L’Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina (UCF-Burkina) et ses partenaires techniques et financiers ont organisé, ce lundi 4 février 2019 à Ouagadougou, une session de formation au profit des acteurs gouvernementaux sur la contractualisation avec les producteurs indépendants d’énergie. L’ouverture des travaux de cette session, qui se tiendra du 4 au 8 février 2019, a été présidée par les ministres en charge de l’Economie et de l’Energie, et par l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina. L’objectif de cette session est de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des intervenants gouvernementaux afin de contribuer à créer un climat favorable et attractif, pour la participation du secteur privé dans la production d’énergie au Burkina Faso.

Photo de famille des autorités et des participants

Renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux sur la contractualisation avec les Producteurs indépendants d’énergie (PIE) pour faire face aux difficultés liées à la problématique du développement énergétique. C’est le but de cette session de formation initiée par l’Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina (UCF-Burkina) et assurée par Power Africa. Cette initiative entre dans le cadre du second compact du Millennium challenge corporation (MCC) pour lequel le secteur de l’énergie constitue un axe prioritaire.

Le minstre en charge de l’économie Lassané Kaboré

Ainsi, les projets 1 et 2 du second compact prévoient d’accroitre l’offre d’électricité à travers la création d’un environnement propice à l’intervention du secteur privé. « C’est pourquoi nous avons décidé, avec le soutien de nos partenaires, d’outiller nos cadres et les acteurs du privé pour permettre à chaque partie d’en tirer un profit dans un partenariat gagant-gagant », a dit le ministre en charge de l’Economie, Lassané Kaboré.

Ambassadeur des Etats-unis au Burkina Faso

Pour l’ambassadeur américain au Burkina, Andrew Joung, « c’est dans partenariat avec ces partenaires qu’on va avancer dans un secteur qui est tellement important pour le Burkina ».
Au regard des difficultés du secteur de l’énergie au Burkina, cette formation a pour finalité de lever les points de blocage dans les négociations des conventions de Partenariats public-privé (PPP) dans le domaine de l’électricité. Pour le représentant de Power Africa, Emmanuel Moteng, « l’objectif est de permettre au réseau de disposer 30 000 mégawatts additionnels et de 60 millions de nouvelles connexions d’ici 2030 ».

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net