L e Burkina Faso attire l’attention de la Communauté internationale sur la nécessité de garder la question du terrorisme aux premières lignes des agendas internationaux.

(Genève, 11 septembre 2024). Le débat général à l’occasion de la mise à jour orale de Monsieur le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a débuté le mardi après-midi à Genève. Son Excellence Madame Sabine BAKYONO KANZIE, Ambassadeur, représentante permanente du Burkina Faso en Suisse a partagé la position de son pays ce mercredi matin.

Dans sa déclaration, Madame Sabine BAKYONO KANZIE a indiqué que sa délégation prenait bonne note de la mise à jour orale du Haut-Commissaire et saluait ses constants efforts en vue d’un monde plus enclin à la protection et la promotion des droits humains.

Elle a dénoncé avec fermeté le passage sous silence de la question du terrorisme, pourtant considéré comme source de plusieurs menaces qui impactent négativement la jouissance effective des droits de l’homme, rappelant ainsi la Résolution 51/24 du Conseil des droits de l’homme.

En outre, la Représentante permanente du Burkina a expliqué que malgré l’adversité des attaques terroristes lâches et barbares, « le Gouvernement burkinabè, tout en restant attaché au respect des engagements internationaux auxquels le pays a souscrit, œuvre à garantir la sécurité des populations, l’intégrité du territoire national et à reconstruire un Burkina Faso institutionnellement stable et solidement ancré dans nos valeurs ».

Elle a enfin invité la Communauté internationale à garder la question du terrorisme ainsi que celle des pays en proie à ce fléau, aux premières lignes des agendas internationaux.

Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève.