léonard GOUGOU, Mle 324 231 C, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Koubri, province du Kadiogo ;

-  Monsieur Nebgniga OUEDRAOGO, Mle 240 704 J, Officier de police, est nommé Préfet du département du Soudougui, province du Koulpélogo ;
-  Monsieur Saïdou Moustapha OUEDRAOGO, Mle 200 234 D, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Gaongo, province du Bazèga ;
-  Monsieur Félix BAYE, Mle 212 069 Z, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Bama, province du Houet ;

-  Monsieur Adama ZOUNDI, Mle 229 963 Z, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Dandé, province du Houet ;
-  Madame Agnès Biriaza SOMDA, Mle 74 414 Z, Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de Faramana, province du Houet ;

-  Monsieur Herman MILLOGO, Mle 220 623 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Fo, province du Houet ;
-  Monsieur Ousmane BARRY, Mle 212 003 L, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koundougou, province du Houet ;
-  Monsieur Sié PODA, Mle 324 091 E, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Banzon, province du Houet ;

-  Monsieur Sié Emile DA, Mle 260 540 X, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Koloko, province du Kénédougou ;
-  Monsieur Ouroudjin HEMA, Mle 103 902 Y, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Kourignon, province du Kénédougou ;
- Madame Fatoumata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 95 846 N,
Secrétaire administratif, est nommée Préfet du département de N’Dorola, province du Kénédougou ;

-  Monsieur Kongna Zoumana TRAORE, Mle 212 134 F, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Samorogouan, province du Kénédougou ;
-  Monsieur Boukaré ZOMODO, Mle 105 304 W, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Yako, province du Passoré ;
-  Monsieur Alou GORO, Mle 280 357 C, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Falagountou, province du Séno ;

-  Monsieur Mamoudou DICKO, Mle 91 946 M, Secrétaire administratif, est nommé Préfet du département de Nassoumbou, province du Soum ;
-  Monsieur Moussa dit Eric SAWADOGO, Mle 201 129 D,
Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Sebba, province du Yagha.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

- Monsieur Soumaïla CONGO, Mle 91 910 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cérémonial, des protocoles institutionnels, ministériels et des collectivités territoriales ;
- Madame Fatou Angélique BESSIN/KOUNOUYINI, Mle 246 716 H,
Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des conférences et des voyages officiels ;
- Monsieur Grégoire KABRE, Mle 97 968 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du courrier et de la valise diplomatique.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

-  Monsieur Lohé Seydou COULIBALY, Mle 112 404 X, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ;
-  Monsieur Innocent TIENDREBEOGO, Mle 219 270 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Personne Responsable des marchés de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

-  Monsieur Youssouf SAWADOGO, Mle 324 961 S, Assistant en archivistique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
-  Monsieur Dieudonné KOYENGA, Mle 57 421 V, est nommé à titre sélectif Inspecteur de sécurité pénitentiaire major, pour compter du 26 juillet 2023.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire pour compter du 18 juillet 2023 :
- Monsieur Daouda BARRY, Mle 203 370 Z ; – Monsieur Albert KABRE, Mle 203 369 M ; – Monsieur Claude N. OUEDRAOGO, Mle 203 367 X ;
-  Monsieur Arzouma Oscar OUEDRAOGO, Mle 203 368 L.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre normal au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :
-  Monsieur Cyrile TRAORE, Mle 59 952 A, pour compter du 13 juillet 2020 ;
-  Monsieur Sidbéwendin Claude SAWADOGO, Mle 240 056 D, pour compter du 13 juillet 2020 ;
-  Monsieur Mahamoudou PACERE, Mle 240 044 J, pour compter du 13 juillet 2022.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à titre sélectif au grade d’Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal :
-  Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 110 120 D, pour compter du 13 juillet 2022 ;
-  Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, pour compter du 14
septembre 2023 ;
-  Monsieur Issa THANOU, Mle 203 375 Z, pour compter du 14 septembre
2023 ;
-  Monsieur Ousséini ZABRE, Mle 88 503 T, pour compter du 14 septembre 2023 ;
-  Monsieur Séini ZABRE, Mle 88 552 J, pour compter du 14 septembre
2023 ;

-  Monsieur Pinga ZONGO, Mle 88 511 J, pour compter du 14 septembre 2023.
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
-  Monsieur Yinfansa Gustave DABIRE, Mle 102 485 D, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou ;
-  Monsieur Issouf ROUAMBA, Mle 92 060 H, Administrateur des services de santé, catégorie N1, 4ème échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional de Dédougou ;

-  Monsieur Wendékouni Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 233 950 S, Médecin, catégorie U, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l’hygiène publique des Cascades ;
-  Madame Yéri Silvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée
Directrice régionale de la Santé et de l’hygiène publique des Hauts-Bassins.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

- Madame Rachidatou SEMDE, Mle 303 320 L, Conservateur d’archives, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice des archives et de la documentation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
-  de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;
-  de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL) et de l’Agence de l’eau du Gourma (AEG) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

-  de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL).

A. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane ZOUNGRANA, Mle 29 788 G, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
-  Monsieur Paul KABORE, Mle 216 282 B, Ingénieur du génie rural ;
-  Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur principal des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
-  Madame Maminata BEBANE, Mle 59 919 S, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
-  Madame Safiata SORGHO/OUBDA, Mle 304 894 W, Conseiller en gestion du patrimoine culturel.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

-  Monsieur Mahamadi OUARE, Mle 105 197 U, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Yalgo ;

-  Monsieur Zakaria NEYA, Mle 105 195 K, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Gorom-Gorom ;
-  Monsieur Taugolo PARE, Mle 304 148 N, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Bogandé ;
-  Monsieur Sidiki GANAME, Mle 304 101 X, Administrateur civil, Président de la délégation spéciale de la commune de Titao.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L’EAU

-  Monsieur Boureima HANRO, Président de l’Association des animateurs pour le développement agropastoral et la promotion d’hygiène et de l’assainissement dans la Gnagna ;
-  Madame Fati WARADIOFETT, Présidente de l’Association des femmes battantes du secteur minier de l’Oudalan ;
-  Monsieur Tidiane Réné BARRY, Président de la Chambre des mines du Burkina Faso ;

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA DIRECTION GENERALE DE L’AGENCE DE L’EAU DU LIPTAKO

- Monsieur Jean Modeste BANDE, Mle 223 596 C, Ingénieur du génie rural.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Romain S. YAMEOGO, Responsable de l’entreprise Bonswendé YAMEOGO, Administrateur représentant les usagers de l’eau au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K,
Inspecteur principal des eaux et forêts, Président du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Gourma (AEG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
-  Monsieur Ratamogho Evariste ZONGO, Mle 263 792 E, Ingénieur du génie rural.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
-  Monsieur Kayaba OUEDRAOGO, Mle 91 349 M, Ingénieur en agriculture.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
-  Monsieur Rasmané SANKARA, Mle 200 544 D, Conseiller des affaires économiques ;
-  Monsieur Ousmane GANABA, Mle 88 655 D, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :
-  Monsieur Issa GUIRE, Mle 206 904 N, Médecin.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

-  Monsieur Amadou SANOGO, Président de la délégation spéciale de la commune de Bilanga ;
-  Monsieur Boukaré COMPAORE, Président de la délégation spéciale de la commune de Yondé ;

-  Monsieur Saïdou KAFANDO, Président de la délégation spéciale de la commune de Dargo ;
-  Monsieur Samadé Léonard GOUGOU, Président de la délégation spéciale de la commune de Gayéri ;
-  Monsieur Sény POGBINA, Président de la délégation spéciale de la commune de Mansila.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L’EAU

-  Monsieur Yacouba SAMBARE, Surintendant HSE à la mine de SEMAFO Boungou ;
-  Monsieur Yenkiéni LANKOANDE, Président de l’Union communale des maraîchers de Bilanga (UCOMAB/TAK’N TA).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’AGENCE DE L’EAU DU GOURMA

- Monsieur Romuald ILBOUDO, Mle 379 608 F, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural.
Le cinquième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Gourma (AEG) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES USAGERS DE L’EAU

-  Monsieur Adama ZIDOUEMBA, Président de l’Association des maçons Namalguedzanga du Namentenga ;
-  Madame Mariam IDANI/LIDO, Présidente de l’Association Boyaba II de Diapangou ;
-  Madame Sétou KOURAOGO, Secrétaire générale du Groupement Wend-Yam de Koupèla.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur en génie civil,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : Le ministère des Affaires étrangères échange avec le corps diplomatique accrédité au Burkina

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, accompagné de la ministre déléguée, Estella Eldine KABRE/KABORE a rencontré ce mardi 27 février 2024, les chefs des Missions diplomatiques et Postes consulaires accrédités au Burkina Faso.

Le chef de la diplomatie burkinabè a voulu ce cadre d’échanges avec les ambassadeurs pour leur donner l’information exacte et officielle sur le retrait du Burkina Faso et des autres pays de l’AES de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Pour lui, après cette décision importante prise par leurs Excellences le Capitaine Ibrahim TRAORE, le Colonel Assimi GOITA et le Général Abdourahmane TCHIANI, sur le retrait des États membres de l’AES de la CEDEAO, le département des Affaires étrangères burkinabè a jugé nécessaire de donner l’information officielle au corps diplomatique accrédité au Pays des hommes intègres.

Car dit-il, « Là où il n’y a pas de communication et de dialogue, s’installent toujours des interprétations diverses, et nous voulons à travers ce cadre leur permettre d’avoir le discours officiel »

Quant au corps diplomatique, il a salué cette initiative du chef de la diplomatie burkinabè, d’avoir perpétué cette tradition de communication entre le ministère des Affaires étrangères et le corps diplomatique.

« Nous avons répondu présents à cette rencontre, et nous allons saisir cette opportunité pour poser des questions d’actualité, et avoir une vision claire des derniers développements qu’a connu la sous-région » a laissé entendre le doyen du corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, SEM Youssef SLAOUI, par ailleurs ambassadeur du Maroc.

En rappel, c’est le 28 janvier 2024 que le Burkina Faso, le Mali et Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO.

DCRP/MAECR-BE

Alliance des Etats du Sahel (AES) : « Il y a beaucoup d’Etats qui font la cour à l’alliance », foi d’un membre de la société civile nigérienne

Présent dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, pour participer à la première assemblée générale de l’Alliance des jeunes des Etats du Sahel (AJES), un des membres de la synergie des organisations de la société civile nigérienne, Boubacar Kadri Ousseni, donne son avis sur l’AJES et sur l’AES de façon générale.

Lefaso.net : Présentez-vous à nos lecteurs et dites-nous ce que vous pensez de l’AJES…

Boubacar Kadri Ousseni : Je suis membre de la synergie des organisations de la société civile nigérienne et président de la Jeunesse nigérienne pour la défense de la patrie (JNDP) créée pour le soutien des autorités depuis les évènements intervenus dans notre pays pour la marche de la souveraineté et la patrie. Nous militons depuis des années et nous avons une structure qui est la JAN (Jeunesse active du Niger) qui date de 2006, c’est-à-dire, de près de 18 ans. C’est sur la base de toutes ces années d’expérience que nous militons aussi dans l’AJES pour la marche de la souveraineté et la patrie. Aujourd’hui, c’était une fierté pour nous d’assister à l’AJES.

C’est une structure dynamique et je trouve qu’il est très important d’y adhérer, parce qu’on est tous dans la même marche. On parle des Etats du Sahel, c’est un seul pays, il n’y a plus de frontières entre ces trois pays. Et vous avez ça lors du déplacement des autorités des trois pays pour définir la marche de l’Alliance des Etats du Sahel. Plusieurs pays vont adhérer à cette marche, parce que c’est la marche de la vérité et de la souveraineté et c’est de là que la victoire viendra.

L’Afrique a beaucoup souffert entre les mains du colon et il est temps qu’elle se réveille. Aujourd’hui, nous devons accompagner nos chefs d’Etats parce qu’ils sont là pour nous et non pour eux-mêmes. Ils vont arracher la souveraineté de nos pays et en tant que jeunes, nous ne pouvons que les accompagner. Vous avez vu ce que les politiques ont fait pendant des décennies, les populations ont souffert et aujourd’hui, ils sont toujours là à travers nos frères qui nous combattent. Moi je les appelle les Français noirs ou les Européens noirs, parce qu’aujourd’hui ils ont le cœur européen et africain. Le cœur africain, c’est le cœur qui va vers l’indépendance et vers la souveraineté et qui va vers l’intégrité et le respect de soi.

Vu votre expérience dans le monde associatif, quelle contribution apportez-vous à l’AJES ?

Nous allons multiplier nos partenariats, parce que nous sommes jeunes et nous voyons ce que certains parents ne voient pas. Nous allons faire très attention dans la marche et voir avec qui marcher et avec quel partenaire. Nous voulons des partenaires qui vont nous respecter, avec lesquels il y aura un respect mutuel et non des partenaires qui vont nous imposer un comportement comme si nous étions des enfants.

L’Afrique s’est réveillée et aujourd’hui, il y a plusieurs Ibrahim Traoré, plusieurs Abdourahamane Tchiani et plusieurs Assimi Goïta. La marche de la souveraineté a commencé et ne va pas s’arrêter jusqu’à l’indépendance totale de nos Etats. L’AES, c’est la meilleure, les autres pays vont adhérer. Il y a beaucoup de pays qui vont s’allier à cette alliance et ils sont déjà là en train de lui faire la cour.

Propos recueillis par Yvette Zongo

Sommet extraordinaire de la CEDEAO : Pour l’unité ne faudrait-il pas suspendre le protocole additionnel sur les changements anticonstitutionnels ?

L’Afrique de l’Ouest, en Afrique, ne compte pas pour des prunes. Pas parce que la Côte d’Ivoire est championne d’Afrique en football, mais parce que c’est la région la plus intégrée du continent. Cette intégration n’est pas seulement une affaire des chefs d’Etat.

L’intégration, la création des organisations régionales, est une volonté des peuples qui se sont toujours battus contre les frontières héritées de la colonisation pour vivre ensemble, travailler là où les affaires vont mieux, où le besoin de sa force de travail existe, où son cœur le porte quand bien même il n’est pas né là. Et ces constats sont ceux de l’histoire, de la géographie, et des populations de notre région qui, dans leur diversité, sont unies par-delà les frontières.

Ainsi une même communauté ethno linguistique peut se retrouver dans deux à trois pays et un citoyen peut avoir des parents en Côte d’Ivoire au Mali et au Burkina. Ou encore au Nigeria, au Bénin et au Togo. Ces dernières années, la région ouest africaine est l’épicentre de plusieurs crises dont la plus importante est celle de l’insécurité avec les groupes terroristes qui ont essaimé du Mali pour conquérir le Sahel et cherchent à gagner les pays côtiers.

L’incapacité des gouvernements à mettre fin à ce fléau sécuritaire a emmené les coups d’Etat dans les trois pays du Sahel. Lesquels putschs ont entraîné des sanctions économiques de la part de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. L’ostracisme dont ont été victimes les régimes militaires a créé une volonté d’union pour combattre le terrorisme et résister aux pressions récurrentes de la CEDEAO pour le retour à une vie constitutionnelle normale.

La menace de faire la guerre au Niger après le coup d’Etat, ajouté à l’agitation de la puissance néocoloniale française, ont radicalisé ces dirigeants qui n’ont pas craint de quitter le bateau régional. Cette rupture, conjuguée à la campagne sur les réseaux sociaux contre la CEDEAO, met celle-ci dans une posture difficile. La sortie du dernier père fondateur vivant de la CEDEAO dans une lettre permet de rebattre les cartes et de donner une chance de survie à l’organisation. En quoi le général Yakubu Gowon a-t-il le profil de médiateur ? Ses propositions ont-elles une chance d’être acceptées par les deux parties ? Qui prendra le risque d’endosser après cette lettre le manteau du bourreau de la CEDEAO ?

Les peuples d’Afrique de l’Ouest aspirent à l’unité, à la paix, au développement et au progrès. Ils se considèrent comme des frères. Et le mal qui frappe un pays suscite la tristesse la compassion et la solidarité dans les autres pays. Ce sont les dirigeants qui ne s’entendent pas souvent et prennent des décisions regrettables, bien souvent. On peut citer côté CEDEAO les sanctions économiques et financières contre le Mali et le Niger pour les coups d’Etat. Le pire a été la menace de faire la guerre au Niger. Et du côté de l’Alliance des Etats du Sahel, le retrait des trois Etats du Burkina, du Mali, et du Niger de la CEDEAO avec effet immédiat le 28 janvier 2024.

L’ancien président du Nigéria, père fondateur de la CEDEAO, arrivé au pouvoir par coup d’Etat n’a pas voulu voir l’œuvre de ses mains et de ses pairs, détruite sans rien faire. Aussi a-t-il pris sa plus belle plume pour écrire à la CEDEAO le 19 février 2024. Cette lettre a vraiment changé la donne parce que le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO a pris des décisions qui relancent le jeu et remettent la tête de la CEDEAO hors de l’eau.

Yakubu Gowon père fondateur s’invite en médiateur

Qu’il se soit choisi lui-même ou que l’on ait eu recours à lui, le général Yakubu Gowon est l’homme de la situation, l’autorité morale reconnue par les deux parties en conflit. Il n’a échappé à personne que dans la déclaration télévisée faite par les trois ministres des trois pays sur les chaînes de télévision publique du Burkina Faso, du Mali, du Niger, les dirigeants de ces pays ont tenu à citer les chefs d’Etat de leurs pays qui ont été des pères fondateurs de la CEDEAO, les généraux Aboubacar Sangoulé Lamizana et Moussa Traoré ainsi que le lieutenant-colonel Seyni Kountche, tous arrivés au pouvoir par coups d’Etat.

Le message subliminal de cette évocation des pères fondateurs qui étaient putschistes est que la trahison des objectifs originaux de la CEDEAO est dans l’acte additionnel du traité sur les changements anticonstitutionnels. Le général Yakubu Gowon aussi était un putschiste, ce qui en fait une autorité morale consensuelle du fait d’être père fondateur. Il faut saluer le fait qu’il sorte de sa retraite pour sauver l’organisation régionale en péril et travailler à sa reconstruction.

La Méthode Gowon

La lettre du vieux général est d’une sagesse incommensurable. Aucune partie n’a été avantagée. Chacun doit renoncer à quelque chose. Premièrement « La levée de toutes les sanctions qui ont été imposées au Burkina Faso, à la Guinée, au Mali et au Niger. Le retour par le Burkina Faso, le Mali et le Niger sur leur avis de quitter la CEDEAO » et deuxièmement « la participation des 15 chefs d’État de la CEDEAO à un sommet pour débattre de l’avenir de la communauté, de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que du rôle de la communauté internationale dans le contexte géopolitique actuel. »

Si les quinze chefs d’Etat défendent l’intérêt des peuples, comme ils aiment le dire, ils devraient accepter ces recommandations pour discuter entre Africains des questions africaines au lieu de se séparer et de se jeter des anathèmes d’être sous influence de telle ou telle puissance étrangère. Discuter de la communauté internationale dans le contexte géopolitique actuel veut dire aussi d’affirmer notre africanité vis-à-vis des partenaires que l’on peut avoir qui viennent chez nous pour leurs intérêts et qui tirent profit de nos désunions et nos refus de nous asseoir ensemble sous l’arbre à palabres.

