Le Burkina Faso invite à des solutions durables et adaptées au contexte du terrorisme
(Genève, 18 septembre 2024). Le Comité permanent du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UN-HCR), a tenu les 12 et 13 septembre 2024, sa 91e réunion à Genève. Son Excellence Madame Sabine BAKYONO KANZIE, Ambassadeur, Représentante permanente du Burkina Faso en Suisse, a dans sa déclaration sur la protection internationale, « exhorté l’ensemble des acteurs à œuvrer à la promotion d’une coopération internationale orientée vers la recherche de solutions durables qui favorisent l’inclusion des réfugiés et qui garantissent entre autres, leur accès, sans distinction aucune, aux services sociaux nationaux, à l’économie et au marché du travail ».
La Représentante permanente du Burkina Faso a d’abord félicité l’excellent travail qu’abat l’ensemble du bureau du Comité permanent pour l’instauration d’un meilleur cadre de gouvernance des personnes vulnérables placées sous le mandat de l’UN-HCR. Elle a par ailleurs exprimé la préoccupation de la délégation du Burkina Faso face à la croissance exponentielle du nombre de déplacés forcés dans le monde, estimées à près de 120 millions. Selon la Représentante permanente, ces personnes contraintes par les conflits et les catastrophes à quitter leurs foyers habituels n’attendent que deux choses : la protection et la solidarité internationales.
Présentant la situation du Burkina Faso, l’ambassadeur Sabine BAKYONO KANZIE a indiqué que l’insécurité lié au terrorisme constitue le principal facteur de déplacements forcés de millions de populations en quête d’un environnement paisible et sécurisé. Cependant, les efforts conjugués du Gouvernement et des partenaires ont permis à ce jour, le retour de près de 905.000 personnes déplacés internes, soit 146.820 ménages dans leurs localités d’origine, accompagné de mesures de protection sécuritaire, de la disponibilisation de services sociaux de base, notamment la réouverture des écoles et des centres de santé, de l’approvisionnement en denrées de première nécessité et de la promotion d’activités génératrices de revenus.
Selon elle, « conformément aux engagements qu’il a pris lors du récent Forum mondial sur les réfugiés, le Burkina Faso continue d’œuvrer inlassablement au renforcement du cadre juridique national relatif aux réfugiés, de la coexistence pacifique entre ces derniers et leurs communautés d’accueil, à l’amélioration de leur accès aux services d’état civil, à leur inclusion dans la vie socioéconomique et enfin, à leur accès aux solutions locales ».
En tout état de cause, le Burkina Faso reste engagé « à œuvrer davantage à la création d’un cadre propice à la protection et à la promotion des droits des personnes placées sous le mandat du HCR », a conclu l’ambassadeur Sabine BAKYONO KANZIE.


Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève.