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Ambassade du Burkina Faso à Addis : Dr Daila reçoit des félicitations pour son élection à la Vice-présidence de la Commission de l’Union africaine sur le Droit international.

S.E.M Sylvain Y.Yameogo, Ambassadeur , Représentant Permanent Adjoint du Burkina Faso à Addis Abeba , a reçu en audience dans l’après midi du 14 Mai 2024 , Monsieur Sébastien Belibi Daila, magistrat, conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou.

L’Ambassadeur Yameogo a tenu à le féliciter car il a été porté au poste de Vice-président de la Commission de l’Union africaine sur le Droit International (CUADI) pour un mandat de deux (2) ans renouvelable, lors d’un vote qui s’est tenu le lundi 06 Mai 2024 à Addis Abeba .

Après avoir félicité son hôte du jour , l’Ambassadeur Yameogo a souhaité à Monsieur Daila, plein succès dans sa nouvelle mission.
Il a par ailleurs noté que c’est un honneur pour le Burkina Faso d’avoir un compatriote occuper ce poste de responsabilité.

S.E.M Sylvain Y. YAMEOGO Amabassadeur Représentant Permanent Adjoint de l’Ambassade du Burkina en Éthiopie félicitant Dr Sébastien DAILA nouveau Vice Président de Commission africaine du Droit international

La Commission de l’Union africaine sur le droit international a entre autres missions , la codification du droit international, le développement progressif du droit international, la dissémination et l’enseignement du Droit international au sein des pays membres de l’Union africaine.

Le tout nouveau Vice-président de la Commission de l’Union africaine sur le Droit international prendra part en tant que Rapporteur Général du Forum de la CUADI qui se tiendra les 20 et 21 juin prochain à Addis sous le thème :« Droit international, justice alternative et conflits armés ».

Lefaso.net
Source : Page Facebook de l’Ambassade/ Mission Permanente du Burkina Faso à Addis Abeba ( Éthiopie
)

Burkina/Diplomatie : L’ambassadeur Maïmounata Ouattara présente ses lettres de créances au Président de la Hongrie

Maïmounata Ouattara a présenté ses lettres de créances qui l’accréditent en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la Hongrie avec résidence à Vienne (Autriche), au Président de la Hongrie, Tamás Sulyok, le 26 mars 2024.

L’Ambassadeur Maïmounata Ouattara a transmis un message d’amitié du président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, à son homologue hongrois.

Les deux parties ont réaffirmé leur disponibilité à œuvrer au renforcement de la coopération dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et des technologies de l’information et de la communication.

Conformément au cérémonial hongrois de présentation de lettres de créances, l’entretien a été suivi d’un dépôt de gerbe au Monument des Héros.

Durant son séjour à Budapest ( capitale de la Hongrie), l’Ambassadeur a eu des entretiens avec des responsables du ministère des Affaires étrangères et du Commerce, de la diaspora africaine et burkinabè.

La Hongrie fait partie des neuf pays de la juridiction de l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne. Elle est située en Europe du centre avec une population d’environ dix millions d’habitants et une superficie de 93 030 km2.

Lefaso.net

Source : Ambassade du Burkina Faso à Vienne

Journée de l’Europe 2024 : Européens et Burkinabè portent un toast pour la paix au Burkina et le raffermissement de la coopération

L’Union européenne et ses États membres au Burkina ont, le mercredi 8 mai 2024, à Ouagadougou, célébré et par anticipation (elle est commémorée chaque 9 mai), la 74e Journée de l’Europe autour d’un cocktail officiel qui a enregistré la présence de représentants du gouvernement, du corps diplomatique accrédité au Burkina, de présidents d’institutions nationales et internationales. Occasion également pour les deux parties de revisiter les axes de coopération et pour l’Union européenne, de réaffirmer sa solidarité au peuple burkinabè en lutte contre le terrorisme.

C’est par une genèse de la date, la journée de l’Europe, que l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, Daniel Aristi Gaztelumendi, est entré dans son discours. En effet, explique-t-il, le 9 mai, l’Union européenne rend hommage au discours historique prononcé ce jour en 1950 par Robert Schuman, ministre français des affaires étrangères.

« Ce discours, cinq ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, a porté création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). Pour la première fois, six pays, à savoir la France, l’Allemagne de l’Ouest, l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, ont décidé de mettre en commun leurs productions de charbon et d’acier, matériaux stratégiques, pour qu’une nouvelle guerre comme celles qui avaient ravagé le continent européen devienne non seulement impensable, mais matériellement impossible. 74 ans après cette déclaration, après trois quarts de siècle d’une intégration toujours plus approfondie et d’une adhésion croissante et un parcours pas toujours facile, on retrouve une union soudée de 27 Etats membres, un acteur politique, économique, commercial et humanitaire majeur sur la scène internationale », retrace le diplomate.

Les deux ambassadeurs, devisant après leur discours.

Cette union, dit-il, s’efforce chaque jour d’appliquer à l’intérieur et de promouvoir à l’extérieur, ses valeurs fondatrices et qui se retrouvent dans la Charte des nations unies (paix, démocratie, liberté, droits humais, solidarité, justice sociale, etc.). Partant donc de ces principes et valeurs, l’ambassadeur Daniel Aristi Gaztelumendi a réitéré la position de l’Union européenne dans la crise entre l’Ukraine et la Russie. Une position qui se manifeste également par une « solidarité au peuple ukrainien dont le pays a été envahi par la Russie, foulant aux pieds, la Charte des nations unies ».

Pour l’Union européenne, explique Daniel Aristi Gaztelumendi, il est impératif de soutenir l’Ukraine, de faire pression sur la Russie pour qu’elle mette fin à son agression illégale et d’aider le reste du monde à faire face aux conséquences de cette guerre. Selon le diplomate, dans la situation de pénurie alimentaire, entre 2021 et 2024, l’Union européenne a investi 45 milliards d’euros pour améliorer l’accès alimentaire en Afrique et surtout au Sahel, « mais aussi la menace que cette guerre d’agression représente pour le fonctionnement de l’ordre multilatéral global et la paix et la stabilité de tous les pays qui le constituent ».

Daniel Aristi Gaztelumendi (à droite) et Dieudonné Désiré Sougouri, pendant l’exécution des hymnes national du Burkina et de l’Union européenne.

Au Burkina Faso, l’Union européenne (UE) est présente à travers des secteurs de coopération aussi nombreux que variés. C’est pourquoi le diplomate a eu une pensée particulière pour le peuple burkinabè en lutte contre le terrorisme et a réaffirmé l’engagement aux côtés du Burkina, de l’Union européenne et de l’ensemble de l’Équipe Europe (les neuf États membres présents au Burkina : l’Autriche, l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suède) et des autres États membres.

« Le pays qui nous accueille (le Burkina Faso) traverse une grave crise, avec plusieurs défis sur le plan sécuritaire, humanitaire, socio-économique. Je voudrais rendre hommage à toutes et à tous les Burkinabè pour leur résilience et courage exceptionnel face à ces défis. C’est avec le cœur meurtri que l’on constate que des filles et fils du Burkina continuent malheureusement de tomber dans des attaques terroristes. Nos profondes condoléances vont aux familles et aux proches des Forces de défense et de sécurité, des Volontaires pour la défense de la patrie et des victimes civiles », a-t-il exprimé, faisant observer une minute de silence en leur mémoire.
Le diplomate a ensuite rappelé que le programme de l’Union européenne avec le Burkina consiste, ces dernières années, à soutenir la stabilité et le développement du pays à travers un large éventail de secteurs tels que la gouvernance, la santé, la sécurité alimentaire, l’agriculture, l’eau, l’emploi, l’énergie, les infrastructures.

C’est dans une ambiance aux allures également de retrouvailles, que s’est tenue cette célébration officielle.

« Des projets sont maintenant en cours de lancement sur l’axe Ouagadougou-Koudougou-Dédougou-Bobo et qui se déclinent en deux grandes actions, deux grandes actions prioritaires, surtout à un moment où le pays lutte contre la menace terroriste. Il s’agit d’une part, d’un appui au développement humain et aux services sociaux de base, d’un montant de 65 millions d’euros (plus de 42 millions de FCFA) qui vise à renforcer et améliorer l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation, eau potable, protection sociale) aussi bien pour les populations hôtes que pour les déplacés internes. Et d’autre part, un soutien à la résilience économique et systèmes agro-alimentaires, d’un montant de 68 millions d’euros (plus de 44 milliards de FCFA). Cette action assurera la sécurité alimentaire et renforcera le système agro-alimentaire pour créer des opportunités économiques, des emplois, et développer la formation professionnelle. Nous sommes également un important acteur humanitaire au Burkina Faso. En 2023, notre effort dans ce domaine a atteint 36 millions d’euros, soit plus de 23 milliards de FCFA », a présenté Daniel Aristi Gaztelumendi, relevant au passage que le partenariat entre le Burkina Faso et l’Union européenne fête ses 65 ans.

Poignée de main entre les deux ambassadeurs, Daniel Aristi Gaztelumendi et Dieudonné Désiré Sougouri.

“Le Burkina est accompagné par l’UE dans le cadre de la lutte contre le terrorisme”

Il émet donc le voeu que le Burkina soit, le plus tôt possible, libéré de la menace de l’hydre terroriste. « Que les déplacés puissent rentrer chez eux, que les champs puissent être cultivés et que les enfants puissent retourner à l’école. Nous souhaitons un processus de transition réussi. On souhaite le respect des droits humains et du droit international humanitaire et de l’espace civique. Nous souhaitons l’essor socio-économique durable du pays pour le bénéfice de tous et toutes les Burkinabè », a-t-il souhaité, remerciant les autorités de la transition pour l’accueil (il est à la première Journée de l’Europe en cette qualité).

Daniel Aristi Gaztelumendi…

Le représentant du ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, son directeur de cabinet, Dieudonné Désiré Sougouri, salue, lui également, l’ « excellence » du partenariat entre le Burkina Faso et l’Union européenne, affirmant qu’il est fondé sur des valeurs communes de respect des identités et des diversités culturelles. Il est revenu sur quelques résultats probants atteints dans cette coopération, notamment dans le contexte de crise multidimensionnelle, parmi lesquels le ravitaillement en vivres et en produits médicaux des zones à forts défis sécuritaires à travers le pont aérien d’urgence de l’Union européenne ; la relance du projet d’implantation des Groupes d’action rapide de surveillance et d’intervention au Sahel (GARSI).

…et Dieudonné Désiré Sougouri, livrant leur discours.

« La coopération se porte bien ; la preuve, l’Union européenne a plusieurs projets en exécution au Burkina Faso. Le Burkina Faso est accompagné par l’Union européenne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le Burkina Faso vit une crise multidimensionnelle, et l’Union européenne a beaucoup investi pour accompagner le Burkina Faso dans la crise. (…). Voilà pourquoi nous sommes là ce soir, pour accompagner l’Union européenne à travers cette célébration, et dire que nous allons travailler pour raffermir nos relations de coopération. (…). La Journée de l’Europe étant l’occasion de valoriser les liens spécifiques entre les peuples, le peuple burkinabè sait compter sur la solidarité européenne. Au-delà de tout ce qui nous unit et qui fonde la qualité de la coopération entre le Burkina Faso et l’Union européenne, il importe de s’appesantir sur le contexte actuel de notre pays », a accueilli le représentant du patron de la diplomatie burkinabè.

A cet égard, plaide-t-il, il semble plus qu’urgent d’appuyer de manière sincère, les efforts de lutte contre le terrorisme, d’accompagner de manière effective les populations dans la détresse, face à la crise humanitaire.

« En Europe comme dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), une vie en vaut une autre. C’est pourquoi, il faut condamner de la même manière, les massacres de populations opérés par les terroristes », a lancé Dieudonné Désiré Sougouri, soulignant qu’au Burkina, le respect des droits de l’homme constitue l’une des priorités des autorités de la transition.

Il a ici, saisi l’opportunité pour souligner le professionnalisme dont continuent de faire montre les forces de défense et de sécurité burkinabè dans la lutte contre le terrorisme, en veillant au respect des droits humains. « Il est donc opportun de les encourager pour le sacrifice qu’elles consentent au prix de leur vie, face à des terroristes qui usent de perfidie pour les discréditer », a salué le mandataire du ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur.

L’ambassadeur Dieudonné Désiré Sougouri a, en outre, au nom du président de la transition, chef de l’Etat, capitaine Ibrahim Traoré, saisi le cadre de la Journée de l’Europe pour lancer « un appel pressant à l’ensemble des partenaires sincères pour un appui conséquent à la résolution de la crise multidimensionnelle que traverse le Burkina Faso ».

O.L
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 8 mai 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 8 mai 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 58 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant adoption du Guide méthodologique de sélection de projets innovants en matière de modernisation de l’Administration publique.

Le Gouvernement du Burkina Faso a adopté la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique (SNMAP) qui a pour vision : « A l’horizon 2025, le Burkina Faso dispose d’une administration publique d’excellence soutenue par des valeurs républicaines et au service des usagers/clients ».