Suspendre le protocole additionnel sur les changements anticonstitutionnels
C’est à un changement de paradigme que la lettre du général appelle la CEDEAO. C’est du reste ce à quoi le président Bola Ahmed Tinubu, qui assure la présidence de la CEDEAO a appelé ses pairs « Nous devons revoir notre approche quant au retour de l’ordre constitutionnel chez quatre de nos pays membres », avait déclaré en introduction du sommet du 24 février 2024.

Revenir aux sommets où les putschistes et les démocrates se retrouvaient pourraient préserver la CEDEAO, dans le contexte actuel où les changements anticonstitutionnels ne sont pas du seul fait des militaires. Nous avons les atermoiements de Macky Sall en fin de mandat et on ne sait pas ce que le jeune Faure Eyadema fera à son tour.

Confier à la CEDEAO de lutter contre les coups d’Etat militaires est inopérant. In fine, cette question ne peut relever du multilatéralisme car les putschistes de tous bords (civils et militaires), quand ils se jettent dans cette aventure, n’écoutent personne et les sanctions internationales au final sont sur le dos du peuple.

Alors que quand les peuples se mettent debout, ils arrivent à faire fuir les dictateurs comme le peuple burkinabè l’a fait avec l’insurrection populaire de 2014 qui a chassé Blaise Compaoré et le peuple sénégalais qui en donne la preuve actuellement avec sa lutte et celle des institutions fortes comme le Conseil constitutionnel. Se mettre ensemble à 15 pour lutter contre les groupes terroristes est se donner la chance de les vaincre, diminuera les risques de coups d’Etat.

La CEDEAO a fait un pas pour lever les sanctions économiques, financières, énergétiques, l’ouverture des frontières terrestres et de l’espace aérien, mais elle devrait, si elle veut écouter le sage, continuer à lever les suspensions des pays pour qu’ils participent pleinement aux sommets de la CEDEAO.

Les Etats du Liptako Gourma de leur côté devraient revenir sur leurs décisions de quitter la CEDEAO. Ce serait une paix des braves et un nouveau départ pour s’attaquer aux groupes terroristes qui en veulent à toute la région.

Si on ne règle pas cette question qui n’est pas l’affaire d’un pays ou de trois pays, on hypothèque l’avenir pacifique de la région. L’histoire retiendra que la partie qui refusera d’exécuter les recommandations du médiateur aura pris la décision de tuer la CEDEAO.

Sana Guy
Lefaso.net

Coopération multilatérale : L’UNFPA salue le leadership du gouvernement dans la gestion de la crise humanitaire

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Exterieur, a accordé une audience au Directeur régional du Fonds des Nations unies pour la Population ( UNFPA) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr Sennen HOUNTON le lundi 26 février 2024.

L’émissaire de l’UNFPA dit être au Burkina Faso pour deux raisons, notamment pour participer à une session du comité régional de pilotage du projet SWEDD à Ouagadougou, et effectuer une visite terrain à l’intérieur du pays, pour toucher du doigt les réalités et les besoins réels des populations dans le cadre de l’action humanitaire.

Sur ce dernier point, Dr HOUNTON qui s’est rendu dans la région du Nord, dit avoir été impressionné par le leadership du gouvernement à travers les autorités régionales, dans la coordination des actions humanitaires, ainsi que la collégialité qui prévaut entre les différents acteurs.

« Nous allons faire le maximum de mobilisation de ressources, pour accompagner le gouvernement qui a une vision claire et un plan d’assistance des personnes qui sont dans le besoin, surtout les femmes et les filles vulnérables », a indiqué le Directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a salué la démarche et la stratégie de L’UNFPA qui consistent à prendre en compte le volet visite terrain.

Pour lui c’est la meilleure façon d’avoir une appréciation juste de la situation, d’evaluer les besoins réels, et de pouvoir réajuster les réponses à apporter.

Il a traduit sa reconnaissance à l’UNFPA pour ses différentes interventions au Burkina Faso au profit des populations défavorisées.

DCRP/ MAECR-BE

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