Dans cette optique, la mise en place d’un cadre d’identification et de sélection de projets innovants devient un impératif pour l’Administration publique.

Le guide méthodologique vise principalement à :

- développer la culture de l’innovation au sein de l’Administration publique ;

- doter le service public burkinabè de capacités d’intervention adaptées, durables et de qualité ;

- assurer une prise en charge satisfaisante des besoins des usagers-clients.
L’adoption de ce décret permet de doter les services publics d’un Guide méthodologique de sélection de projets innovants en matière de modernisation de l’Administration publique.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐂𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐋𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2024.

L’organisation de ces concours entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de recrutement 2023-2027 de la Police nationale.

Conformément à ce plan, il est prévu au titre de l’année 2024 :

- le recrutement sur concours professionnels de vingt (20) Commissaires de police et de cinquante (50) Officiers de police ;

- le recrutement sur concours directs de dix (10) Commissaires de police, de vingt (20) Officiers de police et de deux mille (2 000) sous-officiers de police dont cinquante (50) de sexe féminin.

En ce qui concerne les concours directs, il sera accordé des quotas aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), aux Volontaires adjoints de sécurité (VADS) et aux conjoints des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées sur le champ de bataille.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de ces effectifs sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2024.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Erwin Michel DE WANDEL, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Belgique auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret déclarant d’utilité publique urgente, le projet de construction d’un établissement d’enseignement post-primaire et secondaire général à Bonheur-ville au secteur 31 dans l’arrondissement n°7 de la commune de Ouagadougou au profit du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Les zones nouvellement loties sont confrontées à un manque et/ou une insuffisance d’infrastructures éducatives pour couvrir tous les niveaux d’enseignement. C’est le cas de Bonheur-ville qui ne dispose pas d’un établissement public d’enseignement secondaire général. Les établissements les plus proches sont les lycées mixte de Gounghin et municipal Venegré, tous situés à plus de 10 km de la zone.

Face à cette situation, il est initié le présent projet de construction d’un établissement d’enseignement général.

Le terrain concerné par la construction de cet établissement se situe dans la réserve foncière formant la parcelle 00, lot 38, section 882 d’une superficie de 34 575 m2 environ.

Afin de permettre la réalisation du projet, il paraît judicieux pour l’Etat de procéder à une expropriation urgente de cessionnaires au regard de l’utilité publique certaine.

Le coût global du projet est estimé à deux cent quatre-vingt-cinq millions deux cent soixante-deux mille (285 262 000) F CFA, financé par le budget de l’Etat, exercice 2024.

L’adoption de ce décret permet l’expropriation dudit terrain pour cause d’utilité publique en vue de la construction d’un établissement post-primaire et secondaire général à Bonheur-ville.

Le second rapport est relatif à l’adoption de projets spécifiques de ministères et institutions.

Les institutions et ministères concernés par ces projets spécifiques sont la Présidence du Faso, le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et le ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Au titre de la Présidence du Faso :

Les projets spécifiques 2024 visent entre autres, la construction de 05 magasins, d’une clôture et des bâtiments annexes au profit de la Centrale d’achat Patriotika, la construction d’une mine d’exploitation semi-mécanisée de l’or et le développement et le déploiement d’une application mobile et maintenance de la plateforme Web de gestion des souscriptions au profit de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), pour un coût global de 3 620 000 000 F CFA TTC, sur le budget de l’APEC, exercice 2024.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
Les projets spécifiques au titre de l’année 2024 visent l’acquisition de véhicules à quatre roues, la réalisation des travaux d’aménagement des salles Espaces courses en direct (ECD) au profit de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) et la poursuite des travaux de construction de la caserne des Sapeurs-pompiers de Banfora.

Ces projets visent également la reprise des travaux de construction d’une maternité à Bérégadougou, la poursuite des travaux de construction du bloc opératoire, du bloc post-opéré et d’hospitalisation, la réalisation de la morgue du Centre médical de Saaba, l’acquisition et la mise en place des systèmes de gestion électronique au profit de la LONAB.

Le coût global de ces projets s’élève à 4 500 371 276 F CFA TTC. Le financement est assuré par le budget de la LONAB, exercice 2024.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

Les projets spécifiques dudit ministère permettront la construction du Rez-de-chaussée du siège du CEFORGRIS et son équipement en tables-bancs, pour un coût total de 500 000 000 F CFA TTC, sur financement IDA.

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

Les projets spécifiques au titre de l’année 2024 permettront la construction de stations d’observation synoptiques à Boromo, Dédougou, Fada N’Gourma, Gaoua et Pô, l’acquisition de matériels météorologiques d’observation et de prévision, l’opérationnalisation de la plateforme globale intégrateur ainsi que l’acquisition et l’installation des équipements des stations hydrométriques pour un coût global de 2 581 880 000 F CFA TTC, sur financement IDA et le budget de l’Etat, exercice 2024.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants en abrégé « CPAMAP ».

L’adoption de ce décret permet de doter le Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant modalités de mise en exploitation des plateformes numériques de l’Administration publique.

Ce décret vise à encadrer la mise en exploitation des plateformes numériques de l’Administration publique en vue de la mise en œuvre de la dématérialisation des procédures administratives et de l’accélération du processus de digitalisation afin de mieux servir les citoyens.

Il vise également à pallier l’insuffisance des tests avant la mise en exploitation ou le lancement officiel des plateformes numériques, le manque de cohérence et d’interopérabilité entre les plateformes ainsi que le manque de communication entre les départements sectoriels et le ministère en charge de la Transition digitale sur les initiatives de digitalisation.

L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement de la mise en exploitation des plateformes numériques, pour garantir la qualité des e-services de l’Administration publique et protéger les données des usagers et de l’Etat.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement renouvellement du mandat d’un Membre et nomination d’un autre Membre de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF).

L’adoption de ces décrets permet le renouvellement de mandat et la nomination de deux (02) membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or, conformément au décret n°2018- 0967/PRES/PM/MMC/MSECU/MDNAC/MJDHPC/
MINEFID/MCIA/MEEVCC du 24 octobre 2018 portant statut des membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or.

𝐈.𝟖. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄 𝐔𝐑𝐁𝐀𝐈𝐍𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐓𝐈𝐄𝐑𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant institution et organisation du système d’information sur les accidents de la circulation routière au Burkina Faso.

Le système d’information sur les accidents de la route est l’ensemble des dispositions règlementaires ou législatives, de matériels et logiciels informatiques, de procédures et d’acteurs en interaction pour produire des données et informations sur les accidents de la circulation routière.

Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la sécurité routière dans le monde, les accidents de la route demeurent un véritable fléau. Ce rapport établit qu’au moins 1,3 million de personnes meurent chaque année par suite d’accidents de la route.

Au regard des difficultés à fournir des données fiables à l’OMS, il est nécessaire pour le Burkina Faso de disposer d’un système d’information sur les accidents de la circulation routière, conformément à la Directive de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) portant institution d’un système d’information sur les accidents de la circulation routière dans les Etats membres.

Ce décret vise notamment à donner une base juridique au système d’information sur les accidents de la circulation, à définir les rôles et les fonctions des différents acteurs concernés, les outils et les procédures de collecte, de traitement et de diffusion des données d’accidents de la circulation routière.

L’adoption de ce décret permet d’instituer un système d’information sur les accidents de la circulation au Burkina Faso en vue de disposer d’un outil efficace de collecte des données en matière des accidents de la route.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la session 2024 du Comité spécial des Opérations de maintien de la paix (C34) tenue du 19 février au 15 mars 2024 à New York, aux Etats-Unis d’Amérique.

Les échanges ont permis de reconnaître la nécessité de revoir le format et le mandat des missions de paix, de renforcer la collaboration et la coopération avec les pays hôtes. Ces réformes devraient, à terme, donner une meilleure image des soldats de la paix et accorder plus de chance de succès aux missions onusiennes. Les participants ont insisté sur la nécessité pour les missions de maintien de la paix de s’adapter à l’évolution des menaces.
Cette session du Comité spécial des Opérations de maintien de la paix a été l’occasion pour le Burkina Faso de plaider pour un accompagnement plus conséquent des Nations unies au Gouvernement de la Transition dans ses efforts de consolidation de la paix et de protection des populations.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à la cartographie et à l’évaluation du potentiel des terres agricoles.

Le Burkina Faso possède une superficie totale de terres agricoles évaluée à 20 923 989 ha. L’analyse de l’occupation globale des terres montre que notre pays possède 9 020 198 ha de terres de bonnes ou de moyennes aptitudes à l’agriculture et 11 178 919 ha de terres de médiocre aptitude à l’agriculture. Mais selon l’étude, ces terres médiocres sont considérées comme des terres cultivables compte tenu du fait que dans les pratiques culturales actuelles, 55% des terres déjà cultivées sont des terres médiocres.

Dans le potentiel de terres agricoles, 12 346 559 ha, représentant 59% des terres cultivables sont déjà exploitées contre 8 577 429 ha de terres cultivables non encore exploitées.

Les terres cultivables situées dans les bas-fonds sont estimées à 1 871 765 ha dont 1 030 485 ha, soit 55% de la superficie de bas-fonds agricoles déjà exploités contre 841 280 ha non encore exploitées.

Pour ce qui est des zones pastorales, elles ont une superficie potentielle de 878 226 ha. En déduisant les superficies des forêts classées et/ou des titres miniers d’exploitation, la superficie disponible de zones pastorales est estimée à 778 219 ha.

𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la réunion de l’Alliance pour une Action transformatrice sur le climat et la santé (ATACH) et à la formation des formateurs sur les approches et les outils de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de changements climatiques et santé, tenues du 04 au 07 mars 2024 à Madrid en Espagne.

L’Alliance pour une Action transformatrice sur le climat et la santé est une initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a pour ambition de mettre en place des systèmes de santé résilients face aux changements climatiques.

La réunion portait sur le partage des expériences dans la mise en œuvre des différents engagements pris lors de la COP26, COP27, COP28, et des discussions sur des mécanismes de financements du secteur de la santé face aux changements climatiques.

A la suite de cette rencontre, le Burkina Faso à travers le Plan national d’adaptation (NAP) pourrait compter sur l’appui technique et financier de l’OMS et du Fonds Vert pour le climat, afin de réaliser les différentes actions pour une bonne prise en compte du secteur de la santé dans le NAP.

La seconde communication est relative au Plan d’action d’incident (PAI) pour la préparation et la riposte à une éventuelle flambée de dengue au Burkina Faso en 2024.

Au regard de la tendance à la baisse du nombre de cas de dengue, le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) avait été désactivé et les efforts de riposte ont été dévolus à la routine.

Malgré l’amorce de la défervescence, les tendances sont restées largement supérieures à celles des cinq dernières années. Ainsi, durant la semaine épidémiologique allant du 25 au 31 mars 2024, toutes les régions ont été concernées par la dengue, et on enregistrait 587 cas suspects, 152 cas probables, 33 cas hospitalisés et aucun décès. Par ailleurs, du 31 janvier au 31 mars 2024, toutes les formations sanitaires du Burkina Faso ont enregistré un total de 14 694 cas suspects, 4 504 cas probables, 946 cas hospitalisés et 34 décès.

Pour faire face à un éventuel regain de la maladie, le dispositif de préparation et de riposte appelé Plan d’action d’incident a été mis en place.
Ce plan a été présenté lors de la première session du Conseil national One Health, présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre avec la participation des Gouverneurs de régions, des différents ministères et des partenaires techniques et financiers.

𝐈𝐈.𝟒. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à l’atelier de suivi environnemental des moustiques génétiquement modifiés avec gene drive, dans le cadre de la lutte contre le paludisme, prévu du 11 au 14 juin 2024 à Reston, aux Etats-Unis d’Amérique.

L’objectif de la participation de notre pays à cette rencontre est de partager les expériences avec les experts en vue d’identifier les paramètres environnementaux qui permettront de mesurer l’impact des moustiques génétiquement modifiés dans l’environnement.

𝐈𝐈.𝟓. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 6ème édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) et du lancement de la campagne de reforestation 2024.

La 6ème édition de la JNA se tiendra sous le thème « Arbre : capital de résilience pour un développement endogène ».

La cérémonie officielle de cette édition de la JNA est prévue le 22 juin 2024 à Bobo-Dioulasso et placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Président de la Transition, Chef de l’Etat.

𝐈𝐈.𝟔. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 6ème session de la Conférence ministérielle africaine pour la météorologie (AMCOMET) qui se déroulera en mode virtuel, du 15 au 16 mai 2024.
Cette session a pour objectifs entre autres, d’examiner et d’approuver le plan de mise en œuvre de la stratégie africaine intégrée révisée en matière de météorologie ainsi que son plan de mobilisation des ressources.
Cette plateforme est une occasion de délibérations sur l’action climatique de l’Afrique pour le développement socio-économique et le renforcement de la résilience ainsi que les progrès vers la réalisation de l’objectif d’alerte précoce pour tous sur le continent africain.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄

- Monsieur Madi Prosper TAPSOBA, Mle 130 315 N, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ;

- Monsieur Madi Prosper TAPSOBA, Mle 130 315 N, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Chef de département des affaires juridiques et institutionnelles de la Cellule nationale de traitement des informations financières ;

- Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 97 707 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole normale supérieure (ENS) ;

- Monsieur Jean NASSA, Mle 200 114 P, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université Bernard Lédéa OUEDRAOGO de Ouahigouya ;

- Monsieur Nanawindin Rémi ZONGO, Mle 294 301 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet Yeleen Electrification rurale (YELEEN-ER) ;

- Monsieur Abdoulaye BILA, Mle 31 987 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;

- Monsieur Saïdou VOUDRI, Mle 37 250 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;

- Monsieur Sanwonba KOUTOU, Mle 43 111 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Centre-Nord ;

- Monsieur Jules TIENDREBEOGO, Mle 57 136 H, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Centre-Ouest ;

- Monsieur Koudsakma Louis KABORE, Mle 97 632 L, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Yatenga ;

- Monsieur Mahamadou MARE, Mle 55 709 T, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chef de service du Centre départemental des impôts de Kantchari ;

- Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 40 448 A, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Séguénéga ;

- Monsieur Thomas ZIDA, Mle 303 112 D, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Bokin ;

- Monsieur Soalé OUATTARA, Mle 210 843 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Komsilga ;

- Monsieur Joachin KONATE, Mle 210 839 R, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Fô ;

- Monsieur Yacouba SOMA, Mle 210 755 E, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre départemental des impôts de Fara.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

- Monsieur Poko BAMOGO, Mle 111 449 Z, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Membre représentant le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, à la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF), pour une dernière période de trois (03) ans ;

- Monsieur Pimbi dit Silamandé NIKIEMA, Mle 49 254 C, Inspecteur central des douanes, catégorie 1A, grade initial, 5ème échelon, est nommé Membre représentant le ministère de l’Economie, des finances et de la prospective, à la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐃𝐔𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒

- Monsieur Naba ILBOUDO, Mle 43 656 N, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bam.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

- Madame Awa GNEME, Mle 119 751 L, Maître de conférences, catégorie P2, 2ème échelon, est nommée Directrice des bourses d’études à la Direction générale de l’orientation universitaire et des bourses ;

- Monsieur Lambiénou YE, Mle 257 240 Z, Enseignant-chercheur, catégorie P, grade initial, 2ème échelon, est nommé Vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université Daniel Ouezzin COULIBALY de Dédougou ;

- Monsieur Dialinli OUALI, Mle 97 430 E, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université Nazi BONI de Bobo-Dioulasso.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

- Monsieur Pibohé BAYILI, Mle 334 143 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence de l’eau du Gourma ;

- Monsieur Bassidou Joseph SEKONE, Mle 50 490 W, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence de l’eau du Nakambé ;

- Monsieur Adama COULIBALY, Mle 94 474 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre national des semences forestières (CNSF) ;

- Madame Tenin Valerie Sonia BAMBARA/YAMEOGO, Mle 203 294 D, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chef de département des études, de la logistique et du suivi du Secrétariat technique pour la Gestion des situations d’urgences en WASH (ST/GUW) ;

- Monsieur Abdoulaye BAZIE, Mle 213 848 X, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département des mécanismes et des garanties REDD+ au Secrétariat permanent pour la REDD+ ;

- Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’environnement du Centre-Nord ;

- Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement du Boulkiemdé ;
- Monsieur Wendemi dit Charles PAMTABA, Mle 59 016 A, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2ème classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement du Poni.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓

- Monsieur Gilbert ZONGO, Mle 104 863 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien des services », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Madame Sanata SORY, Mle 229 855 T, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

- Monsieur Oumarou SONGRE, Mle 508 199 E, Ingénieur de travaux statistiques, catégorie 1B, 7ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

- Monsieur Logossina OUATTARA, Mle 117 047 H, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐒𝐄𝐂𝐑𝐄𝐓𝐀𝐑𝐈𝐀𝐓 𝐆𝐄𝐍𝐄𝐑𝐀𝐋 𝐃𝐔 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒

- Monsieur Ousmane OUATTARA, Mle 343 194 H, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement et du Conseil des ministres.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

- du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;

- du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

- du Fonds national de solidarité et de Résilience sociale (FNS-RS) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

- de l’Université Thomas SANKARA (UTS) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI), du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐈𝐕𝐄
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :
- Monsieur Issa TRAORE, Economiste gestionnaire, en remplacement de Monsieur Kiswendsida Honoré KIETYETA.

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
- Madame Wendguété Valérie BADOLO/TAPSOBA, Mle 208 171 J, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, en remplacement de Madame Karidiatou DAO/OUEDRAOGO.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :
- Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Lin HIEN, Mle 41 576 D, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
- Monsieur Adama SANKARA, Mle 118 353 X, Conseiller d’agriculture.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO

- Monsieur Wendpouré Emmanuel TAPSOBA, Mle 23 19 140 Y, Directeur des finances et de la comptabilité.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
- Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture ;
- Monsieur Toussaint SAMPO, Mle 207 414 E, Ingénieur d’agriculture

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
- Monsieur Kamou ZINGUE, Mle 94 497 A, Inspecteur des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
- Monsieur Fabèkourè Cédric KAMBIRE, Mle 058 514 A, Maître de recherche en science du sol.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Mayel DABIRE, Mle 49 078 N, Inspecteur des impôts.

Le deuxième décret nomme Monsieur Guiadoma Ludovic Prosper Arsène YIGO, Mle 254 842 U, Ingénieur d’agriculture, Président du Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
- Monsieur Amos KIENOU, Mle 37 37 125 W, Statisticien Economiste ;
- Madame Françoise NAON/ZOUNGRANA, Mle 33 770 U, Ingénieur d’agriculture.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
- Monsieur Dofini-Tuan Ma-Wanni Renaud SENI, Mle 222 193 K, Inspecteur de l’environnement.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
- Monsieur Bazoumana KOULIBALY, Mle 110 941 C, Maître de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE BURKINABE D’INTRANTS ET DE MATERIELS AGRO-PASTORAUX
- Monsieur Claude Bienvenu ZONGO, Mle 266 663 Y, Ingénieur d’agriculture.

Le quatrième décret nomme Monsieur Amos KIENOU, Mle 37 37 125 W, Statisticien Economiste, Président du Conseil d’administration de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐑𝐈𝐓𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐍𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐎𝐍𝐂𝐈𝐋𝐈𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐔 𝐆𝐄𝐍𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐀𝐌𝐈𝐋𝐋𝐄

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Valérie Marcella ZOMBRE/SANON, Mle 53 691 T, Médecin pédiatre, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique au Conseil d’administration du Fonds national de solidarité et de Résilience sociale (FNS-RS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Noé NANA, Elu consulaire du Plateau-Central, Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso au Conseil d’administration de l’Université Thomas SANKARA (UTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Achille Augustin DIENDERE, Mle 245 745 H, Maître de conférences agrégé en économie, Administrateur représentant le personnel enseignant au Conseil d’administration de l’Université Thomas SANKARA (UTS) pour une dernière période de trois (03) ans.

57è sommet de l’OCI : le Burkina Faso salue les efforts de l’organisation et plaide pour plus de solidarité au profit des pays de l’AES.

La 57è sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique a été marqué toute la journée du 04 mai, par les déclarations des différentes délégations.

Celle du Burkina Faso a été faite par SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

D’emblée il a relevé que depuis le dernier sommet de l’OCI, la situation au Burkina Faso et dans les deux autres pays de l’Alliance des Etats du Sahel, est caractérisée par le fléau du terrorisme.

Un <> qui a eu le temps de se développer, mais auquel les 3 pays s’attaquent avec courage et honneur, pour offrir à leurs braves populations et à celles de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique toute entière, un cadre de paix.

Le ministre TRAORE a insisté sur la noblesse de ce combat qui ne doit souffrir d’aucune manipulation, au regard de ses objectifs et des résultats déjà engrangés en termes de localités reconquises, de populations réinstallées et d’infrastructures réhabilitées.

Il précise également que le combat contre le terrorisme est noble, en ce sens qu’il permet à nos pays de débarrasser le monde de ceux qui travestissent l’Islam, en endeuillant des familles.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a salué la bravoure et l’engagement des forces combattantes maliennes et nigériennes, qui travaillent en bonne intelligence avec celles du Burkina Faso pour la reconquête et l’épanouissement du Sahel.

Venant au thème retenu pour ce sommet de l’OCI, le chef de la diplomatie burkinabè salue sa pertinence, puisqu’il remet à jour la problématique de la solidarité et de l’unité.

Pour lui, ce thème interpelle sur la situation en Palestine, et sur le rôle et la place à accorder aux valeurs qui fondent la Oummah islamique et qui ont motivé la création de l’OCI.

Tout en saluant ce dynamisme de l’OCI, le Burkina Faso par la voix du ministre TRAORE, a lancé un appel pressant à cette organisation, afin qu’elle poursuive son œuvre de promotion de la solidarité entre ses Etats membres, en accordant une place de choix aux domaines clés du développement, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

Tout autant, l’OCI doit selon lui accorder davantage une attention particulière à la promotion des vraies valeurs de l’Islam, y compris le dialogue interreligieux, une arme importante dans la vie des peuples et des nations.

Pour l’heure, le Burkina Faso se félicite du niveau de coopération qu’il entretient avec l’OCI, de même qu’avec ses Etats membres. Une coopération qu’il importe de continuer à renforcer dans les tous les domaines.

Le chef de la diplomatie burkinabè fonde l’espoir que le Programme d’Action de l’OCI en cours de révision, prenne en compte toutes les préoccupations des Etats membres, pour le développement et la prospérité de cette organisation.

À noter que dans sa déclaration, le ministre en charge des Affaires étrangères a indiqué à l’assemblée, l’attachement de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat à l’OCI.

Il a adressé les salutations fraternelles et amicales du Capitaine Ibrahim TRAORE à Son Excellence Monsieur Adama BARROW, Président de la République de Gambie.

DCRP/MAECR-BE

Burkina/Allégations contre l’Armée : Le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Ouagadougou convoqué

Selon les informations de l’Agence d’Information du Burkina (AIB), le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Eric P. Whitaker, a été convoqué dans la soirée de ce jeudi 2 mai 2024 par le ministère des Affaires étrangères.

Cette convocation fait suite à la publication d’une déclaration conjointe des Etats-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni, reprenant les accusations de massacres de civils, formulées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes burkinabè.

Eric P. Whitaker s’est vu remettre une note verbale contenant la réaction du gouvernement burkinabè en rapport avec la déclaration conjointe.

Selon nos sources, une autre note verbale a été envoyée au Haut-commissariat du Royaume-Uni au Burkina Faso avec résidence à Accra au Ghana.

Dans les deux documents, le Burkina Faso s’étonne que les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni, habituellement attachés à la rigueur scientifique, réagissent sur la base d’un rapport aux conclusions hâtives.

Le Burkina Faso réitère que le rapport de HRW est un pamphlet en manque de crédibilité tant au niveau de la méthodologie de l’enquête que des données utilisées pour aboutir à ces conclusions.

Toujours selon l’AIB, les autorités burkinabè rappellent avoir ouvert des enquêtes qui suivent leur cours, suite aux allégations de violations et d’abus de droits humains.

Le Burkina Faso réaffirme le professionnalisme de ses Forces combattantes et dit attendre de la communauté internationale, un soutien franc et sincère.

Lefaso.net
Source : Agence d’information du Burkina
NB :Photo d’archive et d’illustration

CEDEAO : Le “Conseil des sages” demande au Burkina, Mali et Niger de « reconsidérer » leur position de quitter l’organisation communautaire

L’annonce des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES : Burkina, Mali, Niger) de se retirer de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est accueillie avec inquiétude par le “Conseil des sages”, organe de médiation de l’organisation communautaire. A la faveur de leur retraite, les 29 et 30 avril 2024 à Abidjan, les “sages” ont exprimé leurs inquiétudes face à la déclaration faite par le Burkina, Mali et Niger de se retirer de la CEDEAO et les ont invités à reconsidérer leur position « dans l’intérêt de l’unité de la communauté, de la cohésion, de l’intérêt général de leurs populations et de l’intégration régionale ».

Tout est parti de ce communiqué conjoint du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, lu en début d’après-midi du dimanche 28 janvier 2024 sur les chaînes des télévisions nationales de ces pays et qui annonce leur « retrait sans délai » de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. La démarche est précédée par la création de l’Alliance des États du Sahel, en septembre 2023.

Une décision de retrait qui a ouvert les vannes à toutes les analyses, porteuses de craintes pour les uns et d’espoirs pour les autres, notamment chez les citoyens de ces pays. En dépit de l’immédiateté de ce retrait requise par les dirigeants de ces trois pays, l’espoir d’une issue favorable habite les citoyens concernés.

Réuni les 29 et 30 avril 2024 à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Conseil des sages de la CEDEAO, instrument créé en 2005 pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique de l’Ouest, a d’abord exprimé des inquiétudes face à la déclaration faite par le Burkina Faso, le Mali et le Niger de se retirer de la Communauté.
Il les a ensuite invités à reconsidérer leur position « dans l’intérêt de l’unité de la communauté, de la cohésion, de l’intérêt général de leurs populations et de l’intégration régionale ».

Une sortie qui vient relancer cette actualité desortie de la CEDEAO, suivie avec intérêt par les populations.
A en croire plusieurs informations d’ailleurs, des initiatives diverses visant à convaincre les trois pays de revoir leur position ne tarissent pas depuis l’annonce du 28 janvier 2024.

En attendant que le temps rende son verdict sur ce sujet capital, on note que l’organe dirigé par l’ancien président nigérian Dr Goodluck Jonathan, s’est également inquiété de certains éléments, qu’il a soulevés au cours de cette rencontre. « Nous notons en outre, les ingérences géopolitiques croissantes dans la région et la vulnérabilité des États membres en tant que frontières de fortune pour la promotion des intérêts géostratégiques des puissances étrangères. A cet égard, nous invitons la Commission de la CEDEAO et les dirigeants nationaux à prendre des mesures urgentes pour éviter que la région ne devienne une arène de conflits géostratégiques dans la communauté », avise le Conseil des sages de la CEDEAO, qui exprime en outre sa préoccupation face à ce qu’il qualifie de « nature systématique de la corruption », de blanchiment d’argent et de criminalité transnationale organisée.

<p class="note" data-mc-autonum="Note: « >Lire aussi : Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO,)

O.L
Lefaso.net

Iran expo 2024 : « Chez moi au Burkina Faso,… il y a encore tout à faire…Venez en Afrique ! » Apollinaire Kyelem de Tambela aux hommes d’affaires

Présent à Téhéran, en Iran dans le cadre de la 6e édition de l’exposition des potentialités de la République islamique d’Iran, le Premier ministre du Burkina, Apolinaire Kyelem de Tambela, a invité les hommes d’affaires à investir en Afrique, plus précisément dans son pays.

« De tous les continents du monde, c’est le continent africain qui est le moins développé actuellement. C’est le continent où il y a le plus de choses à faire. Nous avons encore des routes à construire, des hôpitaux, des universités, des industries de transformation à construire…

Nous avons besoin de capitaines d’industries iraniens qui vont venir nous aider à transformer nos pays, à construire les routes, à construire les chemins de fer, à mettre en place des producteurs d’énergies… Je fais appel à tous les hommes d’affaires du monde entier qui sont ici ; venez en Afrique !

L’Afrique est encore un continent vierge où tout est encore à faire. Si je prends l’exemple de chez moi au Burkina Faso, nous avons besoin d’industries de transformation agricole.

Nous avons besoin d’industries de transformation du bétail, nous avons besoin de construire les routes pour désenclaver le territoire et faire circuler les marchandises. Nous avons besoin de construire des hôpitaux pour soigner les gens.

Il y a encore tout à faire. Tout est encore à construire chez nous au Burkina Faso. Donc je vous invite à venir » a-t-il exhorté.

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AES-France : Le CISAG rappelle à la France la détermination des africains à reconquérir leur liberté confisquée depuis des décennies

Le Conseil d’action d’information et de suivi des actions du gouvernement ( CISAG) dans une déclaration signée ce 29 avril 2024, par son président, Issiaka Ouédraogo, rappelle à la France que les africains sont déterminés à reconquérir leurs libertés confisquées depuis des années. Cette déclaration a été rédigée en réponse aux propos du Général Lecointre, ancien Chef d’état-major des armées françaises qui a annoncé la reconquête de l’Afrique dans les années à venir. Ci-joint la déclaration.

DECLARATION DU CISAG

Que nous veut la France au juste ?

La France va-t-elle enfin comprendre que les africains ne veulent plus de sa politique africaine néocoloniale, prédatrice, exploitatrice et déstabilisatrice ? Cette politique africaine qui est restée la même après les indépendances et qui est source d’asservissement.

Du Burkina Faso au Mali, en passant par le Niger, les africains disent non à la France et le font savoir à haute et intelligible voix. Dans ces trois pays, les ambassadeurs français ont tous été expulsés et renvoyés chez eux ; les accords de coopération militaire ont été dénoncés, la souveraineté économique a été réaffirmée…

Au CISAG, nous estimons que les propos désuets, maladroits, mais révélateurs d’un état d’esprit défaitiste du Général Lecointre, ancien Chef d’état-major des armées françaises, en faveur d’une nouvelle expédition de l’Europe sur le continent ne nous distrairont pas. Car le cap est déjà tracé. Les autoroutes de l’auto affirmation sont construites.

Comme dans le débarquement de la baie des cochons à Cuba, les peuples africains, attendent de pied ferme le colon impérialiste et ses suppôts, pour les bouter hors de ses frontières. Car de toute évidence, la diplomatie française n’a pas encore tiré les leçons de ses échecs lamentables et répétés au Sahel.

Elle est naïvement persuadée qu’il s’agit d’un épiphénomène et qu’elle pourra revenir par une porte dérobée, celle du terrorisme. Cela, nous l’avons compris depuis belle lurette. C’est pourquoi rien n’arrêtera notre détermination à reconquérir notre liberté confisquée par des décennies de duperie. Rien ne pourra freiner l’élan de ce peuple dont les dirigeants ont dit non et refusent toute forme de compromission. La voie tracée par le Capitaine Thomas Sankara sera suivie. C’est la boussole qui nous guide dans nos actions.

Le temps où la France faisait débarquer les chefs d’états africains insoumis par caravelle entière est révolu. Le temps du dictat est passé. Le temps des contrats léonins est dépassé.

Au Burkina Faso en particulier, le peuple souverain est plus que jamais vigilant et reste en alerte maximale. Les tentatives désespérées de saboter la Transition à partir de l’extérieur, grâce à des mains sales, sont toutes cousues de fil blanc, les desseins des comploteurs ayant été dévoilés.

Par ailleurs les informations concernant les projets de construction de bâtiments, soit une trentaine au total, au sein de la résidence de l’ambassadeur de France, à Ouagadougou, ne nous échappent pas. Ils soulèvent plusieurs questions : Ces maisons construites dans l’enceinte de ce bâtiment ont quel objectif dans le contexte actuel ? Qu’est-ce qui s’y cache ?

Certes, il s’agit d’une enceinte diplomatique qui bénéficie d’une protection consulaire. Toutefois cela ne doit pas être un prétexte pour y mener des activités subversives. Auquel cas, nous nous réservons le droit d’en appeler à la prise de mesures fermes par nos autorités.

Nous sommes également au fait de la bataille de la désinformation qui se déroule en ce moment depuis des laboratoires de propagande occidentaux pour contrer la dynamique actuelle dans notre pays. Avec des analyses tendancieuses, des informations volontairement orientées ou tronquées concernant notre actualité. C’est ce qui justifie également de notre part, ce devoir de veille à tous les niveaux.

Nous devons aller encore plus loin, en combattant la désinformation par la bonne information, utile et profitable à notre peuple. Mais également par la traque sans merci de tout ce qui peut enfreindre à notre souveraineté.

Victoire aux peuples qui prennent en mains leur destin et qui s’assument devant l’Histoire

Vive le Burkina Faso

Ouagadougou, le 29 Avril 2024

Le Président du CISAG

Issiaka OUEDRAOGO

Rencontre entre les ministres de la défense du Burkina et de la Côte d’Ivoire : Les réactions des internautes

Le vendredi 19 avril 2024 à Niangoloko (province de la Comoé, région des Cascades), le ministre de la défense du Burkina Faso, le général Kassoum Coulibaly, et son homologue Tèné Biraîma Ouattara de la Côte d’Ivoire, se sont rencontrés. C’est une situation inédite, surtout quand on sait que les relations diplomatiques entre les deux pays n’étaient pas vraiment au beau fixe. Sur la page Facebook de Lefaso.net, cette rencontre a suscité des réactions. Certains internautes ont donné leur appréciation, tandis que d’autres ont formulé des recommandations pour une amélioration des relations entre les dirigeants des deux États. Nous vous proposons une synthèse des commentaires.

Ouedraogo Ousmane

« Qu’ils s’entendent pour le bien de nos populations inséparables. Nous sommes des frères et beaucoup liés. Vive les deux peuples ».

Benjamin Nadembega

« Ce que je peux dire c’est que la Côte d’Ivoire doit prendre pour exemple le Burkina Faso et le Mali. Nous avons observé les Maliens souffrir pendant des années, aujourd’hui nous vivons la même situation qu’eux ».

Ousmane Kkb

« Vous savez, pour lutter efficacement contre ces bandes armées il faut une collaboration franche avec les forces de défense et de sécurité des pays frontaliers. Pour ce qui est de la relation Burkina-Côte d’Ivoire, mon avis est que nos autorités se parlent. Politiquement, on peut ne pas être sur la même ligne, mais concernant le phénomène terroriste, nos armées doivent se parler au niveau des frontières ».

Abdoul Rahime Ouédraogo

« J’invite toutes les deux parties à se départir des guerres par procuration.
La Russie et la France sont en guerre idéologique, nous devons éviter de transporter cette tension politique pour le bonheur de nos peuples.
Si notre souveraineté est vraie, chaque pays peut bien choisir sa puissance collaborer avec en fonction des intérêts de son peuple, et revenir nous entendre ici pour le bonheur de nos peuples. Vive les deux pays ! Paix et stabilité pour les peuples ! »

Modeste Sankara

« La Côte d’Ivoire a toujours été un pays frère. Donc quel que soit le conflit qu’il y a entre nous, on doit discuter, se pardonner et avancer ensemble ».

Millogo Mohamed Dadis

« Le premier pays ami et frère du Burkina, c’est la Côte d’Ivoire, même chose pour la Côte d’Ivoire. Par moment, des dirigeants font des querelles par procuration mais l’histoire et les intérêts les ramènent toujours à l’ordre ».

Isidore Soma

« On ne doit pas forcer une relation de collaboration militaire. L’essentiel est de toujours faciliter les relations entre les citoyens ».

Seydou Traoré

« La seule option pour les autorités du Burkina Faso, c’est de rester toujours sur leur position (prudence & vigilance) face aux autorités d’Abidjan (C.I) ».

San Lookman Rachid Traoré

« Partant du point de vue, on remarque que les deux chefs d’État ivoirien et burkinabè ne partagent pas les mêmes visions et ils ne partagent pas non plus les mêmes réalités, donc ce serait difficile de travailler ensemble selon moi ».

Makido Sawadogo

« Respects mutuels. Privilégions la diplomatie. Ayons comme repère l’intérêt des deux peuples historiquement et géographiquement condamnés à vivre en symbiose. Tous les régimes passent mais les peuples demeurent ».

Bachir Ibn Bachour Sanfo

« Pour améliorer les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire après une période de tension, voici quelques propositions : dialogue ouvert et régulier, organiser des réunions régulières entre les représentants des deux pays pour discuter des problèmes et des préoccupations de manière constructive. Coopération sécuritaire : renforcer la coopération en matière de sécurité pour lutter contre les menaces transfrontalières telles que le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité organisée. Projets de développement conjoints : collaborer sur des projets de développement économique et social qui bénéficieront aux deux pays, en particulier dans les régions frontalières. Échanges culturels et éducationnels : promouvoir les échanges culturels, éducatifs et sportifs pour renforcer les liens entre les peuples des deux pays et favoriser une meilleure compréhension mutuelle. Diplomatie préventive : mettre en place des mécanismes de diplomatie préventive pour anticiper et résoudre les différends potentiels avant qu’ils ne s’aggravent. Ces mesures peuvent contribuer à rétablir la confiance et à promouvoir une coopération mutuellement bénéfique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ».

Salia Diabate

« Pour améliorer les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire après une période de tension, voici quelques propositions :

1. Dialogue Renforcé : organiser des réunions régulières entre les ministres de la défense et d’autres représentants des deux pays pour discuter ouvertement des problèmes et des préoccupations.

2. Coopération en matière de sécurité : renforcer la coopération en matière de sécurité pour lutter contre les menaces transfrontalières telles que le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité organisée.

3. Mécanismes de résolution des conflits : établir des mécanismes efficaces de résolution des conflits pour traiter rapidement les différends potentiels et prévenir toute escalade.

4. Engagement avec l’Alliance des États du Sahel (AES) et la CEDEAO : collaborer étroitement avec l’Alliance des États du Sahel et la CEDEAO pour bénéficier du soutien régional dans la promotion de la paix et de la stabilité dans la région.

En adoptant une approche inclusive, axée sur le dialogue et la coopération, les deux États peuvent surmonter les défis et renforcer leurs relations ».

Ouattara Sanatou

« C’est une bonne initiative, le fait de commencer par la coopération sécuritaire vu que la Côte d’Ivoire également n’est pas en marge de ce qui se passe actuellement. Par ailleurs, il faudrait que les deux parties envisagent de reprendre les TAC pour redynamiser les relations mises en veilleuse depuis un bon moment ».

SB
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